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M. l'abbé Noël, relative aux fouilles à continuer à Conteville sur le terrain du Val-des-Dunes, où les premiers travaux ont été assez fructueux pour encourager de nouvelles fouilles. Lettres de remerciments de MM. L. Prémont, Le Faverais et H. Brunner, pour leur élection de membres de la Société : les deux premiers à titre de titulaires, le troisième, à titre d'associé étranger.

M. le Président fait procéder au scrutin pour l'élection de M. Le Blanc-Hardel, imprimeur-éditeur de la Société, comme membre titulaire résidant, et de MM. Harel, substitut du Procureur impérial à Versailles, propriétaire du château de Chicheboville, et Gosselin, archiviste de la Cour impériale de Rouen, comme titulaires non résidants.-Après cette triple élection, M. le Président donne la parole à M. de Caumont, directeur de la Société, qui esquisse à grands traits une sorte d'histoire de l'archéologie en France, depuis la fondation de notre Société des Antiquaires de Normandie, dont l'influence a été incontestable sur toutes les associations archéologiques de la province, voire même sur l'ancienne réunion des Antiquaires de France, créée à Paris sous le nom d'Académie celtique, se rassemblant aux Petits-Augustins, en 1814. Les membres devenaient de plus en plus rares, et l'Académie celtique semblait s'éteindre, lorsque la fondation de la Société des Antiquaires de Normandie réveilla le zèle des antiquaires de France, parmi lesquels M. de Caumont choisit des correspondants de notre Société, qui jouissait d'un tel crédit, vers 1830, que M. Vitet, alors inspecteur général des monuments de France, la proposa pour modèle et en propageait les statuts.

Les Sociétés des Antiquaires de la Morinie, des Anti

quaires de l'Ouest et des Antiquaires de Picardie, sont des filles avouées de notre Société, dont les autres compagnies procèdent plus ou moins directement.

M. de Caumont les passe en revue, et assigne l'origine de chacune d'elles, attribuée soit à leur propre initiative, comme celle des Antiquaires du midi de la France, soit à l'exemple de la Société pour la conservation des monuments, autre fille de M. de Caumont, comme la Société des Antiquaires de l'Alsace, soit à l'influence et à la propagande des Congrès archéologiques, telles que les Sociétés de la Drôme, de Limoges, de Tours, etc.

M. de Caumont sème cette esquisse historique de traits et de détails peignant le caractère distinctif des diverses Sociétés, dont il signale les travaux les plus dignes d'attention.

Après cette communication, malheureusement verbale, qui a vivement intéressé la Compagnie en stimulant son émulation, M. le Président remercie M. de Caumont de l'enseignement que chacun a dû puiser dans ses souvenirs encourageants, et donne la parole d'abord à M. le conseiller Renault, qui résume et apprécie la Notice de M. Frère fils sur M. Charma; puis à M. Eug. de Beaurepaire, qui communique un chapitre piquant de son Histoire des Palinods de Dieppe.

M. le Dr Liégard informe la Compagnie du résultat heureux qu'ont obtenu les réclamations faites au sujet des restaurations de l'église de Rots. Le clocheton qui couvrait si malencontreusement l'escalier a disparu, et l'on a tout lieu d'espérer que les réédifications, plus en harmonie avec l'âge du monument, seront intelligemment conduites.

Le Président remercie chacun de ses communications,

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M. l'abbé Noël, relative aux fouilles à continuer à Conteville sur le terrain du Val-des-Dunes, où les premiers travaux ont été assez fructueux pour encourager de nouvelles fouilles. Lettres de remercîments de MM. L. Prémont, Le Faverais et H. Brunner, pour leur élection de membres de la Société les deux premiers à titre de titulaires, le troisième, à titre d'associé étranger.

M. le Président fait procéder au scrutin pour l'élection de M. Le Blanc-Hardel, imprimeur-éditeur de la Société, comme membre titulaire résidant, et de MM. Harel, substitut du Procureur impérial à Versailles, propriétaire du château de Chicheboville, et Gosselin, archiviste de la Cour impériale de Rouen, comme titulaires non résidants.-Après cette triple élection, M. le Président donne la parole à M. de Caumont, directeur de la Société, qui esquisse à grands traits une sorte d'histoire de l'archéologie en France, depuis la fondation de notre Société des Antiquaires de Normandie, dont l'influence a été incontestable sur toutes les associations archéologiques de la province, voire même sur l'ancienne réunion des Antiquaires de France, créée à Paris sous le nom d'Académie celtique, se rassemblant aux Petits-Augustins, en 1814. Les membres devenaient de plus en plus rares, et l'Académie celtique semblait s'éteindre, lorsque la fondation de la Société des Antiquaires de Normandie réveilla le zèle des antiquaires de France, parmi lesquels M. de Caumont choisit des correspondants de notre Société, qui jouissait d'un tel crédit, vers 1830, que M. Vitet, alors inspecteur général des monuments de France, la proposa pour modèle et en propageait les statuts.

Les Sociétés des Antiquaires de la Morinie, des Anti

quaires de l'Ouest et des Antiquaires de Picardie, sont des filles avouées de notre Société, dont les autres compagnies procèdent plus ou moins directement.

M. de Caumont les passe en revue, et assigne l'origine de chacune d'elles, attribuée soit à leur propre initiative, comme celle des Antiquaires du midi de la France, soit à l'exemple de la Société pour la conservation des monuments, autre fille de M. de Caumont, comme la Société des Antiquaires de l'Alsace, soit à l'influence et à la propagande des Congrès archéologiques, telles que les Sociétés de la Drôme, de Limoges, de Tours, etc.

M. de Caumont sème cette esquisse historique de traits et de détails peignant le caractère distinctif des diverses Sociétés, dont il signale les travaux les plus dignes d'attention.

Après cette communication, malheureusement verbale, qui a vivement intéressé la Compagnie en stimulant son émulation, M. le Président remercie M. de Caumont de l'enseignement que chacun a dû puiser dans ses souvenirs encourageants, et donne la parole d'abord à M. le conseiller Renault, qui résume et apprécie la Notice de M. Frère fils sur M. Charma; puis à M. Eug. de Beaurepaire, qui communique un chapitre piquant de son Histoire des Palinods de Dieppe.

M. le Dr Liégard informe la Compagnie du résultat heureux qu'ont obtenu les réclamations faites au sujet des restaurations de l'église de Rots. Le clocheton qui couvrait si malencontreusement l'escalier a disparu, et l'on a tout lieu d'espérer que les réédifications, plus en harmonie avec l'âge du monument, seront intelligemment conduites.

Le Président remercie chacun de ses communications,

il dit que l'heure avancée ne permet pas de faire les lectures à l'ordre du jour et lève la séance à 9 heures 45 minutes du soir.

Séance du 4 mars 1870.-Présidence de M. le baron
Le Menuet de La Jugannière.

La séance est ouverte à 7 heures 35 minutes. Après la lecture du procès-verbal, le Secrétaire signale, parmi les livres reçus :

1° Étude de la première Croisade, coup-d'œil sur l'ordre des Hospitaliers de St-Jean de Jérusalem, par M. l'abbé Le Cointe;

2o Le Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie, 1869, no 3, qui contient des études curieuses sur les Antiquités d'Amiens, et sur la Maison aux divers âges; 3o Les tombeaux de la cathédrale d'Amiens, par L. Garnier;

4° L'Opinion définitive de Daniel Huet, évêque d'Avranches, sur le père Jean Eudes, par M. de Formigny de La Londe ;

5° Catalogue raisonné des monnaies des rois de l'Égypte ancienne, orné de planches, avec introduction. L'examen de ce splendide ouvrage de numismatique est confié à la critique compétente du conservateur de notre Musée, M. Gervais.

Lettres de MM. Gosselin, Harel et Rev. H. Ollard remerciant la Société de les avoir admis au nombre de ses membres, les deux premiers comme titulaires non résidants, le troisième comme correspondant étranger. A ces remercîments, le Rev. H. Ollard ajoute l'envoi d'un fragment d'une lecture faite dans une solennité littéraire du Comté de Derby, et qui contient une appré

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