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Bulletin législatif.

CÂISSEIDES RETRAITES: —Le Moniteur dá 25 publie la loi qui 'créé, sous la garantie de l'Etat, une caisse des retraités ou rentés viagères pour la vieillesse. En voici les principales dispositions. Le capital dos retraites est fourni par les versements volontaires des déposants à la caisse des dépôts et consignations. Le montant de la renté viagère sera fixé en raison de l'intérêt composé du capital au taux de 5 pour 100;; des chantes de mortalité d'après les tables de Deparcieux; de la clause de remboursement, au décès, du capital versé, mais du capital sans les intérêts, si le déposant en a fait la demande.— Les versements peuvent être faits au profit de toute personne âgée de plus de trois ans. Les versements opérés antérieurement au mariage restent propres à celui qui les fait; ceux qui sont faits pendant le mariage profitent séparément à chacun des conjoints par moitié; en cas de séparation de corps ou de bien, le versement postérieur profite seule ment à celui qui l'a opéré. — Les rentes ne peuvent dépasser 600 fr. par tête; elles sont incessibles et insaisissables jusqu'à concurrence de 300 fr. Nul ne pourra entrer en jouissance de la pension avant l'âge de cinquante ans, sauf les cas de blessures, infirmitės prématurées, etc., etc. La caisse des retraites sera gérée par l'administration de la caisse des dépôts et consignations; toutes les sommes seront employées en achats de rentes sur l'Etat. L'article 13 de la loi institue, auprès du ministre de l'agriculture et du commerce, une commission spéciale chargéé de l'examen de toutes les questions relatives à la caisse des retraites, et dans laquelle on remarque deux membres da clergé à côté de quatre représentants, de deux conseillers d'Etat, de deux membres de l'Académie des sciences, de magistrats et de fonctionnaires éminents. A partir du fer janvier 1853 la loi pourra être révisée, en vertu de l'article 14, quant au taux de l'inte rêt et aux bases du tarif des pensions pour les futurs versements, mais sans rétroacti vité pour les versements effectués antérieurement.

ALLOCATION POUR LA PRÉSIDENCE.- Le numéro du 28, du journal officiel, con tient la loi relative aux 2,160,000 fr.

Nous ne publierons à l'avenir ce bulletin que tous les 15 jours ou tous les mois, selle nombre et l'importance des documents. Mais leur réunion et leur rapprochement pré senteront plus d'intérêt au lecteur et plus de facilité pour les recherches ultérieures.

L'Univers publiait dernièrement la lettre suivante du B. Léonard de Port Maurice, relative à l'Immaculée Conception. L'original s'en trouve parmi les écrits du saint qui ont été soumis à la révision de la Congrégation des Rits. On y trouve une preuve de la tendre dévotion de B. Léonard, pour la Mère de Dieu, et une vive exhortation à honorer en elle le glorieux privilége que les RR. Pères de nos Conciles se font un bonheur de proclamer dans leurs graves assemblées :

Lettre du Bienheureux Léonard de Port-Maurice (1).

<< Quant au triomphe de l'Immaculée Conception qui a eu lieu à Gênes, je vous l'ai écrit en partie pour m'épancher avec plus de liberté. J'avoue que la délivrance

(1) Paul Jérôme Casanuova naquit à Port-Maurice, ville de la côte de Gênes et du diocèse d'Albenga, le 20 décembre 1676. Ayant fait profession chez les Frères-Mineurs Réformés, au couvent appelé la Retraite de saint Bonaventure, à Rome, le 2 octobre 1698, il reçut le nom de Léonard, auquel, selon l'usage de son ordre, il ajouta celui de sa ville natale. Après de nombreux travaux dans les diverses parties de l'Italie, il retourna à Rome et se retira dans son couvent de saint Bonaventure, où il y at le 26 novembre 1751. Plusieurs miracles ayant prouvé la sainteté de ce serviteur Dieu Pie VI, qui l'avait personnellement connu, le mit au rang des bienheureux, le 19 ju 1796. Ses œuvres ont été publiées en deux volumes, à Venise. Sa fête est le 27 Po vembre.

de cette ville m'a procuré une grande consolation; mais cette consolation a été mêlée d'une grande amertume à la lecture d'une lettre écrite par un religieux, qui assure avoir vu de ses yeux ce qu'il écrit, et qui fait en pleurant la description des outrages commis dans les églises et, j'en ai le cœur blessé, des insultés faites à l'image de Notre-Dame. Je ne donne point les particularités, parce qu'elles sont trop horribles, et je crois que depuis la venue du Fils de Dieu sur la terre, la sainte Vierge n'a jamais eu à souffrir d'injures plus atroces. Oh! les scélérats! oh! les scélérats! Ce qui me console, c'est de voir le bon Archevêque, qui est tout zèle, racheter de si grands outrages par autant d'actes de réparation et dé respect, et, il faut l'avouer, il y a à Gênes une grande piété, particulièrement dans les personnes de la noblesse. Quand on y fit la mission, il y eut des excès de dévotion; la bénédiction se donne à Bisagno, hors des portes, et l'on calcula que l'assistance dépassait cent mille âmes; c'était une mer de monde. Je recom→ mandai une aumône pour armer une barque destinée à courir contre le Turc, et l'on recueillit 6,000 livres. On en construisit une galère qu'on appela le SaintLéonard, et ce vaisseau volait sur mer comme une flèche, et c'est là ce qui a fait enrager les Anglais, de voir conduire au port, sous leurs yeux, les bâtiments chargés de provisions. Mais ce qui me presse le plus, c'est d'engager Votre Seigneurie Illustrissime et Révérendissime à m'aider à réparer de si grands outrages qu'on fait à notre puissante Mère; et je voudrais que de la lune qu'elle tient sous ses pieds on formât un diadême au grand mystère de sa Conception très-Immaculée, et qu'on la déclarât de foi. Ne vous épouvantez pas en entendant cela, comme si c'était tenter l'impossible. Cette prétendue impossibilité est l'obstacle qui tient enrayée l'affaire la plus importante qu'il y ait à résoudre en ce monde. Grâce à Dieu, le terrain est beaucoup mieux préparé qu'on ne l'imagine. Vous le conclurez de la confidence que je vais vous faire. Quand Clément XII, de sainte mémoire, m'accorda le Bref qui étend les indulgences de la Via Crucis, Bref confirmé depuis par notre Très Saint-Père, je m'enhardis jusqu'à lui demander de vouloir bien déclarer de foi le grand Mystère. Je rencontrai les difficultés accoutumées, et ne pouvant obtenir toute la faveur que je désirais, je demandai la permission de m'enquérir quel était le sentiment des Em. Cardinaux sur ce point, et le Pape me le permit. Je me mis donc en course, et tous ceux qui étaient à Rome se montrèrent tout portés à favoriser le saint Mystère, à l'exception d'un seul que Dieu appela à lui au bout de quelques mois. Le conseil le meilleur et le plus solide me fut donné par le Cardinal impérial, d'heureuse mémoire, qui, dans ces. affaires, marchait plus avec la tête qu'avec les pieds. Ecoutez, mon Père, me dit-il, ceux-ci ont cette opinion que le Pape ne peut pas définir un article de foi saus le Concile général. Or, sans contester ce sentiment, je vous donne un moyen de réunir le Concile sans dépense. Vous autres, Observantins-Réformés, Conventuels et Capucins, vous êtes répandus dans tout le monde. Faites en sorté que vos généraux écrivent à tous les provinciaux pour les prier d'engager tous les Evêques à faire tous, eodem tempore, l'instance au Pape, afin qu'il veuille bien définir ce grand Mystère, et persuadez-vous bien que, à peu d'exceptions près, vous les trouverez tous disposés, et voilà que le Concile est fait. Allez trouver les ambassadeurs des couronnes, et priez-les d'écrire à leurs Souverains, afin que ceux-ci fassent la même instance. (J'allai, ils écrivirent, et toutes les puissances sont disposées.) Ajoutez que toutes les Universités qui ont le vœu de défendre ce Mystère seront pour vous, que tous les chefs de toutes les religions (une seule exceptée) sont très-bien disposés, et, si vous le voulez, vous trouverez toutes les républiques et tous les Etats catholiques, avec leurs villes, lés archiprêtres, les prévôts, les curés et tous les peuples de tous les lieux tout

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prêts à donner leur concours. Voilà que toute l'Eglise le veut! Vive donc la trèsImmaculée Conception de notre grande maîtresse! Je parlai de ce fait au Cardinal Bellaga, qui in'embrassa et écrivit en Espagne pour que tout le monde s'y mît en mouvement, et la confréric de l'Immaculée Conception érigée en ce pays chargea notre commissaire Des Bades de faire une dissertation où l'on démontrerait que le Mystère peut être prochainement défini: on imprimera son travail, dont il est venu beaucoup de copies à Rome. Il parla bien, mais on désirait néanmoins quelque raison plus concluante. Je priai un abbé vénitien, bon théologien historique et dogmatique, dont Clément XI s'était servi pour écrire en faveur de la bulle Unigenitus, et il a travaillé dix ou douze ans, et son ouvrage a été très-goûté par tous les savants qui l'ont lu, et on le tient prêt pour toute occasion, toute chose y étant bien mise en lumière. Et comme le respect que l'on doit au docteur angélique saint Thomas refroidit beaucoup de monde, vous devez savoir que lorque l'Eminentissime Crescenzi était à Paris, en qualité de Nonce, je lui écrivis que, puisque les manuscrits de saint-Thomas se trouvaient à la bibliothèque royale, il fit rechercher quel était le sentiment du saint docteur. Il le fit avec une grande diligence et m'envoya le résultat de ses recherches, authentiqué par l'apposition du sceau royal: or, le saint docteur déclare NotreDame exempte de tout péché, soit actuel, soit originel, et la même chose est exprimée dans plusieurs vieux volumes existant dans diverses bibliothèques, et particulièrement dans la Vaticane. Que veut-on de plus? Prions donc que l'Esprit saint inspire à notre Saint-Père la volonté d'embrasser avec ardeur une af faire de si grande importance, d'où dépend la paix du monde: car je tiens pour très-certain que si l'on rend ce grand honneur à la souveraine impératrice, 07 verra se faire aussitôt la paix universelle. Oh! quel grand bien! oh! quel grand bien!!! Une fois je lui en parlai et lui fis considérer qu'il s'immortaliserait dans le monde et acquerrait une couronne de grande gloire dans le ciel; mais il est nécessaire qu'il descende d'en haut un rayon de lumière. Si ce rayon ne vient pas, c'est une marque que le temps désigné par la Providence n'est pas arrivé encore, et il faudra prendre patience à la vue d'un monde aussi embrouillé. Malgré tout, c'est toujours un soulagement d'en parler, et l'on obtint au moins, à défaut d'autre faveur, que l'on tînt la chapelle cardinalice le jour de la solennité de l'Immaculée Conception.

Je termine en priant Votre Seigneurie Illustrissime et Révérendissime de s'unir à moi, et je la conjure de me promettre d'être très-dévot à ce saint mystère, afin que, lorsque nous serons là-haut, nous puissions dire: Maitresse bien-aimée, j'ai parlé pour vous.

«Le signe de notre union sera celui-ci : Toutes les fois que vous entendrez sonner l'horloge, récitez un Ave Maria, et, si vous êtes en compagnie, récitez-le de cœur et faites ensuite un acte de complaisance, en disant: Je me complais, ó grande Vierge, à penser que vous êtes immaculée, très-pure, très-sainte, é je vous aime comme ma bien-aimée. Oh! quel grand bien votre âme en éprouvera!>

Bref adressé par Notre Saint-Père le Pape à Mgr l'Evêque de Carcassonne.

PIE, PAPE, 9o DU NOM.

Vénérable Frère, salut et bénédiction apostolique.

C'est avec une bien vive reconnaissance que Nous avons vu éclater, dans votre

lettre si filiale du 25 du mois d'avril dernier, l'expression de votre remarquable dévouement à l'Eglise, de vos pieux égards et de votre tendre attachement pour Notre personne. Nous y avons, en effet, trouvé la preuve de la grande affliction qu'avec votre clergé et votre peuple fidèle vous avez ressentie de Nos malheurs; la preuve de la ferveur de vos prières pour Notre conservation et de toute l'effusion de la joie que vous a causée Notre rétablissement sur le Siége apostolique. Rien, assurément, ne pouvait Nous être plus agréable que ces sentiments de votre âme profondément religieuse, que ces témoignages d'affection singulière et de respectueuse déférence. Ils Nous ont causé un sensible plaisir, et Nous sentons qu'ils ajoutent de nouveaux et justes titres à Notre bienveillance pour vous. Nous avons été aussi très-heureux d'apprendre par cette même lettre, Vénérable Frère, l'ardeur et le zèle que vous mettez, de concert avec votre clergé et votre peuple fidèle, à offrir au Dieu très-bon et très-grand d'incessantes prières, le conjurant, dans ces temps si difficiles, où Notre faiblesse gémit sous l'immense fardeau du suprême apostolat, de Nous prêter l'appui de sa toute-puissance; de délivrer sa sainte Eglise de toute adversité, de l'étendre et d'ajouter partout à sa splendeur par de nouveaux et éclatants triomphes; enfin de daigner, dans sa clémence, ramener tous les esprits et toutes les volontés dans les sentiers de la vérité, de la justice et de la vertu. Daigne ce Dieu, riche en miséricorde, exaucer de tels vœux bien dignes de votre piété! Puisse-t-il aussi, prêtant l'oreille à ceux que Nous lui adressons avec humilité, vous assister toujours de l'abondance de ses grâces, et bénir votre sollicitude et vos fatigues pastorales, afin que les fidèles confiés à vos soins, nourris de plus en plus des paroles de la foi et fortifiés par les dons de la grâce, grandissent chaque jour dans la science de Dieu et la connaissance de Jésus-Christ, et que, haïssant le mal et s'attachant au bien, ils s'avancent ainsi d'un pas ferme dans les voies du Seigneur! Comme gage de sa souveraine protection, et en témoignage de Notre bien vif attachement pour votre personne, recevez la bénédiction apostolique que Nous vous donnons très-affectueusement et du fond du cœur, à vous, Vénérable Frère, et au troupeau confié à votre vigilance.

Donné à Rome, à Saint-Pierre, le 50 mai 1850, la quatrième année de notre pontificat.

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Nouvelles Religieuses.

PIE P. P. IX.

ROME. Le Saint-Père a accordé l'indulgence plénière en forme de jubilé à tous les fidèles qui assisteront aux exercices de la neuvaine des saints apôtres Pierre et Paul. Une notification du Cardinal-Vicaire règle les exercices, et désigne les églises, au nombre de vingt-six, où ils auront lieu.

La médaille qu'on est dans l'usage de frapper pour la fête de Saint-Pierre et Saint-Paul, porte l'effigie du saint Pontife régnant, suivant la coutume; et au revers le jeune Daniel qui, après avoir donné le gâteau empoisonné au dragon qu'adoraient les Babyloniens, montre à ces derniers leur idole expirante, et paraît leur adresser ces paroles gravées sur l'exergue: DISRUPTUS EST DRACO QUEM COLEBATIS. Cette application de l'histoire du prophète aux circonstances actuelles a paru pleine d'apropos.

DIOCÈSE D'ARRAS. Une souscription, dont le maximum est de 1 fr., est ouverte à Boulogne pour élever un monument au Frère Odilon, directeur de l'Ecole chrétienne, récemment décédé. Cette souscription est déjà couverte de nombreuses signatures; beaucoup d'ouvriers ont apporté leur offrande.

--La villé de Boulogne, particulièrement consacrée à la vierge Marie, avait vu en 1830 les statues de sa patronne enlevées de dessus les portes de cette antique cité. Les journaux annoncent que l'administration, faisant droit au vœu émis par lés habitants et les marins, a fait replacer ces statues, à la satisfaction générale. DrocÈSE DE MENDE. — Mgr Foulquier, Evêque de Mendé, est parti pour se rendre au Concile de la province ecclésiastique d'Albi, accompagné de M. l'abbé Comandré, son premier grand-vicaire, de M. l'abbé Jaffuel, chanoine, deuxième délégué du chapitre, du R. P. Dubourg et de M. Baduel, chanoine honoraire, sen secrétaire particulier.

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DIOCESE DE La Rochelle. Il y a dix ans un saint prêtre, nommé à la cure de Taugon-la-Rondé, consacrait à Marie le troupeau qui venait de lui être confié, et dans son désir de lui élever un temple, il retranchait la plus belle pièce de son presbytère ou plutôt la moins délâbrée, y plaçait un modeste autel et consacrait cette chapelle improvisée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.

Bientôt elle fut fréquentée par les fidèles. Bon nombre de pécheurs y ont trou vé leur conversion, et de toutes parts des neuvaines et des prières sont demandées au saint prêtre qui dessert aujourd'hui avec tant de bonheur cette humble paroisse, car le pieux fondateur de cette petite chapelic ayant attiré l'attention de ses supérieurs par ses utiles travaux, a été appelé à de plus grands défriche

ments.

Comme son prédécesseur, le nouveau curé de Taugon-la-Ronde est un prêtre selon le cœur de Maric, plein de zèle et de ferveur; aussi son premier besoin a-t il été de reconstruire cette chapelle déjà célèbre par les grâces et les guérisons de toute sorte que Márie y accorde.

Notre-Dame-des-Sept-Douleurs a souri à ses efforts, et la chapelle entièrement reconstruite, vient d'être bénite par M. l'abbé Audrain, archiprêtre, chanoine et curé de la cathédrale de Nantes.

SUISSE. On lit dans la Gazette de Fribourg :

«

Déjà un commencement de réparation a eu lieu. Le 4 juin, le général La Hitte a rétabli la pension pour les religieux du mont Saint-Bernard. Cet acte indique la ferme volonté d'accorder à cette pieuse corporation l'appui de la France, et je crois pouvoir vous dire que le gouvernement suisse a été déjà averti des intentions de notre ministère. »

Bulletin de la politique étrangère.

ANGLETERRE.-Rien n'est encore décidé. Les partisans de lord Palmerston, cependant, semblent compter moins sur le succès qu'ils se vantaient d'avance d'obtenir à la Chambre des communes. Sir Robert Peel et le parti qui marche avec lui, sort de la réserve et du poste d'observation où il paraissait vouloir se maintenir; il se déclare contre lord Palmerston, et sa réunion au vieux parti tory balancera la victoire, ou du moins si le ministre obtient encore une majorité dans cette question, elle sera si faible, qu'il ne pourra s'y appuyer pour se maintenir aux affaires, et qu'il lui faudra ou se retirer ou dissoudre la Chambre.

BELGIQUE.- Le Moniteur belge a cru devoir, dans sa partie non officielle, répondre aux révélations qu'une correspondance de Rome: a faites sur les prétentions du cabinet Rogier, relativement à l'état

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