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est d'un beau style des premiers siècles, a été acheté, en 1844,

des héritiers de M. de la Balmondière; il provient du sol lyonnais.

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Bas-relief en marbre blanc antique, qu'on a coupé carrément pour en faire un chapiteau dans le moyen-âge.

Il reste de cette sculpture le haut du tronc d'un jeune homme à chevelure ondoyante, surmontée d'un bonnet phrygien. Trouvé à Lyon, en 1843, place de la Platière.

D

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L. VINDICIAE LVPERCAE CIVI AGRIPPINENSI FEMINAE SAN CTISSIMAE SVMMA CASTITATE PRAEDITAE QVAE VIXIT ANNIS XXIII MENSIBVS X DIEBVS VII

IVL. SVPERINIVS VICTOR PROCCONIVGI IN COMPA

RABILI QVAE MECVM VIXIT ANNIS VIII MENSIBVS IIII SINE
VLLA ANIMI LAESIONE ET SIBI VIVS PONENDUM CVRAVIT

ET SVB ASCIA DEDICAVIT

M

Le sarcophage en pierre calcaire sur lequel est gravée cette inscription a été découvert à Vaise, en 1845, dans les fondations de l'ancienne église.

No. 491. PORT. LVI.

Tête d'un roi Parthe, en grès, venant de Vienne, faisant partie du cabinet Chavernod, achetée par la ville de Lyon, en 1843.

No. 492 PORT. LVII.

D ET QUIETI AETERNAE M

FOVTI IN CL TATII VIR
AVG LVG ET NAVT ARARICOR

CENTONARIO LVG CONSIS

TENT HONORATO NEGOCIA

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Cette inscription a été découverte à Lyon, en 1839, en faisant le quai de Pierre-Scize; je la publiai dans les journaux de cette époque.

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Cette inscription a été trouvée avec la précédente et publiée avec elle.

J'ai également publié quatre inscriptions qui furent découvertes en 1836, quai de l'Archevêché, à Lyon, sur l'emplacement de la maison Mathieu.

Parmi ces quatre inscriptions, deux sont très-remarquables; elles figurent sur la même pierre, et ont été gravées en l'honneur de Julius Celsus, conseiller intime de l'empereur Antonin et de son fils adoptif.

Ces inscriptions sont aujourd'hui la propriété de M. de Belbœuf, premier président de la cour royale de Lyon, et figureront dans un recueil d'inscriptions du département du Rhône.

PORT. LVIII

M. CVRVELIVS

M. FIL ANIENS.

ROBVSTVS MIL

COHORT FAVIAE

VRBAN C. HERENNI

TESTAMENTO

SIBI FIERI IVSSIT

HP C

Inscription découverte dans les fondations de la vieille église de Vaise, en 1845; elle provient des fouilles ordonnées par le gouvernement.

No. 534. PORT. LXII.

SILVANO AVGVSTO

M. AEMILIVS

LAETVS

V STVDIIS

AVGVSTI

DICAVIT

Cette inscription brève et remarquable a été découverte à Lyon, en 1845, sur l'ancien emplacement du palais des empereurs, occupé aujourd'hui par l'hospice des Antiquailles.

Dans cette énumération, je me suis abstenu d'une foule de détails qui pourraient donner plus d'intérêt à ces monuments; j'ai dû agir ainsi, pour ne point entrer dans des développements qni trouveront leur véritable place dans la description complète du Musée lapidaire de Lyon, actuellement sous presse. Cet ouvrage, formant un volume grand in-8°, sera orné de planches gravées au burin, qui représenteront les principaux objets de cette riche collection.

Je me suis appliqué à donner une description vraie des mo

numents, en indiquant le lieu et l'époque des découvertes, ayant eu le soin de ne restituer dans les inscriptions que les lettres dont les caractères conservaient des traces certaines de leur existence, en laissant au lecteur le soin d'interpréter celles qu'une mutilation avait détruites entièrement ou rendues incertaines. J'ai déterminé la matière qui compose les objets, ainsi que leurs dimensions. Enfin, dans cet ouvrage, qui est destiné à servir de renseignements à la foule des visiteurs, j'ai cherché à me mettre à la portée de tous et je suis entré dans des détails que j'aurais négligés, si je n'avais eu à parler qu'au monde savant.

Dans cette espèce de catalogue descriptif qui servira d'inventaire et de titre de propriété à la ville de Lyon, je n'ai négligé aucun des détails qui peuvent servir à caractériser chacun des monuments en particulier. Quelques parties paraîtront peut-être minutieuses; mais pour remplir mes obligations de conservateur des musées archéologiques, il fallait me soumettre à cet ordre méthodique.

Il ne sera pas sans intérêt pour la ville de Lyon d'y trouver toutes les inscriptions éparses qui existent encore, soit dans son enceinte, soit dans le reste du département, ainsi que toutes celles dont parlent les anciens autcurs, et qui ont disparu par diverses causes. En faisant ainsi un recueil complet de toutes les inscriptions latines, depuis la plus haute antiquité jusqu'à la fin du XV. siècle, on pourra plus parfaitement, dans l'avenir, faire des démarches utiles pour accroître le Musée, en exerçant une surveillance active sur toutes celles qui n'ont pu y prendre place, à raison d'empêchements de la part de leurs propriétaires ou de la position qu'elles occupent dans certaines constructions, et dont l'enlèvement entraînerait de trop grands frais.

CHRONIQUE.

Séances générales de l'Institut des provinces de France à Orléans.-L'art. XIII du réglement de l'Institut des provinces est ainsi conçu :

⚫ Indépendamment de l'assemblée annuelle, l'Institut peut « tenir des sessions plus ou moins longues dans toutes les ⚫ villes de France qu'il aura choisies, et entendre, dans ces « réunions, des mémoires ou des communications dont les • auteurs seront étrangers à la compagnie : un réglement • particulier peut être fait pour ces séances qui sont présidées par le directeur-général ou par un membre qu'il aura choisi pour le remplacer. »

D'après cet article, l'Institut des provinces a décidé qu'il tiendrait chaque année, durant la quinzaine de Pâques, une session académique dont la durée sera de 8 jours.

Pour faciliter à tous l'accès de ces réunions, on a choisi une ville centrale celle d'Orléans. On y arrive par la Loire, de l'ouest, de l'est et du sud-est; des chemins de fer la mettent en communication avec une partie considérable de la France: elle est à peu près à une distance égale des extrémités du royaume.

L'Institut s'est assemblé pour la première fois, à Orléans, le lundi 13 avril, dans la salle de la Mairie, sous la présidence de M. de Caumont. M. Girardin, de Rouen, remplissait les fonctions de secrétaire-général. Parmi les membres qui ont pris le plus de part aux travaux, on peut citer M. le V. de Cussy, de St.-Mandé; M. Boullée, membre du bureau de l'Académie

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