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de Saône-et-Loire, envoie des « Etudes iconographiques sur quelques églises de la Bourgogne.» Ce premier mémoire contient la description de l'imagerie de l'antique cathédrale de St.-Vincent de Châlons-sur-Saône. Il est accompagné de planches intéressantes.

M. de Commarmond, de Lyon, envoye un mémoire sur 30 ou 40 inscriptions romaines nouvellement découvertes à Lyon.

L'attention de la Société se porte de nouveau sur l'église St.-Etienne-le-Vieux, à Caen, dont on réclame et dont on espère obtenir la conservation intégrale.

Sont nommés membres de la Société :
MM. L'abbé TRIDON, chanoine de Troyes.
L'abbé ROLLIN, chanoine de Metz.

De SOURDEVAL, secrétaire de la Société d'agriculture

et juge au tribunal de Tours.

M. PEREY, président du tribunal de Villefranche, auteur d'un traité élémentaire d'archéologie, est proclamé inspecteur du département du Rhône.

M. de CAIX est nommé membre du conseil.

Le Vice-secrétaire,

Raymond Bordeaux.

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Mémoires sur les antiquités de la Sologne Blesoise, par M. de la Saussaye. - 1re. livraison. M. de la Saussaye a commencé la publication de ses recherches sur la Sologne, qui, présentées à l'Académie des inscriptions, il y a plusieurs années, avaient obtenu à deux reprises, une des médailles d'or consacrées à l'encouragement des recherches sur les antiquités nationales. La première livraison comprend un aperçu des voies antiques qui traversaient la Sologne; puis une description détaillée et fort intéressante des localités situées sur la

voie antique de Tours à Bourges, et sur celle de Chartres à Bourges par Blois.

La description des urnes funéraires trouvées dans les cimetières gallo-romains de la Sologne, forme une des parties les plus intéressantes de l'ouvrage. M. Jollois avait déjà donné un très-bon Mémoire sur les sépultures de Gièvres, avec des planches très-bien dessinées. M. de Caumont en avait fait mention, d'après lui, dans le 2e volume de son Cours d'antiquités. M. de la Saussaye est entré sur les sépultures des différents cimetières comparés, dans des détails très-importants à bien connaître.

Nous citerons entre autres le pássage suivant:

« A Gièvres comme à Soings, à Neung, et dans d'autres «<localités où j'ai exploré également des cimetières antiques, « dit M. de La Saussaye, j'ai trouvé les vases funéraires à la

profondeur de 15 à 20 centimètres, dans le sable qui forme << la couche supérieure du terrain de la Sologne, et disposés généralement en groupes, plus ou moins nombreux, trèsrapprochés les uns des autres, et offrant parfois un « arrangement curieux.

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« L'urne cinéraire, proprement dite, se trouve ordinaire<<ment accompagnée de vases à col étroit, avec ou sans anses, « de coupes, d'assiettes ou patères, de clous, de médailles, quelquefois d'objets de toilette, tels que fibules ou agrafes, « boules de collier, miroirs métalliques, etc. Dans la plupart « des urnes, les plus remarquables par la finesse de la pâte ou « la délicatesse des formes, et qui avaient reçu sans doute les « cendres de personnes riches, était déposée une de ces petites « fioles de verre auxquelles on a donné long-temps le nom de lacrymatoires, et sur lesquelles les opinions ont varié depuis. Les objets en verre étaient du reste fort rares dans « le cimetière de Gièvres, et à l'exception de ces fioles, on n'y ' « a trouvé qu'une seule urne cinéraire et un seul vase ansé.

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« On a découvert plusieurs fois des urnes cinéraires qui ne << contenaient ni cendres ni ossements. Peut-être répondaient

elles à ces tombeaux appelés cénotaphes, parce qu'ils étaient « vides, pour lesquels les anciens observaient toutes les céré« monies des funérailles en l'honneur des personnes qui avaient péri au loin et pouvaient être privées de sépulture. Ils << croyaient que leurs mânes restaient errantes sur les bords « du Styx jusqu'à l'accomplissement de ce soin pieux.

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« Outre les enfouissements du cimetière, on rencontre aux « environs de Gièvres, dans différentes directions, des groupes isolés de vases funéraires qui ont dû appartenir à des sépul«<tures particulières.

Une explication raisonnée des planches qui accompagnent « notre texte développera et complétera ce que nous avons « exposé sur le cimetière gallo-romain de Gièvres. L'étude « attentive que nous avons faite des enfouissements funéraires « nous a permis d'adopter la classification générale suivante : « 1o. Urnes cinéraires; 2°. Vases domestiques ayant servi a d'urnes cinéraires; 3°. Vases accompagnant les urnes cinéraires; 4°. Objets, autres que des vases, ayant fait partie des groupes funéraires. »>

M. Jollois avait, comme nous l'avons dit, publié des figures très-intéressantes des vases de Gièvres M. de la Saussaye s'est attaché à figurer ceux qui ne l'avaient pas été par M. Jollois.

Nous reproduisons ici quelques-uns des vases figurés par M. de la Saussaye et par M. Jollois.

M. de la Saussaye a publié, dans sa première livraison, une vue du monument de Thésée (Tassiaca de la carte de Peutinger), station qui se trouvait sur la voie de Tours à Bourges. M. de Caumont avait précédemment donné une esquisse de ce monument dans son Cours d'antiquités monumentales, t. III®.

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FUNERAIRES TROUTES EN SOLOGNE,

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• On a fecouvert plusieurs fois des urnes cinéraire Content i cendres ossements. Peut-être répo ⚫elesa es umbeat appeiés cenotaphes, parce qu'ils

Tues, por espres les anciens observaient toutes le <munes des inerales en bocneur des personnes qui • per a un et peavaient être privées de sépultu content que leurs mines restaient errantes sur les ⚫on Sex jusqu'à Faccompissement de ce soin pieux.

• Contre es enfocossements du cimetière, on rencontr ⚫ acris de Gevres, dans différentes directions, des gr ⚫sues de vases fanéraires qui ont dù appartenir à des s ⚫ars partcakeres

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M. Jovis avait, comme nous l'avons dit, publié des figu res très-intéressantes des vases de Gièvres : M. de la Saussay s'est attaché à figurer ceux qui ne l'avaient pas été pa M. Jollois.

Nous reproduisons ici quelques-uns des vases figurés par M. de la Saussaye et par M. Jollois.

M. de la Saussaye a publié, dans sa première livraison, une vue du monument de Thésée (Tassiaca de la carte de Peutinger), station qui se trouvait sur la voie de Tours Bourges. M. de Caumont avait précédemment donné une quisse de ce monument dans son Cours d'antiquités mentales, t. III.

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