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signaler par des œuvres remarquables dans tous les genres; quand je considère qu'au milieu des talents de premier ordre qui la composent, l'Académie a bien voulu jeter les yeux sur moi parmi de plus dignes et associer mon nom modeste à tant de noms qu'environne une éclatante renommée, je dois proclamer, devant cette dignité académique, que c'est votre généreuse confraternité qui s'est plu à mettre le comble à ses faveurs, et je sens que j'ai contracté envers elle une de ces dettes de reconnaissance que les paroles ne sauraient rendre et qu'une vie entière peut à peine acquitter.

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PLAN DES DECOUVERTES FAITES EN 1859.

lors de la demolition des bâtiments de l'ancienne Aumône generale devenue Hôtel du Parc.

1 Restes de l'Hemicycle 2 Continuation et retour- 3 Tite de l'Hemicycle (corniche) transportie il y a quelques siècles at employée dans les fondations de quelques constructions particulières. 4 Deux bases à moulure du côté Est- 5 Autel dédié par Tiberius Genials. 6 Découverte de la base de Candelabre en Bronze.

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NORD

DE

LA COMMISSION NOMMÉE PAR L'ACADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES

ET ARTS DE LYON, POUR EXAMINER LA NOUVELLE ÉDITION

DU LIVRE DE SPON, PUBLIÉE PAR M. MONFALCON

ET INTITULÉE :

RECHERCHE DES ANTIQUITÉS ET CURIOSITÉS DE LA VILLE DE LYON, Lu en séance publique le 28 février 1860,

PAR

M. MARTIN-DAUSSIGNY.

Les études archéologiques ont pris, au sein de l'Académie de Lyon pendant ces dernières années, un développement et une importance qu'elles étaient loin d'avoir au commencement de ce siècle.

Déjà, il y a quarante ans, notre confrère Artaud se distinguait par un zèle aussi ardent qu'infatigable pour la formation du Musée lapidaire, collection unique, regardée généralement comme une de nos plus précieuses richesses. Le savant archéologue ne se bornait pas à recueillir, sous les portiques du Palais-des-Arts, ces précieux monuments de l'histoire de Lugdunum. Ses vues étaient plus nobles, plus élevées regardant nos inscriptions comme les pages éparses du livre de nos origines, en les rassemblant il s'efforçait de les expliquer.

Malgré quelques erreurs, son travail sur le musée lapidaire fut jugé digne d'une haute récompense. L'Académie des inscriptions et belles-lettres décerna l'un de ses prix annuels au fondateur de nos musées et bientôt après l'appela à l'honneur d'être membre correspondant de l'illustre Compagnie. Plus tard, l'augmentation continuelle de nos richesses

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les

épigraphiques excita l'émulation. Les auteurs anciens, recueils de Gruter, d'Orelli, de Morelli furent consultés et étudiés la science avança. Artaud n'était plus, mais ses manuscrits légués à l'Académie de Lyon étaient à la disposition de tous. On songea alors à continuer ou plutôt à refaire son œuvre qui n'était plus à la hauteur des connaissances nouvelles. Les matériaux étaient nombreux plusieurs savants entreprirent de les classer. Le résultat de cette étude nouvelle ne se fit pas attendre, M. de Boissieu écrivit son excellent ouvrage sur les inscriptions antiques, M. Monfalcon qui venait de terminer son Histoire de Lyon, publia sa magnifique Monographie de la Table de Claude, édition vraiment officielle d'un texte très-précieux et la première partie de ses Lugdunensis historiæ monumenta, Comarmond sa Description du musée lapidaire. Enfin, d'autres érudits, par des travaux d'une moindre importance, mais cependant pleins d'intérêt, éclairèrent quelques points historiques à l'aide des monuments épigraphiques récemment découverts. Les écrits de MM. Greppo, Grégorj, d'Aigueperse, Allmea et autres firent faire un pas de plus à l'archéologie lyonnaise. Leur étude sérieuse des monuments antiques, leur connaissance approfondie des usages d'une civilisation qui n'est plus, mais des traces de laquelle notre beau pays est encore rempli, leur donnait un grand avantage pour l'interprétation de nos monuments épigraphiques.

Ce mouvement remarquable, cette impulsion donnée aux travaux archéologiques qui a nécessité de la part de l'Académie la formation d'un Comité spécial, ne parait pas devoir s'arrêter. Nous en avons la preuve par les nouveaux efforts de M. Monfalcon (1).

(1) Après avoir achevé la nouvelle édition de Spon, M. Monfalcon vient de publier les seconde et troisième parties de ses Lugdunensis his

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