dans les temps les plus reculés, par M. Lévy; un Mémoire de M. l'abbé Cochet Sur la Seine-Inférieure au temps des Gaulois; un Épisode de la Ligue, par M. Barabé, et la Notice sur Pierre Cochon, auteur de la Chronique normande, par M. Charles de Beaurepaire. M. l'abbé Do, M. Fierville et le Secrétaire lisent le premier, un rapport sur l'Histoire du Prieuré de St.Vigor, par M. l'abbé Faucon; le second, un compterendu des Mémoires de la Société académique d'Archéologie, Sciences et Arts du département de l'Oise pour 1860; le dernier, une Note de M. Rioult de Neuville Sur un tronçon d'épée antique, recueilli à environ 300 mètres de l'emplacement où se trouvait le château-fort de Livarot, dans un herbage appartenant à son frère, le vicomte Paul de Neuville. Ces trois pièces sont renvoyées à la Commission des impressions. Séance du 7 mars 1862. Présidence de M. Demiau de Crouzilhac. OUVRAGES REÇUS DEPUIS LA SÉANCE DU 7 février. 1o. L'Union médicale, seizième année, no. 15, 6 février 1862. Paris, 1862, broch. in-8°.; 2o. Nouvelles observations sur les voûtes de l'abbaye de St.-Étienne de Caen, par M. Bouet. Caen, 1862, broch. in-8°. ; 3o. De la prose française au milieu du XVII. siècle (1643-1661). Discours prononcé à la Sorbonne le mercredi 8 janvier 1862, pour l'ouverture du Cours d'éloquence française, par E. Gandar, professeur suppléant. Paris, 1862, broch. in-8°. ; 4°. Messager des Sciences historiques, année 1861, 4. livraison. Gand, 1861; 5o. Bulletin des travaux de la Société libre d'Émulation, du Commerce et de l'Industrie de la Seine-Inférieure, année 1860-1861. 1 vol. in-8°.; 6o. Annales archéologiques, t. XXI, 3., 4., 5. et 6. livr. Paris, 1861; 7% Annuaire de l'Institut des provinces, des Sociétés savantes et des Congrès scientifiques, 2o. série, 4o. vol., 14a. de la collection. 1862. 1 vol. in-8°. ; 8°. Société industrielle d'Elbeuf: Bulletin des travaux, année 1860. Elbeuf, 1861, broch. in-8°. ; 9°. Mémoires de la Commission des Antiquités du département de la Côte-d'Or, t. V, années 1857, 58, 59, 60; 10°. L'Institut, 2c. section, janvier 1862; 11°. Bulletin de la Société archéologique de l'Orléanais; 3. et 4. trimestres de 1861; 12o. Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 4e. trimestre de 1861; 13o. Revue archéologique, mars 1862; 14°. Esquisses autographiques et biographiques, par C. Noël Lefèvre. Collection de lettres autographes de M. Grasset aîné, à la Charité-sur-Loire. Nevers, 1853, broch. in-8°.; 15°. Mémoires de la Société archéologique de Touraine, t. XII. Tours, 1860-1861, 1 vol. in-8°. Le Secrétaire, en déposant cette liste sur le bureau, signale plus particulièrement à ses collègues l'Annuaire de l'Institut des provinces, des Sociétés savantes ei des Congrès scientifiques pour l'année 1862, dont M. Lefêvre veut bien se charger de rendre compte, ainsi que les Mémoires de la Société archéologique de Touraine et de la Commission des Antiquités du département de la Côted'Or, renvoyés à l'examen : les premiers, de M. Eugène Chatel; les seconds, de M. Osmont. OBJETS OFFERTS. Par M. Le Bart, une clef forée en trèfle du siècle dernier, et un éventail républicain représentant des scènes de l'époque ; - par le Secrétaire, buit petits bronzes du Haut-Empire, recueillis dans le cimetière de l'église Ste.Basile, à Couvert, commune de Juaye-Mondaye, arrondissement de Bayeux. On en trouvera la détermination dans le prochain numéro du Bulletın. CORRESPONDance. M. L'abbé Legrand, M. Constant-Arsène Bordeaux et M. Ruprich-Robert, remercient la Société de les avoir admis au nombre de ses membres. La Société industrielle d'Elbeuf propose d'échanger son Bulletin contre celui de la Compagnie. Adopté. On ajourne jusqu'à plus ample informé une proposition analogue, faite à la Compagnie par la Société d'Émulation de Montbéliard et par la Société ecclésiologique d'Angleterre. La Compagnie, consultée sur la question de savoir si les rentes quatre et demi pour cent qu'elle a sur l'État doivent être converties en trois pour cent, autorise, sur l'avis préalable de son Conseil d'administration, le Trésorier à convertir. La discussion s'engage sur la proposition de M. le Préfet du Calvados, consistant à introduire, parmi les projets de construction qui pourraient entraîner la démolition des anciens bureaux de la Préfecture, le plan d'une salle pour les séances de la Compagnie et d'un local propre à recevoir sa bibliothèque et ses collections. Après une délibération à laquelle prennent part, outre le Président et le Secrétaire, MM. Bertrand, Lefèvre, Olivier, Théry et Gervais, la Compagnie décide: 1°. qu'elle accepte avec reconnaissance l'offre que M. le Préfet a bien voulu lui faire ;—2o. que son Musée, dont elle conservera la propriété, tout en le mettant sous le patronage du département, prendra le titre de Musée départemental de la Société des Antiquaires de Normandie; -3°. qu'une Commission composée de M. Théry, Olivier, Lefèvre et Gervais, auxquels sont adjoints de droit M. le Président de la Société et le Secrétaire, s'entendra, soit avec M. le Préfet, soit avec M. l'architecte du département, pour toutes les questions subsidiaires et les arrangements de détail à intervenir. Le Secrétaire lit de savantes remarques, de M. Ruprich-Robert, sur le système primitif de toiture de l'église Ste.-Trinité de Caen; l'Assemblée, séance tenante, en vote l'impression. Le Secrétaire, A. CHARMA. III. COMPTES-RENDUS, RAPPORTS. Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, pour 1860. Ces Mémoires se divisent en deux parties: 1o. ceux qui concernent la section d'archéologie; 2°. ceux qui concernent la section des sciences. Ces derniers sont les moins nombreux, et n'occupent qu'une petite place dans le volume; ils ne sont d'ailleurs pas de nature à intéresser la Compagnie. Il n'en est pas de même des travaux de la section d'archéologie, au premier rang desquels on trouve une Notice sur l'ancienne abbaye royale de St.-Vincent de Senlis. M. l'abbé Magne, qui en est l'auteur, raconte d'une façon fort intéressante, d'après les mss. du P. N. Quesnel, sous-prieur du couvent en 1670, l'histoire de cette célèbre maison religieuse, qui est aujourd'hui une institution libre ecclésiastique. Fondée en 1060, par Anne Jaroslaw, épouse du roi Henri Ier., l'abbaye eut à éprouver bien des vicissitudes de prospérité et de décadence, que je ne puis rappeler ici, mais qu'on lira avec intérêt dans la notice de M. Magne, jusqu'au moment où, après bien des tentatives, souvent infructueuses, de réforme, l'abbaye, alors occupée par les chanoines réguliers de St.-Geneviève, fut supprimée en 1789. Cette histoire est suivie d'une description très-savante et très-explicite de la belle église romane de St.-Vincent. Le tout est accompagné d'une vue et de deux plans faits avec le plus grand soin, et de nombreuses notes contenant des chartes et des pièces explicatives.. On remarque ensuite dans le même volume une polémique assez vive entre M. de Saulcy et M. Peigné-Delacourt sur le théâtre de Champlieu. Le premier y reconnaît un théâtre romain, approprié plus tard, sous les Mérovingiens, aux combats de bêtes sauvages, « seules «< pièces auxquelles nos braves ancêtres, les Francs, « eussent goût; » le second y voit un véritable théâtre romain, aussi parfaitement conservé que possible, avec toutes ses dépendances et tous ses accessoires. La discussion, très-animée de part et d'autre, est cependant beaucoup plus grave et plus sérieuse du côté de M. Peigné-Delacourt, et la question serait encore pendante, si M. de Caumont, dans le Congrès des Sociétés |