exerçait la profession de marchand de tissus (19 décembre 1759); >> Irieix Daumesnil, engagé volontaire le 15 mars 1794 au 22m régiment de chasseurs à cheval; >> Brigadier le 13 juin 1797 dans les guides à cheval de l'armée d'Italie; >> Maréchal-des-logis le 28 octobre 1797; » Même grade le 3 janvier 1800 dans les chasseurs à cheval de la garde des consuls; » Lieutenant le 6 mai 1800; » Capitaine le 1er août 1801; >> Chef d'escadron le 18 décembre 1805; » Major le 13 juin 1809; » Général de brigade et gouverneur de Vincennes le 2 février 1812; >> Commandant de Condé le 31 décembre 1813; >> Commandant de Vincennes les 27 mars et 8 avril 1815; » Admis à la retraite le 9 septembre 1815; » Rayé des contrôles d'activité le 1er janvier 1816; >> Commandant de Vincennes le 5 août 1830; » Lieutenant-général le 27 février 1831; >> Commandant supérieur de Vincennes le 1er novembre 1831. » Daumesnil mourut à l'âge de cinquante-six ans (17 août 1832) après avoir donné, pendant toute sa vie, l'exemple du dévouement et de l'honneur. » Deux statues, l'une à Périgueux, qui l'a vu naître, l'autre à Vincennes, qu'il a si vaillamment défendue, y ont été élevées comme gage d'une juste reconnaissance. »> M. Audierne, dans son Périgord illustré, retrace comme suit la carrière de celui dont on vient de lire la nomenclature des étapes parcourues dans les rangs de l'armée : << Daumesnil (Irieix) naquit à Périgueux le 14 juillet 1876. La fermeté de son caractère et sa bravoure militaire l'ont placé parmi les grands hommes de la patrie. A peine âgé de seize ans, il était chasseur dans le 22m régiment. La révolution favorisa son ardeur belliqueuse et le poussa rapidement dans les hauts grades militaires. Daumesnil fit les campagnes d'Espagne, d'Italie et d'Égypte. A Aboukir, il s'empara de l'étendard du capitan-pacha, et reçut un sabre d'honneur à Saint-Jean-d'Acre, où il avait sauvé la vie à Bonaparte. Il assista aux batailles d'Iéna, d'Eylau, de Friedland et d'Eckmuld. Colonel des chasseurs de la vieille garde à l'âge de trente-deux ans, un boulet de canon lui emporta la jambe à Wagram; il fut alors arrêté dans sa carrière militaire. >> Cependant, les services qu'il avait rendus ne pouvaient être oubliés l'empereur le nomma général de brigade, commandant de la Légion-d'Honneur, et lui confia la garde de Vincennes, qu'il défendit à deux reprises différentes avec une intrépidité héroïque. >> On raconte que Blücher lui ayant fait offrir un million s'il voulait capituler, Daumesnil lui répondit « qu'il dé» fendrait la place et qu'il garderait sa lettre pour servir » de dot à ses enfants. » Il ne rendit, en effet, Vincennes qu'à Louis XVIII, qui lui donna la croix de Saint-Louis et le commandement de Condé. Les événements de juillet 1830. le réintégrèrent dans ce poste d'honneur, mais il ne devait pas l'occuper longtemps. Victime du choléra, il mourut le 17 août 1832. Il était alors lieutenant-général. » N'ayant laissé en mourant qu'une modique fortune, l'on s'empressa d'ouvrir dans plusieurs endroits une souscription en faveur de Mmo Daumesnil et de ses trois enfants. Les hommes de tous les rangs et de toutes les opinions y participèrent. » Daumesnil avait été surnommé la Jambe-de-Bois. » L'inscription placée sur sa maison natale, à Périgueux, est ainsi conçue : MAISON DAUMESNIL Ici naquit le 27 juillet 1776 YRIEIX DAUMESNIL Lieutenant général des armées du Roi. Il avait été créé baron par l'Empire. Voici quelles sont ses armoiries, que l'on a oublié de placer sur le socle de sa statue, comme on l'a fait pour celles de Bugeaud, Fénelon et Montaigne, qui, toutes trois, sont ornées des écussons de ces illustres Périgourdins. Coupé le premier de sinople au cor de chasse d'or, et de gueules au signe de baron tiré de l'armée; le second, d'azur au trophée de sept drapeaux et deux fusils à la bayonnette d'argent, soutenus par deux tubes de canon, du même. Timbre. - Toque de velours noir, retroussée de contrevair, avec porte-aigrette en argent, surmontée de trois plumes et accompagnée de deux lambrequins d'argent, auxquels sont suspendus les ordres de Saint-Louis et de la Légion-d'Honneur. On sait avec quelle énergie, quel sang-froid et quel succès ce vaillant serviteur du devoir défendit contre la colère de la foule surexcitée, qui demandait qu'on les lui livrât, les ministres de Charles X enfermés à Vincennes, après la Révolution de Juillet et confiés à sa garde. TABLE DES MATIÈRES DU PREMIER VOLUME. AVANT-PROPOS... Circulaire de M. le comte DE TOULOUSE-LAUTREC, au sujet IX ΧΙ INSTITUT DES PROVINCES. Arrêté concernant la XLIm session du Congrès Scientifique. 1 3 Extrait du règlement général du Congrès Scientifique.... 6 Administration et comité d'organisation......... 6 10 Élection du président général et des vice-présidents gé- DEUXIÈME SÉANCE GÉNÉRALE... Communications de MM. HARDY, DE SAINT-OURS, DU BUR- GUET........... 42 Renseignements du SECRÉTAIRE GÉNÉRAL Sur la tenue des 43 |