Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France: depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe; précédés de notices pour caractériser chaque auteur des mémoires et son époque; suivi de l'analyse des documents historiques qui s'y rapportent

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Joseph Fr. Michaud, Poujoulat (M., Jean-Joseph-François)
L'Editeur du commentaire analytique du code civil, 1839
 

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Popular passages

Page 321 - ... à Voltaire, lequel, au lieu de prendre la voie de la justice, estima la vengeance plus noble par les armes. On prétend qu'il la chercha avec soin, trop indiscrètement. Le cardinal de Rohan demanda à M. le duc de le faire mettre à la Bastille. L'ordre en fut donné, exécuté, et le malheureux poète, après avoir été battu, fut encore emprisonné. Le public, disposé à tout blâmer, trouva, pour cette fois avec raison, que tout le monde...
Page 323 - vous ordonne, sous peine de désobéissance, de vous « rendre à Chantilly, et d'y demeurer jusqu'à nouvel
Page 187 - Dieu nous fait la grâce de perdre encore une » pareille bataille, Votre Majesté peut compter » que ses ennemis sont détruits.
Page 157 - Madame, et mon zèle me feroit servir sous tout le monde. Mais j'aurai l'honneur de vous dire, avec la même liberté, que je ne suis pas un trop bon subalterne. Vous croirez que c'est par indocilité : non, Madame; mais je ne suis ni mon génie ni mes vues sous d'autres, à moins que je ne les compte pour rien.
Page 52 - Une action si glorieuse aux troupes de Sa Majesté et au général étoit bien propre à nous donner quelques regrets sur notre inaction ; mais on étoit déterminé à ne rien faire, et de tels regrets ne la changèrent point. On vit, sous l'autorité de monseigneur le Dauphin, et sous les yeux de trois maréchaux de France, le plus grand désordre et le plus licencieux libertinage qui ait jamais été. Toute l'armée étoit en maraude, brûlant les villages et les petites villes : un nombre considérable...
Page 45 - ... retraite. Tel fut le combat de Leuze, fort glorieux pour les troupes du Roi , puisque dixhuit escadrons en battirent près de cinquante des ennemis. La perte y fut pourtant assez égale, et la gloire fut la seule utilité qu'en retira le vainqueur. On arriva...
Page 238 - ... maintenir nos sujets dans l'obéissance qu'ils doivent au roi mineur. Ce conseil de régence sera composé du duc d'Orléans, chef du conseil, du duc de Bourbon, quand il aura vingt-quatre ans accomplis, du duc du Maine, du comte de Toulouse, du chancelier de France, du chef du conseil royal , des maréchaux de Villeroy, de Villars, d'Uxelles , de Tallart et d'Harcourt, des quatre secrétaires d'État, du contrôleur général des finances.
Page 17 - Villars qui, ayant reçu un coup d'épée au travers du corps, se retiroit mourant. Il demandoit son colonel, et l'ayant trouvé : « Êtes-vous « content de nous, mon colonel, lui dit-il? Je ne « voulois que la consolation de vous voir avant que
Page 5 - Celui qui commandoit une garde de la maison du Roi ayant refusé de quitter son poste, le marquis de Villars courut à celle de gendarmerie, et pria le commandant de lui donner vingt gendarmes, à la tête desquels il se mit, et poussa les ennemis jusque dans les barrières de la contre-escarpe.
Page 436 - Castelar n'a pas fait difîiculté de me dire : « Nous ne voulons pas que don Carlos soit exposé; « et nous le soutiendrons, ou par notre union avec « vous, que nous désirons préférablement à tout, ou « par nous unir à l'Empereur, si vous ne voulez pas « faire la guerre : mais je vous prie de ne pas le dire, « qu'après que je l'aurai déclaré moi-même. » Cependant il n'a pas rendu la lettre dont il étoit chargé, et le garde des sceaux m'a mandé de Compiègne qu'on en étoit fort...

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