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BIBLIOGRAPHIE PROVINCIALE. Principales publications faites dans le département de Seine-et-Marne depuis

1830:

Essais historiques et statistiques sur le département de Seine-et-Marne, par L. Michelin. 3 vol. in-8°.

Notice sur l'ancienne collégiale de Champeaux, par A. Taillandier. In-8°.

Statistique du département de Seine-et-Marne, par E. Dubarle. 1 vol. in-8°., carte.

La Forêt de Fontainebleau, poëme en 4 chants, par J.-B. Alexis Durand, menuisier. 1 vol. in-8o.

Notice sur l'origine, l'histoire et la situation actuelle du château de Fontainebleau , par M. Fontaine, architecte

du Roi.

Notice historique et descriptive de la cathédrale de Meaux, par Mgr. Allou. 1 vol. in-8°.

Pélerinage au St.-Sépulcre d'Allemagne, sur la montagne de Montjé, par J.-B.-Victor Offroy. Petit in-12.

Histoire de Provins par Félix Bourquelot. 2 volumes in-8°.

Cantique latin à la gloire d'Anne Musnier, de Provins, héroïne du XII. siècle, par Félix Bourquelot. (Extrait de la biblioth. de l'Ecole des chartes).

Notice historique et archéologique sur le prieuré de St.Loup-de-Naud, par le même. In-8°. de 28 pages.

Notice historique et archéologique sur le prieuré de Voulton, près de Provins, par le même. (Extrait de la biblioth. de l'Ecole des chartes.)

Essai d'une description géologique du département de Seine-et-Marne, par M. de Sénarmont, ingénieur des mines. 1 vol. in-8°., 232 p.

Notice sur la ville de Coulommiers, et monographie du prieuré de Ste.-Foy, de cette même ville, par Emmanuel

Paty, inspecteur des monuments historiques de Seine-etMarne, in-8°. (Extrait du Bulletin monumental, tome IX).

Le château royal du Vivier en Brie et sa sainte chapelle, par Emmanuel Paty. (Extrait du Bulletin monumental, tome XI).

Etudes historiques sur la villa royale de Chelles, par le même. 1845, in-4°.

Histoire et archéologie des Monastères de Seine-et-Marne, par le même. 1846, in-4°.

Recherches sur une Sépulture récemment découverte dans l'église Notre-Dame de Melun, par Eugène Grésy, correspondant du Comité historique des Arts et Monuments, 1 vol. in-8°. Planches.

Note sur les tombeaux et les cryptes de Jouarre, par M. de Caumont. In-8°., de 16 pages.

Manuel d'archéologie religieuse, civile et militaire, par J. Oudin. 1 vol. in-8°., 2°. édit., 1845 (1).

Histoire de la ville de Dammartin et coup-d'œil sur les environs, par J.-B.-Victor Offroy. Petit in-12.

Histoire de Melun, depuis son origine jusqu'à nos jours, par H. J. Nicolet.

Histoire et description de N.-D. de Melun, par Bernard de La Forteile. 1 vol. in-4°.

Monographie de l'Eglise de Montereau-faut-Yonne, par Alex. Teste-d'Ouet (Bulletin arc. t. II).

Histoire de Provins, par M. Opoix. Un vol. in-8°., 2°. édit., 1846.

(1) Cet ouvrage est copié presque tout entier dans le Cours d'antiquités de M. de Caumont et dans quelques autres publications archéologiques.

(Note du Comité de rédaction).

Notice sur Gargantua, par F. Bourquelot. In-8°. de

24 pages.

Notice historique et descriptive sur la résidence royale de Fontainebleau, par E. Jamin. 1 vol. in-8°., 284 pages, 2o. édit., 1839.

Emmanuel PATY.

Dictionnaire des abréviations latines et françaises, usitées dans les inscriptions.., les manuscrits et les chartes du moyen-âge, etc.; par L. ALPH. CHASSANT, bibliothécaire à Evreux, correspondant du ministère de l'instruction publique pour les travaux historiques et l'épigraphie latine, etc. Evreux. 1846.

Voici un nouvel ouvrage d'un membre de la Société française profondément versé dans la science des antiques écritures, et auteur d'une Paléographie des chartes et des Manuscrits, deux fois imprimée (en 1835 et en 1839), et favorablement accueillie. Un tel dictionnaire manquait dans la librairie paléographique, réduite sur ce point au Lexicon de Walther, publié en Allemagne dans le siècle dernier, et aux listes d'abréviations données dans les infolios peu portatifs des Bénédictins, qui proclamaient euxmêmes la nécessité d'un dictionnaire complet et portatif comme celui-ci.

Au lieu de tenter une analyse de ce livre, nous citerons plutôt un fragment du compte-rendu qu'en donnait dans le Courrier de l'Eure, l'un des inspecteurs de la Société française, M. S. de Saint-Germain :

«Le Dictionnaire des Abréviations latines et françaises se « divise nécessairement en différentes parties. Ce sont « d'abord les abréviations ordinaires et simples, plus géné«ralement usitées. Chaque lettre y est précédée de toutes « les formes qu'on lui a données à l'époque romaine et

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dans le moyen-âge. Cette catégorie est la portion capitale du Dictionnaire; elle comprend quatre-vingt-seize pages, « et près de cinq mille abréviations. Viennent ensuite les abréviations par signe initial, les abréviations numérales, les signes particuliers, les lettres conjointes ou monogrammatiques, les signes abréviatifs, les petites lettres supérieures abréviatives, suivies de quelques exemples, les sigles romains usités dans les épitaphes chrétiennes an« térieures au VII. siècle; enfin une table alphabétique de « mots latins d'une orthographe ancienne ou barbare, expliqués pour aider à l'interprétation des textes obscurcis « par ces mots ou leurs abréviations. Ce simple coup-d'œil, rapidement jeté sur l'ensemble de l'ouvrage ne peut

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« suffire pour le faire apprécier à son mérite, mais il peut « donner une idée de la patience et de l'érudition de l'au<«teur qui a consacré à cet opuscule plusieurs années de sa « vie, qui s'est fatigué la vue par l'exécution graphique des planches du Dictionnaire. Ne confiant à personne le soin « de les lithographier, M. Chassant a promené lui-même « sur la pierre sa plume fine et délicate, il s'est condamné « au travail d'un ouvrier, puisque la plus petite erreur de « dessin eût pu devenir préjudiciable à son œuvre. Il existe << tant de variantes sur une même lettre, que la moindre « altération d'un signe, ou une augmentation quelconque pouvait détruire l'autorité des exemples. Je me plais à le répéter avec le judicieux auteur du prospectus : L'exécu«tion matérielle des planches peut rivaliser avec la science qui en a réuni les matériaux. »

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Ce volume, d'un format très-portatif (l'élégant in-12 anglais), et dont quelques parties seulement ont pu être imprimées en caractères typographiques, est destiné à suivre les archéologues dans les bibliothèques et les archives, et à devenir leur rade-mecum pour l'interprétation des inscriptions abrégées et obscures. Raymond BORDEAUX.

Découverte faite au Poulduc. Mai 1846. Eu creusant près d'une chapelle dédiée à saint Julien, qui est située au Poulduc, près l'embouchure de la rivière de Quimperlé (Finistère), on a rencontré à un m. environ de profondeur, un sarcophage en plomb ayant un m. 77 c. de long, sur 65 c. de largeur et 39 c. de hauteur. Ce sarcophage diffère par sa forme des châsses ordinaires plus étroites à l'un de leurs bouts qu'à l'autre ; c'est un vrai parallélipipède.

D'après les renseignements recueillis des personnes présentes à l'ouverture du cercueil, le corps posé sur le dos avait la tête tournée vers l'orient. Les ossements, auxquels manquait la colonne vertébrale ont semblé, à M. le docteur Provost, médecin au Poulduc, avoir dû appartenir à un homme âgé.

Les objets trouvés dans le sarcophage sont :

1o. Une espèce de bouteille ou flacon de verre uni blanc et mince, ayant un ventre de 15 centimètres de diamètre, sur 12 de hauteur, surmonté d'un col allongé cylindrique étroit, de 8 centimètres de hauteur, sur un diamètre de 3 centimètres.

La partie inférieure de ce flacon contient une couche épaisse composée d'un mélange de sables, de cendres et de fragments d'ossements qui, suivant toute apparence, aura pénétré par les joints mal fermés du cercueil dont la partie supérieure s'était affaissée.

2o. Une fiole en verre, appelée lacrymatoire, contenant aussi un petit dépôt de terre noire.

3o. Les débris de deux vases ou fioles, également en verre blanc et mince, irisé, à gouleau droit et cylindrique, ornés d'anses canelées, d'une forme élégante. Ces vases avaient été brisés par la dépression du cercueil.

4°. Une petite boîte ayant douze centimètres de long sur huit de large, où la pièce du fond (la seule qui fût intacte) est un

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