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royale de Lyon'; le savant docteur Mayor, de Lausanne; M. Drouet, membre du Conseil général de la Sarthe, inspecteur divisionnaire des monuments historiques; M. le marquis de La Porte, de Vendôme; M. Boutowski, conseiller au service de la Russie, attaché à l'ambassade de France; M. Bizeul, de la Loire-Inférieure; M. le C. de Chastellux, d'Avallon; M. Ch. Desmoulins, délégué de Bordeaux; M. Petit-Laffite, délégué de la Société linnéenne et de la Société d'agriculture de la Gironde; M. Mauge du Boise-des-Entes, conseiller à la Cour royale, et délégué de la Société académique d'Abbeville; M. Petit, proviseur du collége royal d'Orléans ; M. Por. cher, conseiller à la Cour, président de la Société d'horticulture; M. Lepage, docteur en médecine; M. Pelletier, professeur à l'Ecole de médecine d'Orléans; M. Gaugain, membre de l'Institut, à Caen; M. le C. de Tristan, d'Orléans; M. de Lockhart, id; M. Wasse, de St.-Ouen, délégué de l'Académie royale de Marseille; M. l'abbé de Voucoux, délégué de l'Académie d'Autun.

M. de Caumont a prononcé, comme directeur, un discours dans lequel il a tracé les travaux que doit entreprendre l'Institut et ceux qu'il devra recommander aux sociétés académiques des provinces : nous regrettons de ne pouvoir le reproduire en entier, mais il se trouve inséré textuellement dans le journal publié par l'Institut pendant sa session. En Voici seulement quelques paragraphes qui feront comprendre la marche imprimée aux travaux et le but que la direction se propose d'atteindre.

« Il importe peu, dit M. de Caumont, que l'Institut publie beaucoup ce qui importe, c'est qu'il publie des ouvrages remarquables, c'est surtout qu'il dirige et organise le travail partout; qu'il établisse entre les hommes laborieux, entre les académies, des rapports profitables; c'est encore qu'il fasse connaître leurs publications les plus importantes, et qu'il

hâte l'écoulement de leurs productions au moyen d'une publicité qui leur manque et que nous pourrons, j'espère, leur donner bientôt.

« L'Institut des provinces, en établissant de nouveaux rapports entre les Sociétés savantes espère surtout, vous le savez, les amener à travailler sur un plan uniforme, à entreprendre des travaux d'ensemble : l'Institut est effectivement une société régulatrice où l'on doit surtout s'occuper de l'organisation académique. Vous aurez donc à discuter, durant cette session, plusieurs questions qui se rattachent à cette partie importante de vos attributions.

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Depuis 5 ans, l'Institut a, par une délibération spéciale du Congrès scientifique, été chargé d'examiner les questions du programme formulé par la commission préparatoire de cette réunion. Votre bureau a dernièrement reçu communication du programme de la XIV. session : les observations auxquelles cette communication a donné lieu, ont été transmises à M. Roux, secrétaire-général du Congrès.

« Les congrès spéciaux se multiplient; c'est un puissant moyen d'action que vous ne pouviez négliger de mettre en œuvre pour la direction que vous voulez donner aux études et aux travaux utiles: vos idées ont été accueillies par toutes ces réunions, et vous vous mettez chaque année en rapports plus intimes avec elles, persuadés que l'avenir des Congrès est immense, et qu'ils sont appelés à exercer une grande influence sur les travaux scientifiques et littéraires. Votre bureau a pensé, qu'il était urgent de rattacher tous les Congrès à l'Institut des provinces, véritable régulateur de ces réunions, qu'il fallait une publication annuelle pour les lier entre elles et pour en bien faire connaître la marche et les progrès. »

M. Ch. Desmoulins, président de l'Académie de Bordeaux,

présidait la classe des sciences physiques et naturelles; la classe des arts et des lettres était présidée par M. de Cussy, assisté de M. Drouet, du Mans, et de M. Boullée, délégué de l'Académie royale des sciences de Lyon: M. l'abbé de Voucoux, délégué de l'Académie d'Autun, et M. PetitLafitte remplissaient les fonctions de secrétaires. Les quatre séances générales ont été présidées alternativement par M. de Caumont et par Mgr. Fayet, évêque d'Orléans, ancien inspecteur-général de l'Université : on a entendu dans une de ces séances une notice de M. Richelet, sur la vie et les ouvrages de M. Thomas Cauvin, ancien directeur de l'Institut des provinces, décédé le 7 janvier dernier.

Mais ce qui distingue cette session, c'est la discussion commencée sur le programme des travaux les plus utiles à recommander aux Sociétés savantes des départements, suivant leur spécialité, c'est l'indication précise du plan, de la méthode à suivre dans la rédaction de ces mémoires : les discussions qui se sont élevées, les enquêtes qui ont été commencées sur les ressources des différentes Sociétés savantes de France, ont offert un intérêt puissant; continuées comme elles le seront avec intelligence et persévérance par M. de Caumont, elles produiront indubitablement des résultats importants.

Un grand nombre d'adhésions nouvelles ont été adressées à l'Institut par les académies des départements : il y en avait même qui avaient allqué une indemnité aux membres de leur bureau, qui étaient venus les représeuter au conseil général de l'Institut.

S. M. Louis-Philippe, roi des Français, a adressé en ces termes, par l'intermédiaire de M. Camille Fain, ses remercîments au directeur pour le premier volume des Mémoires de l'Institut des provinces, dont S. M. a bien voulu accepter l'hommage.

« MONSIEUR,

« Aux Tuileries, 27 janvier 1846.

a Vous vous êtes rendu l'organe de l'Institut des provinces de France, en faisant hommage au Roi du premier volume que cette Société savante a publié. Cet hommage a été accueilli avec tout l'intérêt que le Roi accorde aux études de science et d'histoire, et S. M. m'a recommandé de vous transmettre ses remercîments pour vous, Monsieur, et pour MM. les membres de l'Institut que vous présidez. J'ai l'honneur de vous prévenir en même temps que, suivant votre désir, le recueil que vous avez offert au Roi vient d'être placé, par son ordre, dans sa bibliothèque particulière.

◄ Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération très-distinguée, « Camille FAIN. »

S. M. le roi de Bavière a exprimé, par l'intermédiaire de M. le comte de Luxebourg, son ambassadeur à Paris, ses remercîments pour l'hommage qui a été fait à sa bibliothèque de Munich, du premier volume des Mémoires de l'Institut. « S. M., a dit M. le comte de Luxebourg, dans sa lettre à « M. de Caumont, me charge de vous exprimer sa recon<«< naissance pour cet envoi : l'intérêt des matières et la par« faite érudition des recherches historiques contenues dans << ce volume ont attiré toute l'attention de S. M. et toute sa << satisfaction. >>

Séance administrative du conseil de la Société française le 14 février 1846. - Présidence de M. de la Chouquais, président de chambre à la Cour royale. Membres du conseil présents MM. de Caumont, l'abbé Varin, Lair, Hardel, Bouet, Léchaudé-d'Anisy, Bellivet, et Raymond Bordeaux, secrétaire.

M. de Caumont donne communication de la correspondance.

M. le comte de Coetlosquet écrit au nom de la commission préparatoire du congrès archéologique de France, pour faire avancer la tenue de ce congrès, parce que l'époque fixée coïnciderait avec le grand jubilé du sixième anniversaire séculaire de l'établissement de la Fête-Dieu, qui s'ouvrira le 14 juin, à Liège, où les fêtes les plus splendides seront rehaussées par la parole des grands orateurs de la chaire au XIX. siècle. MM. de Ravignan, Lacordaire, Combalot, etc., devant prêcher dans les différentes églises de Liège, M. de Coetlosquet propose de fixer la tenue du congrès immédiatement avant le jubilé, afin qu'à l'issue du congrès, ceux des membres qui désireraient assister à ce jubilé puissent s'y rendre immédiatement par les voies de communication très-nombreuses entre Trèves et Liège. conseil adopte la proposition de M. de Coetlosquet, et fixe l'ouverture du congrès au 1er. juin.

- Le

M. l'abbé Tridon, chanoine de Troyes, demande à faire partie de la Société.

M. de Caumont lit un rapport de M. Villers, sur l'église de Villiers-sur-Port, édifice dont on s'est occupé à la séance du 9 décembre dernier. Le conseil vote 150 fr. pour la conservation de cette église et approuve le projet développé par M. G. Villers.

On examine le chiffre des allocations à fixer pour le congrès de Metz. Une somme de 3,000 fr. sera votée d'après les demandes qui seront adressées des diverses parties de la France. Le conseil municipal de Metz a alloué 4,000 francs pour la tenue du congrès de la Société française.

M. l'abbé Aubert annonce qu'il a achevé la table décennale analytique du Bulletin. Il demande l'autorisation de faire imprimer ce travail sous ses yeux autorisation qui

lui est accordée par le conseil.

M. de Cissey, inspecteur de la Société pour le département

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