Mélanges d'art et de littérature

Front Cover
J. Lecoffre et cie, 1861 - 575 pages

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 479 - ... qui depuis l'a fait uniquement et tout entier. Comme elle est devenue ma femme, je m'abstiendrai ici d'en dire davantage, sinon qu'elle a tenu infiniment au delà de ce qu'on m'en avait promis , par tout ce qui m'était revenu d'elle et de tout ce que j'en avais moi-même espéré.
Page 502 - Je désirai toujours d'y retourner, et je me satisfis toutes les années et souvent plusieurs fois, et souvent des huitaines de suite ; je ne pouvais me lasser d'un spectacle si grand et si touchant, ni d'admirer tout ce que je remarquais dans celui qui l'avait dressé pour la gloire de Dieu et pour sa propre sanctification et celle de tant d'autres.
Page 470 - Sans se douter de ce qu'il fait, il atteint les dernières limites de l'art, précisément parce que l'art lui manque. A côté de cette suavité primitive et homérique que M. Sainte-Beuve a si justement signalée dans certaines pages, il y en a d'autres frappées au coin d'une sauvage grandeur qui échappe à toute règle comme à toute analyse.
Page 482 - Faire ce qui est bon et honnête par des voies bonnes et honnêtes.., où la probité et la vérité se pourraient montrer, » c'était là son système, et celui qu'un homme de sa sorte se pouvait légitimement proposer. C'était la source intarissable où il puisait les flots de sa formidable indignation contre le vice et le crime ; c'était là aussi qu'il retrempait son équité naturelle quand la haine et la colère risquaient de l'entraîner. Car il avait de l'équité, il était trop sincère...
Page 436 - Vous devez être bien persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés aussi bien par les gens d'Église que par les séculiers, pour en user en tout comme de sages économes.
Page 13 - ... l'était des créations les plus merveilleuses de l'imagination et de la foi, devient chaque jour plus nu, plus uniforme, plus pelé. On n'épargne rien : la -hache dévastatrice atteint également les forêts et les églises, les châteaux et les hôtels de ville-, on dirait une terre conquise d'où dos envahisseurs barbares veulent effacer jusqu'aux dernières traces des générations qui l'ont habitée.
Page 479 - Celle-ci était une brune avec de beaux yeux , l'autre blonde avec un teint et une taille parfaite, un visage fort aimable, l'air extrêmement noble et modeste, et je ne sais quoi de majestueux par un air de vertu et de douceur naturelle...
Page 488 - très-petit homme sans mine, mais l'honneur, la vertu, la probité et la valeur mêmes, d'une politesse si excessive, qu'elle désolait, mais qui laissait place entière à la dignité.» Plus loin, c'est le maréchal de Duras, capitaine des gardes : « Rien ne l'affecta jamais ni ne prit un moment sur sa liberté d'esprit et sur sa gaieté naturelle. Il le dit un jour au roi, et il ajouta qu'il le défiait, avec toute sa puissance, de lui donner jamais de chagrin qui durât plus d'un quart d'heure....
Page 198 - ... chrétien, et déclarer qu'il ne connaissait d'autre art que celui de faire des chrétiens ! Ce n'était ici que l'expression un peu crue d'une idée trop générale. Citons un exemple borné, mais significatif, de cette déplorable absence du sentiment de l'art chrétien. On a moulé depuis plusieurs années quelques-unes des plus belles madones de nos belles églises gothiques, entre autres celle de Saint-Denis, qui a été transportée à...
Page 480 - ... soit fait et mis anneaux, crochets et liens de fer qui attachent nos deux cercueils si étroitement ensemble et si bien rivés qu'il soit impossible de les séparer l'un de l'autre sans les briser tous deux. Je veux aussy et ordonne...

Bibliographic information