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Louis Dupré. Organiste de l'église collégiale de NotreDame de Melun, en 1673.

Blasset.--Sculpteur sur bois. L'église de St.-Ayoul possède de cet artiste une œuvre très-remarquable; c'est un rétable de bois de chêne, surmonté d'un tabernacle orné de statuettes d'une fort belle exécution. Peut-être ce Blasset, mort à Provins en 1663, était-il de la famille des Blasset d'Amiens. Ambroise Dubois. · Peintre de la fin du XVI. siècle, mort en 1615. Il est connu à Fontainebleau par plusieurs de ses œuvres exécutées au château royal de cette ville. Sa tombe se trouve dans l'église du village d'Avon, petit édifice plus curieux par ses souvenirs historiques que par šou architecture.

Lemercier. On doit à cet habile architecte le magnifiqué escalier de pierre situé au fond de la cour du ChevalBlanc, dans le même château. Cet escalier, extérieur et à deux rampes, a été construit sous le règne de Louis XIII ; il s'élève à la hauteur d'une vaste terrasse située devant les appartements du premier étage.

XVIII. SIÈCLE.

Frère Romain. - La reconstruction de l'église du Chemin aujourd'hui Guermante, est due à cet architecte dominicain. Les plans et devis furent acceptés en 1707, par le sieur Paulin Prondre, seigneur du lieu, moyennant la somme de 9,600 livres. Cette église a été élevée sur une plus ancienne avec la même orientation et sans troubler les anciennes sépultures: telles étaient les conditions du cardinal de Noailles.

Nicolas Milacier. L'église de Mons possède de cet artiste une croix de bois très-curieuse, découpée à jour, chargée de fleurs de lys et de tous les instruments de la passion; on y lit la date 1735.

Joseph Royer.
Louis Guedet.
François-Blaise Fresneau.
Germain-Louis Bourgnoin.
Louis-Antoine Thomelin.
Louis-Jacques Thomelin.

Organistes de l'église collégiale de Melun, de 1703 à 1764. Les deux derniers étaient également organistes à St.-Aspais.

Boffrand. Architecte. Dans son Livre imprimé en 1745, il a représenté de trois manières différentes le château de Cramayel, qu'il dit avoir réformé dans les choses où son architecture n'était pas conforme au goût présent, entre autres dans l'inégalité des fenêtres.

Pierre Denys. Maître serrurier, auteur des magnifiques grilles de fer exécutées pour l'église abbatiale de Chelles, par les ordres de l'abbesse Louise d'Orléans.

Rochelet.

- Cet artiste a travaillé au palais de Fontainebleau, sous la direction de Maître Roux et du Primatice.

Louis Estancelin.

Sebastien Guichard.

Guillaume Barbereau.

Humbert Thibault.
Jean-Baptiste Cornuet.
François-Joseph Javelot.

Maître Jacques Gaudiveau.
Louis Gaudiveau.

Maîtres de chapelle de la collégiale de N.-D. de Melun, de 1702 à 1780.

Ces deux saintiers, père et fils, ont fondu, en 1751, la grosse cloche de la tour du Nord de l'église collégiale de N.-D. de Melun. L'inscription porte qu'elle a été nommée MarieJoséphine par Mgr. Jean-Joseph de Gergy, vicomte-archevêque de Sens, et Marie-Anne-Geneviève Fauré, épouse de messire Louis-Camille de Brunies, marquis de Larnange; enfin qu'elle a été bénite par Denis- Simon de Mauroy, chanoine de la collégiale, et fondue des fonds et deniers de la confrérie de la Ste.Vierge. Le battant a été forgé et fourni par Fouillet père, le 3 avril 1803, l'ancien ayant été enlevé pendant la Terreur.

La cloche de la tour du sud, exécutée par les mêmes fondeurs, est infiniment plus petite et se nomme Augustine. L'inscription porte L'an 1735, j'ai été bénite par Dom Philippe Ogier, prêtre-prieur des chanoines réguliers de cette abbaye royale de Notre-Dame d'Hivernaux; Jacobus et Ludovicus Gaudiveau conflaverunt me. Cette cloche a été en effet accordée pour timbre de l'horloge de N.-D. de Melun en 1797, et provenait de l'abbaye d'Hiverneaux. Maitre Isaac-Etienne Montvoysin. Architecte-entrepreneur, domicilié à Meaux. Dans un acte d'adjudication des réparations faites à la Ste.-Chapelle-du-Vivier-en-Brie, et à la maison du vicaire, en date du 1er juin 1740, il est dit avoir reçu, conformément au devis et marché, passé entre lui et l'évêque de Meaux, d'une part, 368 livres 10 sous (12 août 1740), d'autre part, 737 livres (2 nov. 1740), et enfin après la réception des travaux, par le sieur Houdet, greffier au bailliage de Meaux, une dernière somme se montant à 368 livres 10 sous. Cet Etienne Montvoysin avait présenté pour caution à messieurs les chanoines du Vivier, Louis Déon, maître menuisier à Meaux.

Dans un second marché de réparations, passé en 1750, entre les chanoines et maître Mansard, entrepreneur, j'ai trouvé les noms suivants;

Dutourteau, fondeur à Paris, reçoit la somme de 51 liv. pour avoir refondu la cloche.

Charon, maître serrurier, pour réparations à ladite Sainte-Chapelle et à la maison du vicaire, et avoir ferré la cloche, 21 liv. 16 s.

Maître Mansard, - entrepreneur, pour la couverture d'ardoise à l'église, réparations au clocher, et avoir posé ladite cloche, 218 liv. 10 s.

Fabelte, -peintre-verrier, pour réparations aux verrières, 122 liv. 14 s.

menuisier, pour une croisée et volets, 12 liv.

Mallet, recouvreur et masson, pour réparations, à la maison et aux murs du jardin, 91 liv. 1 s.

Berjot, id., pour journée de Limosins et ouvrages divers, 14 liv. 10 s.

J'ai cru devoir ajouter aux autres les noms de ces derniers artistes, dont les travaux n'annoncent certainement pas une grande distinction; mais il est bon néanmoins de recueillir le plus de documents possibles, même sur de simples ouvriers. Pierre Denys, qui n'est désigné que comme maître serrurier, n'est pas moins l'auteur de plusieurs œuvres trèsremarquables. Il sera toujours temps, plus tard, de se resserrer dans de plus étroites limites.

ORNEMENTS DE LA S-CHAPELLE-DU-VIVIER-EN-BRIE,

Présentés à la Société française, le 3 juillet 1846;

Par M. Emmanuel PATY,

Inspecteur des Monuments historiques de Seine-et-Marne.

I.

(9 Avril 1681).

Ce premier inventaire est antérieur à la réunion de cette Sainte-Chapelle à celle du bois de Vincennes; voici ce qu'il porte:

« Deux grandes aubes l'une de point de Paris et l'autre de petit point d'Angleterre, garnye de leurs amis (sic).

« Neuf aubes de grosse toille blanche,garnye de leurs amis. « Deux petites aubes de toille fort uusée.

« Trois grands aubes de toille fort uusée.

"

Cinq n'apes d'autel et deux petittes quy sont sur les petits autels.

(1) Les anciens inventaires des églises offrent toujours beaucoup d'intérêt, la Société a recommandé à ses membres de les recueillir avec soin. Nous publions avec empressement l'inventaire que vient de nous transmettre M. Paty.