fois en 1309. Aucun chemin convenable ne reliait la ville au pont de Valentré, l'ouverture en étant devenue indispensable, le roi, sur la prière des consuls, ordonna à son sénéchal de Périgord et de Quercy d'examiner cette affaire et d'accorder aux consuls ce qu'il jugerait convenable (1).

En 1313, le roi Philippe IV mande à Jehan d'Arreblaye, son sénéchal de Périgord et de Quercy, de veiller à ce que les droits de barres (2) qu'il accorde aux consuls soient intégralement payés par tous ceux qui y sont sujets (3). En transmettant cette ordonnance à Estienne Lascou, son lieutenant, et à Pierre Duval, bailli royal de la sénéchaussée de Cahors, Jehan d'Arreblaye leur recommande

(4) Archives originales. Bibl. comm. de Cahors. Manuscrits. Voyez pièces justificatives, no 3.

(2) Droit de barres. C'était le droit qu'avaient les consuls de mettre des barrières aux portes de la ville, afin de faire payer une redevance réglée suivant la nature où la quantité des denrées où des marchandises apportées.

Vers la fin du XIVe siècle on distinguait à Cahors : « Le portal des Morouls, le portal Garrel, le portal Alban, le portal Serresta, la porte Saint-Michel, portes du Pont-Neuf, barry des Soubirous, devant la porte Saint-Michel, barry del Portal-Garrel, barry de Mal-Alias, porte Neuve (Mal-Plays), barry de Piolac, barry de Lafon, barry de Labarre. » Émile Dufour, avocat. Notes sur Cahors.

(3) Archives originales. Voyez pièces justificatives, no 4.

M. Lacoste ajoute: « Le roi accorda à la ville de Cahors la permission de lever, pour la construction du pont de Valentré un droit sur le blé, le vin et autres denrées, appartenant mème au clergé, qui entreront en ville. »

(Guillaume Lacoste, Histoire du Quercy, tome IV. Biblioth. comm. de Cahors. Manuscrits.)

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