rouleaux revenait fort chère, M. Philippe F. ITS DIVERS de Rouen a exposé une machine qui fait la gravure sur les rouleaux par le moyen de On écrit de Saint-Sauveur au Afoniteur : la galvanoplastie. Cet appareil fonctionne « L'Empereur vient de faire deux acquisitions dans le même genre que le-télégraphe élec- de terrain à Saint-Sauveur. Sa Majestésc propose trique : une aiguille marche sur un dessin de faire réédifier sur l'un une petite chapelle en fait sur une plaque, et par l'aimantation et ruines, connue sous le nom de chapelle de Saintla désaimantation, le dessin se reproduit Pierre, et qui est placée sur un mamelon élevé et très-pittoresque. Sur l'autre, Sa Majesté a l'insur toute la longueur du cylindre. tention de faire construire une église pour SaintLorsque les étoffes en coton sonttermi-Sauveur, à la place de celle qui existe et qui est nées, il faut les plier ; M. Chevalier, de trop petite et mal placée. Rouen, produit une machine à plier et à l'Empereur, dont la santé est excellente. L'impé « Les eaux paraissent parfaitement réussir à métrer tout à la fois; cette opération seratrice est également très bien portante. » fait avec une très grande célérité et avec - Le roi Léopold, accompagné de la famille une précision irréprochable. royale de Belgique, a rendu visite, le 29 août, Voilà donc le coton cardé, filé, tissé de au prince régente de Prusse, à Ostende. toutes les façons, imprimé, apprété, plié et - Sur la proposition du préfet, le conseil gémétré, il ne reste plus qu'à fabriquer le néral de l'Ardèche a voté l'érection d'une statue linge nécessaire dans les ménages ; nous à Boissy-d'Anglas, cet ancien président de la trouvons à cet effet les machines à coudre constituante, qui montra tant de courage lors américaines de M. Callebaut, de Paris, avec prairiai an III. de l'invasion de l'assemblée à la journée du 14" lesquelles on peut faire des poirts ordinaires et des points-arrière semblables des deaux, a été élu membre du conseil général de M. Pougeard, conseiller à la cour de Bordeux côtés de l'étoffe. la Gironde pour le canton de Confolens. Ces machines sont employées à tous les - M. le contre-amiral Page s'est embarqué genres de travaux, gros et fins; on en fait le 28 août à Marseille, sur le paquebot d'Egypte. usage pour les habits de drap, et même pour la cordonnerie et la sellerie avec une finances aurait ordonné une enquête sur la quan Un journal annonce que M. le ministre des, économie considérable, car une seule per- tité des tabacs à fumer et des cigares livrés à la sonne fait autant de travail que 10 à 12 à consommation, notamment ceux provenant des la main. Nous avons vu de la lingerie par- manufactures du Nord. faitement cousue, et nous avons la certitude - M. Nast (Henri-Jean-Nepomucene) a été que sous peu on fera de cette machine un nommé agent de change près la Bourse de Paemploi général pour coudre la lingerie ris, en remplacement de M. Henry, démissionusnelle. naire. Nous voyons toujours avec plaisir les bras On lit dans le Courrier de Nantes : L'aviso & disparaître de l'industrie, car ils pourront vapeur le Bougainville qui accomplit, cette année, ainsi être reportés vers l'agriculture, qui de faire entreprendre pendant les vacances aux pour la première fois, la tournée qu'il est d'usage en a toujours besoin. élèves do l'Ecole navale après une première' anLes combinaisons de la mécanique sont née d'étude, pour leur enseigner la partie pratiyraiment une chose admirable ; nous leur que du métier de marin, est arrivé hier à Saint Nazaire et est entré dans le bassin. Ce bâtiment, devons une grande partie du bien-être dont parfaitement disposé pour cet emploi, est maté nous jouissons, et surtout l'affranchisse-comme un navire à voiles et pourvu d'une mament de l'homme, qui remplissait le plus chine auxiliaire de 150 chevaux, ce qui permet souvent le rôle dégradant d'une bete de une double étude. Ce voyage à encore pour but, en faisant visiter somme. à ces jeunes gens les principaux arsenaux de Honneur donc aux hommes qui arrivent à France, d'Angleterre et d'Espagne, de les mettre ces découvertes précieuses, aprés de longs au courant des différents procédés employés et pénibles travaux; malheureusement ils dans chacun des ports qu'ils visitent, et des pro grès qui s'y accomplissent journellement. ne sont pas toujours récompensés comme La tournée de cette année a commencé par ils, le méritent, l'histoire nous l'a appris Cherbourg, où le Bougainville est arrivé le 5 de bien des fois. ce mois ; il en est reparti le 11. A. DE LAVALETTE. L'Académie des inscriptions et belles-lettres avait remis au concours, pour un prix à décerner en 1859, la question suivante : Déterminer les caractères de l'architecture by zantine, rechercher son origine, et faire connai - tre les changements qu'elle a subis depuis la dé-d'être en dehors du christianisme, nous signa- protestant, pièces en mains, contre ces alléga- Elle a accordé une mention très-honorable au cesse le progrès pour l'humanité. L'étude sur la rait une fois de plus, s'il en était besoin), que ja- mais les défenseurs d'une idée grande et vraie doute qu'il lui faille aborder. comme le type le plus remarquable du style by- supérieure, le portail, la vis, le transept, etc. ; ils devront aussi compulser les cartulaires et autres Le Messager de la Haute-Marne annonce mée d'Italie, d'entrer dans un café-restaurant « La belle Poésie est fille du ciel; ses ailes d'or chiffres suivants: déjeuner, 89 fr.; place, 300 fr.; Les sauterelles, dans plusieurs communes Ils se fourrent dans la chaussure, et on ne se de- (Abeille.) (1) Paris, Hachette, un vol. in-8. ** 3. HENRI, év. de Fréjus et de Toulon. .. Ło dinacteur-gérant, A. SISSON. ! SAMEDI 3 SEPTEMBRE 1859 (Nouv. Série. — 74.) L’ANI DE LA RELIGION en France, que l'Allemagne continue d’hoDu mouvement rationaliste et porer et de suivre ces tristes systèmes. On du mouvement religieux en admet aisément que la plupart des penseurs Allemagne. rejettent l'Evangile à la lueur de la raison; que les savants en masse le repoussent par Il y a dans le monde des idées d'étranges la puissance des éludes exégètiques; que la revirements qui devraient faire sérieuse- science est faite et fixée à cet égard; que ment réfléchir les créateurs de systèmes toute foi, toute croyance a disparu aux yeux empressés à proclamer immuables leurs du plus grand nombre des hommes instruits théories fragiles et leurs espérances d'un et sérieux, et que la victoire du rationalisme jour. L'Allemagne nous donne en ce mo- est aussi incontestée que possible. ment un des plus curieux exemples de l'in- Rien n'est moins fondé qu'une telle opistabilité des doctrines humaines et de la va- nion. Assurément, une partie de l'Allemanité des hypothèses. gne pouvait en être là, il y a près de dix ans Il y a quelques années, ce pays si fécond encore. Mais il n'en est plus de même auen études savantes, où la pensée solitaire jourd'hui, les esprits ont subi depuis lors aime à se perdre dans les abstractions et les une modification profonde. Les idées et les rêves, avait produit de son sein des théolo-faits ont remonté ce courant. On s'occupe giens et des philosophes qui s'étaient unis incomparablement moins de philosophie. pour renverser par sa base l'édifice de toute L'exégèse antichrétienne est descendue de philosophie et de toute religion. Les philo- ses chaires triomphales. Hégel a fait son sophes avec Kant niaient la certitude; avec temps. Strauss a joué son rôle. Fichte et Schelling, détruisaient toute vé- Certes, nous sommes loin de prétendre rité en la confondayt avec l'erreur. Les théo- qu'on n'aperçoive plus, sur aucun point, de logiens, comme Bahrdt et Paulus, tournaient vestiges des systèmes rationalistes, et qu'ils contre la Bible les propres armes qu'elle leur aient perdu toute actien et toute influence. fournissait etélevaient par l'exégèse un rem. De telles erreurs ne disparaissent pas si part, qu'ils croyaient inexpugnable, contre compiétement ni si vite, et tous les adeptes toute autorité et toute croyance. Hégel, en ne s'en vont pas avec les maîtres. Mais les identifiant la pensée et la matière, avait dit disciples se sont divisés, dispersés de toutes le dernier mot de cette philosophie. Strauss parts, et ceux qui restent encore finissent et Ewald, par la hardiesse de leurs conclu- dans les derniers excès de l'athéisme, dessions, avaient été les plus célèbres et les cendent dans toutes les aberrations révoluderniers représentants de l'école exégétique. tionnaires et tombent de plus en plus dans Le panthéisme, le rationalisme, et, par l'indifférence cu le mépris public. Le coueux, le mépris et le rejet de toute autorité rant ne porte plus de ce côté, et les esprits philosophique et religieuse se propagèrent les plus élevés de ce pays s'étonnent que dans l'Allemagne entière. Tcute la jeunesse nous nous préoccupions encore si vivement participait à ces leçons, se glorifiait de ces de questions qui ne les occupent presque enseignements, professait ces doctrines. C'é- plus eux-mêmes. tait une armée entière qui montait à l'as- Ce qui, au moment actuel, attire surtout saut de toutes les vérités admises jusque-là l'attention des érudits germaniques, ce sont par les hommes. La raison avait sousé sur les études sur les sciences naturelles ; mais les vieilles erreurs; un soleil nouveau avait celles-là même, ils ne les suivent généradissipé les antiques ténèbres. Dieu lui-mê-lement qu'à un point de vue purement me avait été renversé de son piedestal. Une scientifique; on se borne plutôt aux faits nouvelle école, sortie de ces maîtres, ne se sans chercher à les rattacher aux vérités de contentait pas de le nier; elle l'insultait, lui l'ordre moral et religieux. jetait le défi, posait l'homme en rival et le Les Allemands, dont l'esprit se perd si déclarait vainqueur. souvent dans les rêveries et les nuages, sont, On en est généralement encore à croire, en même temps, moins pressés que nous L'AMI DE LA, RELIGION. TOME 74 d'arriver et de conclure. Ils ne cherchent dépassées, et l'on exige des théologiens, an ni ne veulent trouver, dans chaque décou- moins, qu'ils respectent ce qu'ils apprenverte de l'astronomie, de la géologie ou de nent et qu'ils croient ce qu'ils enseignent, toute autre branche de leurs présentes étu- La religion a profité, à double titre, de des, un argument pour ou contre le chris- ce remarquable revirement et de ces noutianisme. Ils attendent, avec plus de patien-velles tendances. ce et moins de préoccupation immédiate, D'une part, le protestantisme, il faut le que les faits soient mieux acquis et les ré-reconnaitre, s'est relativement purifié; il sultats plus définitifs. est remonté, au moins, à la foi en JésusCe qui, surtout, a arrêté et puis ramenéen Christ ; il est revenu à la croyance des prinarrière le mouvement qui était dirigé avec cipaux dogmes du christianisme, il å retant de force et d'habileté contre le christia- vendiqué une rigueur et un zèle, excessifs nisme, ce sont les conséquences, mêmes de sans doute, mais bien préférables toutefois ces doctrines. Les dernières révolutions ont au scepticisme et à l'indifférence. ouvert les yeux à tous les hommes sages et D'autre part, le catholicisme a eu son amis du bien public. large profit de cette réaction vers les vrais On a vu qu'on marchait aux abîmes sur principes. On a senti plus que jamais que les ruines de toute société et de toute c'était lui qui était la grande école de l'aucroyance, et le bon sens, qui fait partois jus- torité, le boulevard de l'édifice social, l'arche tice des théories les plus ingénieuses, a pro- du surnaturel, le plus pur représentant de noncé un arrêt qu'on a dû suivre. la vérité et de la morale divines. Devant les Le mouvement rationaliste avait ces deux services qu'il rendait, bien des hostilités se points d'appui, la faveur du gouvernement sont arrêtées, bien des préventions se sont et l'opinion publique. tues, bien des craintes se sont dissipées. Favorisé par certains Etats, toléré au Les uns par les autres, les idées et les faits moins dans d'autres, il était devenu comme sont revenus à lui. Les conversions se sont officiel ; il dominait dans les chaires des multipliées et s'étendent chaque jour dans universités, fournissait des élèves aux fa- son sein. Les retours les plus inattendus se cultés de théologie et des ministres aux sont produits. Lui-même, au contact de la églises protestantes. lutte et du péril, a retrouvé toutes ses forces Soutenu par l'opinion publique, il fasci-et s'est renouvelé. Ses propres fidèles sont nait les esprits ardents sous prétexte d'in-devenus plus fervents et plus zélés. L'Eglise dépendance, les esprits curieux sous aspect d'Allemagne, dans ses diverses subdivid'érudition, les esprits élevés sous appa- sions, s'est rattachée plus étroitement à la rence de profondeur. chaire de Saint-Pierre, sans abandonner les Mais, au fond, dominé par le doute et les antiques usages qui font la force propre de négations, il manquait de racines ; il n'avait chacune de ses églises particulières. Les pas de vie. Inconsistant comme l'erreur, il concordats réclamés par les fidèles, con 1 ne devait ni résister à ses propres principes sentis par les gouvernements, ont resserré ni supporter ses propres conséquences. ces heureux liens. Les étudiants catholi Aussi, dès que le pouvoir et l'opinion à la ques ont plus que doublé dans toutes les fois, avertis et justement effrayés, se sont Universités qu'ils suivent. La voix des éveretirés de lui, il est tombé immédiatement ques unis étroitement avec leur clergé dans le discrédit et l'abandon. La grandeur une autorité morale et même effective que du péril a été la cause même du salut ; la les pouvoirs publics reconnaissent et resprofondeur du précipice a appelé la déli- pectent, et qu'atteste plus d'un exemple révrance. Le gouvernement prussien, qui cent. avait été le plus tolérant pour ces diverses Ce mouvement, désormais aussi certain doctrines, a été le premier à les renier et le qu’universel, reconnu par tous ceux qui suiplus énergique à les combattre. vent l'état des esprits en Allemagne, consEt aujourd'hui, personne, en Allemagne, taté d'une manière irrécusable, s'est pron'enseigne plus ouvertement l'antichristia- pagé surtout dans les provinces rhénanes, nisme. Dans les chaires des universités, dans la ville de Mayence, en Silésie et parun professeur ne serait plus admis à donner ticulièrement dans ce grand et beau diocèse publiquement de telles leçons. L'autorité de Breslau (1) où la foi a toujours été si viet le public veillent également à ce que cer-vace. Et la Confédération germanique est taines limites de discussion ne soient pas peut-être, à cette heure, le pays de toute pres mains. l'Europe où le mouvement religieux est à la qui résultent des préliminaires de Villafois le plus consolant et le plus considéra- franca, allaient se séparer, en laissant à un ble. Congrès la solution des difficultés de la siAinsi tombent, ainsi doivent disparaitre tuation. les appréhensions soulevées par les systè Suivant l'Indépendance belge, les reprémes germaniques. Ainsi s'est arrêté pour sentants de l'Autriche et ceux de la Sardaidécliner et s'éteindre cet incendie parti des foyers d'érudition d'outre-Rhin et qu'on gne n'auraient pu s'entendre encore sur la supposait devoir embraser le monde. Ainsi dénomination du nouveau royaume de Vicl'erreur, encore une fois, a été convaincue tor-Emmanuel, que le cabinet de Turin par elle-même et s'est détruite de ses pro- voudrait appeler royaume de la Haute-Ita lie, tandis qu'à Vienne on préférerait le Et ceux qui, sur le bruit fait en France nom de royaume lombardo-sarde; ni sur par les imitateurs de ces maitres étrangers, l'attribution de la Couronne de Fer et du croient encore à la puissance et aux mena- droit de conférer les ordres qui y sont attaces de leur enseignement, peuvent consta- chés, ni sur la limite du rayon des forterester ce fait : que les sophistes qui leur inspi- ses de Mantoue et de Peschiera, que l'Aurent tant de craintes, sont en retard sur triche voudrait fixer à cinq mille mètres, leurs propres doctrines et préconisent des systèmes abandonnés dans le pays même portée des canons rayés, tandis que le Piequi les a vus naître. mont n'admettrait que cinq cents mètres. Curieuse leçon sans doute et qui devrait Le Nord dit également que les pléniporemplir à tout jamais les croyants d'une tentiaires n'ont pu encore rien conclure ni inaltérable confiance ! Les disciples de Hé- rien signer. gel, de Strauss et d'Ewald n'ont pas désor- D'autre part, une feuille allemande, la mais bescin d'une autre réfutation. Vous Boersenhalle, prétend, nous ne savons d'anous effrayez, leur peut-on dire, avec l'éru-près quelles informations, que les confédition que vous avez empruntée à l'Alle-rences sont à la veille d'aboutir à une heu à magne, et l'Allemagne ne croit plus aux en reuse conclusion. seignements que vous nous donnez de sa part ! Vous nous affirmez que la cause est « On nous donne l'assurance, dit cette jugée en dernier ressort, et les juges ont feuille, que les cabinets de Vienne et de Paréformé eux-mêmes leur sentence ! Vous êtes ris étant convenus ces jours-ci de traiter la les arriérés du sophisme, les retardataires question de restauration des princes italiens de la science. Au moment où vous célébrez en dehors des conférences de Zurich et par le triomphe de vos systèmes, une nouvelle la voie diplomatique ordinaire, le traité de évolution des esprits les fait disparaitre ! paix définitif sera probablement signé à ZuVous croyez tenir l'avenir, et vous êtes déjà rich la semaine prochaine. Les ratifications le passé ; et la vérité seule, la vérité que ne se feront pas attendre longtemps. vous prétendiez détruire, demeure immua- Dans la question de restauration, il paraît ble et éternelle au milieu de vos ruines. se préparer entre les cours de Vienne BAGUENAULT DE PUCHESSE. et de Paris un compromis qui consisterait principalement pour la France à renoncer à l'idée d'un congrès; pour l'Autriche, à laisBULLETIN POLITIQUE ser au temps à opérer la restauration des princes italiens. Comme il devient de plus en plus évident que la France ne veut d'au1 septembre cune manière une intervention armée en fa veur de ces princes, et que d'autre part elle La lenteur, 'nous allions dire l'impuis- a fait à l'Autriche la déclaration rassurante ·sance des conférences de Zurich, donne qu'elle ne permettrait en aucun cas l'anlieu à toutes sortes de bruits. On a même nexion d'un Duché quelconque de l'Italie au été jusqu'à dire ces jours-ci que les pléni-Piémont, il ne reste à l'Autriche qu'à se conpoteñtiaires, reconnaissant l'impossibilité tenter provisoirement de ce résultat et à atde s'entendre pour résoudre les questions! endre avec patience les effets de l'interven |