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« Quant aux couvents, les Evêques désirent les vivifier et régulariser de manière qu'ils répondent aux besoins de l'époque, conformément à leur destination ecclésiastique; et les abus, qui naissent de ce que plusieurs ordres ont perdu l'esprit de leur institution, rendent leurs efforts très-louables. Les effets de cette organisation, et les difficultés qui pourraient en naître, demandent cependant des négociations plus sérieuses sur cette question.

« Ce n'est pas sans motif que les Evêques catholiques réclament des changements dans la législation actuelle sur les mariages. Les surintendants et des personnages évangéliques, que le gouvernement a également consultés sur les affaires de leurs coréligionnaires ont manifesté des désirs qui méritent d'être pris en considération.

«La réunion qui a eu lieu n'était pas un synode ecclésiastique, et ne pouvait donc pas imposer à ses membres, et encore moins à leurs successeurs, une obligation légale sur l'observation des résolutions prises. Pour que ces résolutions (conclusions) servent partout et toujours de règle aux dispositions (ordres) des Evêques, il importe qu'outre les assurances de ceux-ci, elles soient accompagnées de garanties. Cette garantie në pourra s'obtenir que de concert avec le Siége apostolique, bien entendu que quelques unes des questions exigent des négociations immédiates avec le Saint-Siége.

« Tous ceux qui prennent une part vive et active aux affaires ecclésiastiques, attendent avec impatience la prompte réalisation des promesses contenues dans la patente du 4 mars, et quoique le délai soit justifié, un plus long retard ne pourrait que porter atteinte à la confiance et aux intentions du gouvernement. Au reste, l'état d'indécision réagit, en l'affaiblissant, sur la vie intérieure de l'Eglise dont le développement progressif est un besoin qui a été toujours et généralement senti, tandis que, partout où l'ancien ordre des choses n'est pas en harmonie avec les nouveaux principes, et se trouve ébranlé par la publication de ceux-ci, les personnes qui sont à la tête des affaires manquent de règles sûres pour se guider dans la conduite qu'ils ont à tenir dans les affaires ecclésiastiques.

«Le ministère est donc d'avis que sans autre délai les questions dont la solution a été reconnue possible soient résolues, et que quant aux autres les négociations soient continuées avec l'élite des Evêques, et que les préparatifs pour un concordat avec le Saint-Siège soient faits.

«Dans leur article préliminaire les Evêques ont exprimé le vœu que les droits légitimement acquis de l'Eglise catholique soient reconnus et protégés; le gouvernement de Votre Majesté n'a pas voulu tromper la confiance des Evêques, et parlant du principe que les convictions qui lient l'homme à un monde supérieur sont du domaine sacré de la liberté, il s'abstint d'agir, même médiatement, sur ces convictions, dans la supposition qu'il s'agit de convictions vraiment religieuses, de celles enfin qui servent d'ap pui aux devoirs, sous la consécration desquels un état social bien organisé est impossible. C'est pourquoi les droits civils et politiques furent rendus indépendants des confes sions religieuses.

« L'Eglise catholique repose sur le fondement inébranlable de la conviction, qu'elle a reçu par la révélation non-seulement ses dogmes et sa morale, mais même les principes de sa constitution; elle ne peut donc pas, comme d'autres sociétés, changer arbitrairement ses propres lois. Tout Etat qui désire prendre des dispositions dans ses rela tions avec l'Eglise catholique, doit par conséquent reconnaître ces lois, et le gouvernement de Votre Majesté n'a jamais méconnu cette nécessité.

« La législation passée qui limitait les rapports des Evêques avec le Saint-Siége, avec leurs subordonnés et entre eux-mêmes, s'explique par la situation des temps où elle a été établie; mais les limites posées à l'Eglise n'auraient jamais pu empêcher seules les abus préjudiciables à l'Etat, et elles se sont toujours montrées impuissantes quand les représentants de la puissance de l'Eglise voulaient en abuser, et que les événements politiques en offraient l'occasion, tandis que dans d'autres situations elles dégénérèrent en formalités inutiles.

« Mais elles paralysaient aussi toujours la salutaire activité spontanée, qui n'est produite que par la responsabilité indépendante, et entretenaient cet esprit de défiance ef de soupçon, aussi nuisible à l'Etat qu'à l'Eglise. Votre Majesté a banni cet esprit funeste de la législation autrichienne; le maintenir seulement vis-à-vis de PEglise eût été

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aussi indigne du gouvernement de V. M., qu'inconciliable avec les droits garantis par le § 2 du 4 mars.

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D'un autre côté, l'union qui existe entre l'Etat de l'Autriche et l'Eglise catholique, et que les Evêques ne désirent pas voir interrompue, demande que ceux-ci agissent aussi à l'avenir en bonne intelligence avec le gouvernement, et que tous les écrits des Evêques, qui auront des effets extérieurs ou qui doivent être publiés, soient communiqués en même temps aux autorités compétentes. Si d'ailleurs les Evêques ne sont plus obligés de se servir exclusivement des agents impériaux à Rome dans leurs rapports avec le Saint-Siége, il est cependant désirable qu'ils se servent de leur propre choix des dits agents, pour éviter les inconvénients qu'entraîne l'emploi d'agents intéressés.

«Les Evêques assemblés ont annoncé qu'ils pensent faire revivre les conciles provinciaux, et ils ont fait entrevoir leur intention de rétablir, sous certaines conditions, les synodes diocésains. Le gouvernement autrichien n'empêchera pas que ces réunions soient rétablies sous les conditions prescrites par la loi de l'Eglise.

Il est à souhaiter que l'Etat et l'Eglise, dans leur juridiction respective, ne perdent jamais de vue l'inséparabilité de leurs intérêts réciproques.

«Mais il y a aussi dans la vie de famille, des cas qui exercent une puissante influence sur l'Etat, et que celui-ci ne peut néanmoins pas soumettre à sa décision, sans anéantir Itoute liberté, et sans poursuivre une chose absolument impossible. La même chose a Beu dans l'Eglise. On ne peut pas l'empêcher plus longtemps de se servir d'une manière sndépendante de la puissance pénale qu'elle peut tirer de sa propre force, et exercer ans l'emploi de la contrainte extérieure. Mais quand elle veut que ses décisions soient exécutées par des moyens extérieurs de contrainte, l'Etat ne peut lui prêter son bras satts avoir des garanties sur la juste procédure des tribunaux ecclésiastiques, sans faire ses réserves pour connaître des pièces de l'instruction, et acquérir la conviction que la procédure est parfaitement conforme aux lois de l'Eglise, desquelles elle dépend seule. Mais, plus il est accordé de liberté à l'Eglise dans l'emploi de sa propre puissance, plus il est important pour l'Etat que cette puissance ne soit pas confiée à des mains qui en abusent d'une manière dangereuse dans une société civile. Si un tel abus devient un délit ou un crime, le coupable tombe sous la juridiction civile. Mais le membre de l'Eglise jouit de droits par l'abus desquels il peut, sans précisément encourir les lois pénales, devenir dangereux à l'Etat, et aucun gouvernement ne peut tolérer un tel abus sans manquer à l'obligation qui lui est imposée comme gardien de l'ordre.

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Le gouvernement de V. M. est convaincu que les Evêques procédèrent avec le plus grand soin dans le choix et dans la surveillance des ministres de l'Eglise, ainsi que dans la répression des abus; et dans cette supposition, il croit être teuu par l'estime qui est due à l'Eglise catholique, à ce que, si de tristes cas d'abus et de répression se produisaient, il soit toujours procédé contre les coupables, d'abord en bonne intelligence avec l'Evêque compétent ou avec le Saint-Siége. Conformément aux désirs des Evêques V. M. a enjoint aux tribunaux civils de communiquer aux premiers les actes de la procédure, en cas qu'ils soient demandés, afin que chaque Evêque puisse, avant d'infliger une peine ecclésiastiqué, juger du dégré de culpabilité de l'accusé.

❝ Reste à parler des questions dont la solution est encore pendante.

«Dans leur assemblée, les Evêques reconnaissent au souverain le droit de désigner le candidat à l'épiscopat; cependant ils ne considèrent ce droit que comme un droit purement personnel, et se croient obligés, par les raisons (convenances) politiques, de formuler le vœu respectueux et pressant que V. M. veuille bien se déclarer disposée à ne pas exercer le droit ci-dessus mentionné sans avoir consulté des Evêques catholiques, et sans prendre l'avis des Evêques de la province ecclésiastique à laquelle appartient le siége vacant. V. M., reconnaissant la justice de ces décisions, est prête à donner ce sujet une déclaration qui puisse tranquilliser les Evêques.

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Après avoir déclaré que dans la nomination aux emplois et aux bénéfices ecclésiastiques, on n'aura égard qu'à la piété, aux connaissances et au mérite; et que pour ceux des canonicats qui exigent encore des titres de noblesse, on conciliera la condition mentionnée plus haut, avec les droits acquis, les Evêques déterminent le mode de concours. pour la nomination des curés, et déclarent que pour le service divin et pour tout ce qui s'y rapporte, ils le règleront dans les limites des lois générales de l'Etat, et qu'ils n

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prendront pour règle que l'esprit et les lois de l'Eglise catholique. Le conseil des ministres doit reconnaître cette prétention des Evêques comme fondée. Les Evêques assem blés ont enfin exprimé la prière que le gouvernement de V. M. ne retire pas sa protection à la célébration du dimanche et du petit nombre des fêtes catholiques, et empêche comme par le passé tout ce qui trouble la sanctification de ces jours.

« Le ministère reconnaît les inconvénients qui naîtraient si cet objet était entièrement soustrait à la surveillance de la police.

« En attendant les règlements nouveaux, V. M. peut ordonner qu'en vertu des lois existantes, dans les lieux où la population catholique forme la majorité, la célébration (solennité) des dimanches et des fêtes ne soit pas troublée par des travaux bruyants et par un commerce public. »

Persécution contre la presse religieuse en Piémont.

L'Armonia du 22 a été saisie dans ses bureaux et à la poste. Nous recevons cependant un numéro qui a échappé à cette razzia de la police. Le motif de cette nouvelle rigueur est l'insertion de la circulaire de Mgr l'Archevêque de Turin, que nous donnons plus bas, et que le fisc avait fait saisir chez l'imprimeur, et même jusqu'à l'archevêché. En lisant cette pièce, on verra qu'une mesure si acerbe n'a pu être prise que par une haine aveugle contre la religion et ses ministres, qui ne veulent pas plier sous les caprices d'un pouvoir antireligieux. Mgr Fransoni, dans sa circulaire aux curés de son diocèse, s'exprime avec une grande modération, et cherche à concilier les droits inviolables de la conscience avec le respect dû à une loi civile, quelque défectueuse qu'elle soit dans son origine. Nos lecteurs en peuvent juger :

a Monsieur et frère,

• Turin, 18 avril 1850.

<< Comme la loi civile ne peut dispenser le clergé des obligations spéciales que lui imposent les lois de l'Eglise et les concordats qui eu règlent l'application, je vous charge de signifier aux ecclésiastiques de votre paroisse :

1° Que s'ils sont appelés à déposer comme témoins devant le juge laïque, ils devront, comme par le passé, s'adresser à l'autorité archiépiscopale pour obtenir l'autorisation voulue;

2° Que s'ils sont cités devant un tribunal laïque pour des causes civiles dont, selon la teneur des concordats, les juridictions épiscopales seraient seules appelées à connaitre, ils devront demander à l'ordinaire les directions convenables;

« 3° Que si le tribunal laïque procédait criminellement contre eux dans des cas autres que ceux mentionnés par la convention du 27 mars 1841, ils devront également s'adresser à l'ordinaire, et s'ils n'en ont pas le temps ou les moyens, ou s'ils craignent que quelque inconvénient grave ne vienne à naître de leur refus de répondre aux interrogatoires, ils devront arguer de l'incompétence du tribunal et protester qu'ils n'entendent en rien préjudicier au droit de l'immunité personnelle, mais qu'ils ne font que céder à la nécessité; en se prêtant ensuite à répondre, la faute ne pourra leur être imputée ;

4o Le curé ou le recteur d'une église devra opposer une semblable protestation toutes les fois qu'il sera commis quelque acte contraire à l'immunité locale;

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« 5° Si un individu ou un établissement ecclésiastique a à agir contre des individus ou des établissements également ecclésiastiques, il doit s'adresser à l'ordinaire pour les formes à suivre ;

a 6o Enfin, ces dispositions doivent être regardées comme provisoires, jusqu'à ce que le Saint-Siége ait fait parvenir les instructions ultérieures qui lui ont été demandées.

« Je ne doute en aucune façon que, comprenant l'importance de cette affaire, Vous ne déployiez tout votre zèle pour l'exacte observation de ces dispositions ; je crois donc inutile d'ajouter des recommandations spéciales; je dirai seulement que si quelqu'un venait à y manquer, je désire en être aussitôt informé.

L'heureux retour du Pape dans ses Etats devant faire naître parmi tous les catholiques, et surtout parmi les membres du clergé, la joie la plus sincère et la plus profonde reconnaissance envers la divine Providence, on adjoindra, tant à la messe que lors de la bénédiction du Saint-Sacrement, les prières pro gratiarum actione et pro Papa, pourvu que le rit le permette, pendant huit jours, dater de la réception de la présente.

« Je suis, avec les sentiments de la plus parfaite estime, votre très-affectionné frère, Louis, Archevêque.

On ne peut assez s'étonner de voir les agents du gouvernement, dans un pays où la liberté a été proclamée, suivre les errements de l'absolutisme, et persécuter un journal, uniquement parce qu'il a osé prendre le parti du droit et de la raison contre les empiétements ministériels. On ne peut assigner une autre cause aux vexations dont l'Armonia est l'objet, puisque le Resorgimento, journal protégé par les ministres, a reproduit la circulaire sans être inquiété. Seraientce les quatre lignes que l'Armonia a mises en tête de cette pièce, qui auraient excité l'ire du pouvoir? Dans tout pays où est admise la liberté de la presse, on en écrit bien d'autres sans que nul procureur du roi ou de la République croie avoir le droit de s'en mêler. Non, c'est tout simplement une persécution qui fait honneur à l'Armonia: elle montre dans le pouvoir une tendance trop manifestée déjà par tous ses actes, et qui mènera le pays plus loin qu'on ne pense peut-être.

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M. l'abbé de Mérode vient d'être nommé par le Saint-Père cameriere partecipante. Les camerieri partecipanti ne sont que quatre : Mgr Stella, le prince de Hohenlohe, et maintenant Mgr de Mérode. La quatrième place est vacante. Ils sont à tour de rôle chacun une quinzaine de service auprès du Saint-Père, et l'accompagnent au dehors. Les nations chrétiennes seront heureuses de se voir ainsi représentées, jusque dans les fonctions les plus intimes, auprès du chef suprême de la catholicité.

Nouvelles Religieuses.

ROME. Mgr Antonucci, archevêque de Társe, nonce apostolique à Turin, est arrivé à Rome le 17.

DIOCESE DE PARIS.

Aujourd'hui a eu lieu l'inauguration d'une nouvelle salle

d'asile rue de Reuilly (faubourg Saint-Antoine). Cette cérémonie s'est accomplie sous la présidence de M. le maire du 8e arrondissement, assisté de son premier adjoint et de mesdames les inspectrices des asiles.

La bénédiction a été donnée par M. le curé de l'église Sainte-Marguerite, qui, dans une sainte et paternelle allocution adressée à un nombreux auditoire, a fait ressortir les bienfaits de l'instruction primaire pour laquelle l'administration municipale s'impose de si grands sacrifices.

DIOCÈSE DE SENS.

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Ou lit dans la Fraternité, journal de l'Yonne :

Le 17 de ce mois, quatorze militaires condamnés à subir une peine disciplinaire en Afrique, se trouvaient dans la maison d'arrêt d'Auxerre. Le hasard voulut qu'au nombre des membres de la commission, de service ce jour-là à la prison, se trouvât le respectable curé de la paroisse Saint-Etienne. Entraîné à la par la loyauté de son caractère et par sa charitable sympathie, M. l'abbé Portin voulut visiter ces militaires; ses paroles paternelles eurent bientôt calmé leur exaltation, et ouvert leur âme au plus honorable repentir.

fois

Je me tromperais fort, leur dit en les quittant le vénérable prêtre, si vous restiez longtemps sur la terre de punition; avant peu, vous aurez mérité votre grâce par une conduite exemplaire et nous nous reverrons avec plaisir. A dater de ce jour, mes amis, oubliez toutes les folies politiques qui vous troublent l'esprit et vous écartent du devoir; rappelez-vous que vous êtes les défenseurs, not pas du communisme, non pas du socialisme, ou de tout autre parti, mais de la France; qu'un seul et même cri doit rallier aujourd'hui tous les enfants d'une même patrie, celui de: Vive la France!

Ces paroles produisirent à l'instant même sur les pauvres militaires une vive émotion qui se manifesta par de touchantes démonstrations. Elles devaient se graver profondément dans le souvenir de ces tristes victimes de la propagand révolutionnaire.

Le lendemain, 18 avril, M. le curé de Saint-Etienne recevait la lettre suivante, datée de Vincelles :

Monsieur le curé,

« Merci pour tous, merci pour les conseils sages et bons que vous nous avez donnés, merci pour l'obole que vous y avez jointe! Soyez auprès de la personne qui vous accompagnait, l'interprète de notre vive reconnaissance, et veuillez croire que, sous le ciel de l'Afrique, quand nous nous trouverons en face de quel que imminent danger, nous joindrons, dans nos prières, son souvenir et le vôtre au nom de tous ceux qui nous sont chers...

Vive la France!

Veuillez nous croire toujours, Monsieur le curé, vos dévoués et respectueux serviteurs,

ED. GOGET, soldat au 25° de ligne,

Au nom de tous ses camarades. ▸

DIOCÈSE DE Rouen. Avant de quitter la Normandie, où il a prêché un carême dans la ville du Havre, M. l'abbé Pintaud a bien voulu venir à Dieppe donner un sermon de charité au profit des pauvres visités par la conférence de saint Vincent-de-Paul. Son instruction a eu lieu dimanche dernier, 21 avril.

Une quête, faite par des dames, aux portes de l'église, a rapporté 563 fr. Le lendemain, lundi, M. l'abbé Pintaud a bien voulu se rendre à la réunion de la conférence dans la maison des Frères des écoles chrétiennes.

DIOCÈSE DE Toulouse. On écrit du canton de Caraman;

« Hier a eu lieu à Beauville, annexe de Cambiac, la clôture d'une mission pré

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