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driques, comme on le voit par le plan de la grange de Perrières. Le blé était tassé dans le centre et dans un des 'bascôtés ; l'un des bas-côtés qui souvent correspondait à deux grandes portes restait libre pour la circulation, quand l'abondance des céréales n'obligeait pas à le remplir. Dans d'autres granges la circulation se faisait par la nef centrale, et l'on tassait de préférence le blé dans les bas-côtés. Quant aux façades, elles se ressemblent toutes et offrent comme celle de la grange d'Ardennes, une élévation garnie de contreforts et un grand toit couvrant la grande nef et les ailes.

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FAÇADE DE LA GRANGE D'ARDENNES (XIII. OU XIVE. SIÈCLE).

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Jamais on ne trouve de voûtes en pierre. La lumière ne provenait dans ces vastes magasins que par deux ouver

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tures, ordinairement en forme de lancettes, pratiquées dans les deux gables.

Enfin, sur les côtés il y avait une ou deux portes, et dans quelques granges les charrettes entraient et sortaient par ces ouvertures latérales.

Tous ces faits, ajoute M. de Caumont, seront démontrés dans mon mémoire et dans les tomes 2 et 3 de ma Statistique monumentale du Calvados. Les plus belles granges que je connaisse sont du XIII. ou du XIV. siècle; la grange de

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Perrières, arrondissement de Falaise paraît de la fin du XII.

La grande entrée pour les charrettes correspond à la nef centrale et les chevaux attelés sortaient par l'extrémité opposée : une petite porte près de la porte principale n'était accessible que par les gens de pied. Les colonnes monocylindriques de la grande nef portent des ogives de transition; les chapiteaux en sont ornés de grandes feuilles romanes, enfin le sommet des gables est couronné d'un antésixe de l'époque; une seule fenêtre cintrée était ouverte dans chacun des gables.

Cette grange, très-curieuse, n'a pas 100 pieds de longueur; elle est conséquemment beaucoup moins grande que celle d'Ardennes, mais peut contenir cependant, d'après le témoignage des cultivateurs, plus de 40,000 gerbes de blé. Le prieuré de Perrières dépendait de Marmoutiers, je l'ai décrit dans le tome 2o. de ma Statistique monumentale.

M. de Caumont parle ensuite des halles construites au XIII. siècle pour beaucoup d'abbayes qui exerçaient des droits de péage sur les marchés; il présente le plan, l'élévation et les détails des halles de St.-Pierre-sur-Dive; décrit celles de Cheux, de Noyers et de plusieurs autres localités : cette communication intéresse vivement l'assemblée.

Passant à l'architecture militaire, il parle des nouvelles recherches qu'il a faites sur les donjons cylindriques, et annonce de nombreux dessins de M. Victor Petit, qui viendront compléter cette monographie curieuse des donjons de transition et de ceux du XHIo. siècle. Il présente comme complément à la description faite l'année dernière, une coupe du donjon de Villeneuve-le-Roi.

M. Bouet soumet une note sur certaines flèches qui ont été établies en encorbellement sur le mur qui sépare la nef du chœur, et dont le Calvados offre plusieurs exemples.

Une des plus remarquables se voit à l'église en ruines de

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Villons, décrite dans le 1er. volume de la Statistique monumentale."

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TOUR DE L'ÉGLISE DE VILLONS (CALVADOS).

M. Bouet analyse, à cette occasion, un article dans lequel

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