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Librairie de J.-B. DUMOULIN, 13, Quai des Augustins.

AMIENS,

Imprimerie CAILLAUX, rue du Logis-du-Roi, 13.

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L'ordre du jour appelle l'installation du Bureau qui se compose, pour l'année 1868, de MM. l'abbé JOURDAIN, président; BAZOT, vice-président; VION, secrétaire-annuel, élus dans la séance du 10 décembre 1867.

M. Salmon prononce l'allocution suivante :

MESSIEURS,

Je ne puis quitter ce fauteuil que des circonstances imprévues et bien indépendantes de ma volonté m'ont fait occuper seul pendant près d'une année, sans vous remercier du bienveillant concours par lequel vous m'avez rendu faciles des fonctions qui, pour moi plus que pour tout autre, auraient présenté de grandes difficultés.

Ces remerciements, Messieurs, ne vous les dois-je pas d'ailleurs pour les suffrages qui, pendant cinq ans, m'ont maintenu à un poste dont l'amitié la plus indulgente pouvait seule me juger digne. Ce

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poste, du reste et je me hâte de le dire, dans ma pensée comme dans la vôtre sans doute, ne devait être qu'une sinécure. Vous connaissiez le zèle et l'infatigable activité du collègue que vous aviez appelé à l'honneur de vous présider et, sous son habile direction, il était naturel de penser que notre Compagnie n'avait besoin de trouver dans son Vice-Président qu'une bonne volonté un peu passive qui semblait n'avoir guère à craindre d'être mise à l'épreuve. Je n'ai pas besoin de vous rappeler les circonstances qui, en provoquant un éloignement regrettable, ont brusquement changé une situation que j'aurais voulu voir se continuer jusque la fin de notre mandat. Si je crois cependant y faire allusion, c'est pour vous remercier, Messieurs, de l'esprit de concorde et de modération qui vous a tous animés pendant les longues et importantes discussions qui ont rempli plusieurs de nos séances, discussions dans lesquelles a toujours régné la cordialité la plus parfaite et dont l'antagoniste et l'aigreur qui auraient pu si aisément s'y glisser, ont constamment été bannis.

En vous remerciant tous, Messieurs, du concours intelligent et dévoué que vous avez apporté à l'œuvre commune, je dois spécialement un témoignage de gratitude aux autres membres du Bureau qui ont bien voulu me seconder l'un en présidant, comme doyen d'ancienneté, deux séances où j'avais été dans l'impossibilité de me rendre, l'autre par le soin et l'exactitude avec lesquels il a rédigé ses nombreux et importants procès-verbaux. Je dois surtout remercier notre excellent Secrétaire-perpétuel, dont la Société se plaisait, au commencement de l'année, à reconnaître par un vote unanime de remerciements les services exceptionnels et dévoués qu'une distinction bien méritée est venue récompenser le 30 août dernier.

L'année qui vient de s'écouler, Messieurs, ai-je besoin de vous le rappeler, a été laborieuse et difficile. Vous avez montré par votre unanimité dans le dissentiment fâcheux qui s'est élevé entre la ville d'Amiens et la Société des Antiquaires de Picardie, la fidélité avec

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