Revue des deux mondes, Volume 5; Volume 89; Volume 196

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au bureau de la Revue des deux mondes., 1870
 

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Popular passages

Page 83 - Le pavillon neutre couvre la marchandise ennemie , à l'exception de la contrebande de guerre ; 3° La marchandise neutre, à l'exception de la contrebande de guerre, n'est pas saisissable sous pavillon ennemi; 4...
Page 481 - J'admire le train de la vie humaine ! Nous plumons une coquette, la coquette mange un homme d'affaires ; l'homme d'affaires en pille d'autres ; cela fait un ricochet de fourberies le plus plaisant du monde.
Page 551 - Gardonsnous de lui faire prendre en mépris ces institutions moins éclatantes, mais mille fois plus populaires, sous lesquelles nous vivons, et pour lesquelles nos pères sont morts après avoir tant combattu. N'effaçons pas tant , n'amoindrissons pas tant, n'inclinons pas tant notre monarchie de raison , notre monarchie nouvelle , représentative , pacifique ; elle finirait par disparaître aux yeux du peuple.
Page 588 - Dieu qui puisse abolir cette loi, sur laquelle le droit de votre succession est fondé ; mais vous nous permettrez aussi de croire, dans la Grande-Bretagne, qu'un prince peut renoncer à ses droits par une cession volontaire ; et que celui en faveur de qui cette renonciation se fait peut être soutenu avec justice dans ses prétentions par les puissances qui ont accepté la garantie du traité.
Page 54 - L'article 8 du règlement spécial est formel : « L'Institution de Sainte-Périne est destinée à venir en aide, sur la fin de leur carrière, à d'anciens fonctionnaires, à des veuves d'employés, à des personnes qui ont connu l'aisance et sont déchues d'une position honorable. On y est admis à partir de l'âge de soixante ans révolus. » La pension est de 850 francs, indépendamment d'une somme annuelle de 100 francs destinée à représenter la valeur du mobilier et du trousseau.
Page 561 - ... forces, toujours propre au rôle qu'on lui assigne, si ce rôle n'a rien que d'honorable; toujours supérieur au fardeau qu'on lui impose, s'il consent à l'accepter; toujours prêt au dévouement, si la conscience le commande ; l'esprit de cet homme s'élargit, ses talents s'élèvent, ses facultés se multiplient, chaque fardeau lui crée une force, chaque emploi un mérite, chaque dévouement une vertu; il devient supérieur par circonstance , universel par nécessité...
Page 87 - Le désir de contribuer à prévenir un conflit imminent, peut-être, entre deux puissances pour lesquelles il est animé de sentiments également amicaux, et le devoir de maintenir — à l'effet de mettre les droits de son propre pavillon à l'abri de toute atteinte, — certains principes essentiels à la sécurité des neutres, l'ont,* après mûre réflexion, convaincu qu'il ne pouvait, en cette circonstance, rester complètement silencieux.
Page 224 - J'ai toujours regardé la guerre entre la France et l'Allemagne comme le plus grand malheur qui pût arriver à la civilisation. Tous, nous acceptons hautement les devoirs de la patrie, ses justes susceptibilités, ses espérances; tous, nous avons une pleine confiance dans les forces profondes du pays, dans cette élasticité qui déjà plus d'une fois a fait rebondir la France sous la pression...
Page 449 - Marly après ces fâcheux événements, la fermeté du monarque fit place à la sensibilité de l'homme : il laissa échapper des larmes, et me dit d'un ton pénétré qui m'attendrit : « Vous voyez mon état, monsieur le maréchal ; il ya peu d'exemples de ce qui m...
Page 587 - ... qu'il n'est obligé de sa couronne ni à la volonté de son prédécesseur, ni à aucun édit , ni à aucun décret, ni à la libéralité de qui que ce soit; qu'il ne l'est qu'à la loi : cette loi est estimée l'ouvrage de celui qui a établi les monarchies, et qu'on tient en France qu'il n'ya que Dieu qui puisse l'abolir, par conséquent qu'il n'ya aucune renonciation...

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