qu'elle a été gravée pour le second volume de la Statistique monumentale du Calvados.

Dans le canton d'Harcourt, M. le curé de Tournebu ne connaît rien de bien intéressant, sinon les dalles tumulaires qui se trouvent dans son église et présentent la figure d'anciens seigneurs, ainsi que des inscriptions relatives à la sépulture des prieurs de Barberie et des seigneurs de Tournebu, qui ont été communiquées par M. de Franqueville.

M. de Franqueville donne quelques renseignements sur l'église de Fontaine-Halbout; il y existe des tombeaux et des

inscriptions. Il a été donné précédemment une description de cette église dans le Bulletin.

M. Léon de Labbey signale comme fort intéressante l'église de Noron, près Falaise. Bref, chacun réclame pour son clocher de prédilection le mérite de l'architecture et les droits les plus incontestables à l'allocation promise.

M. de Caumont cite successivement diverses églises de l'arrondissement, qu'il recommande à l'attention. L'intérieur fort remarquable du chœur de Quesnay va être dessiné pour sa Statistique monumentale; il a depuis long-temps fait graver la nef de Grainville-la-Campagne, qui offre des

il possède des fragments de l'église de Cintheaux, une des plus remarquables du département, le chevet de S'.-Sylvain, etc., etc. La tour de la même église a aussi été figurée pour la Statistique monumentale.

Il en est de même du château de Quilly et de tous les

monuments religieux ou civils de l'arrondissement de Falaise, méritant l'attention.

Le château de Longpré figure parmi les derniers, ainsi que plusieurs manoirs remontant à diverses époques depuis le XVe siècle jusqu'au XVIIe.

M. de Caumont demande s'il n'existe pas dans l'arrondissement quelques fonts baptismaux anciens. Il réclame contre cette manie de nos jours de les remplacer par des fonts modernes, et prie MM. les curés présents d'intercéder auprès de leurs confrères pour qu'ils soient conservés.

M. de Franqueville cite deux bénitiers dans l'église - de Tournebu. On y voit aussi un devant d'autel en verre et soie; et sur l'autel d'une des chapelles latérales, se trouve un olivier portant sur chacune de ses branches un des membres de la sainte famille. Ce groupe en terre cuite est mutilé ; peut-être est-il sorti des ateliers d'une ancienne fabrique de poterie qui existait à Barberie.

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Au moment où il est question de restituer dans l'église de Potigny un plafond pour remplacer celui qui vient d'être abattu, M. le curé de Perteville demande que la Société veuille bien décider la contestation qui s'est élevée entre MM. les agents voyers chargés de ce travail. M. Levavasseur, architecte à Falaise, donne des renseignements à ce sujet ; la voûte sera faite en bois et en plâtre, pour éviter la poussée d'une charge plus considérable.

M. le comte de Chasteigner met sous les yeux de la Société différents objets trouvés dans des grottes profondes appelées les balmes et situées dans les propriétés de M. le comte de Galbert à la Buisse, près Voiron, département de l'Isère. Ce sont des couteaux en silex, des fragments de poteries grossières ; une dent de sanglier percée, de manière à être portée en ornement, une clochette en bronze, des os et un morceau d'étoffe grossière calcinés, et enfin des vases en forme d'amphores, contenant encore de l'huile.

M. de Chasteigner rapporte aussi un fait extraordinaire de faculté germinative, signalé par M. Des Moulins. En juillet 1846, ce savant botaniste parvint à faire germer diverses graines qu'il avait trouvées dans des tombeaux, chez M. Guérault de Marcillon, département de la Dordogne, et qui devaient y avoir été déposées dans le III. ou le IV. siècle. M. de Chasteigner demande si l'on aurait des faits de même genre à signaler dans le département.

M. de Brébisson connaît très-bien cette propriété germi