importants pour la tour du château et les autres monuments de la ville. M. le maire prenant la parole fait savoir qu'une somme de 70,000 fr. avait été jugée nécessaire pour la réparation complète du château; 10,000 fr. seulement ont été accordés par le Ministre; la ville, de son côté, a voté 3,000 fr., et les travaux entrepris au moyen de ces deux sommes réunies ne pourront conduire à aucun résultat, si de nouveaux secours ne sont accordés. M. le maire signale encore les églises de Ste.-Trinité, de St.-Gervais et de Guibray, comme réclamant d'indispensables travaux. M. le curé de Guibray donne aussi des renseignements qui prouvent que, pour consolider son église, des travaux importants et de la plus grande urgence, demanderaient de prompts secours. M. de Caumont rappelle que, pour obtenir des fonds du gouvernement, les villes doivent en voter d'abord ellesmêmes. L'expérience prouve qu'on n'en obtient jamais sans ce précédent. Les églises de Falaise sont, il est vrai, classées parmi les monuments historiques, mais eu égard à la quantité des monuments de cette nature et qui s'élèvent aujourd'hui à six mille, on ne peut guère compter sur ce motif pour obtenir des sommes un peu importantes. M. Lormelet fait observer que l'église de St.-Laurent, une des plus anciennes de la ville, à son avis, et il en donne pour preuve les pierres en arête de poisson qui entrent dans sa construction et les ouvertures étroites qui l'éclairent, mérite d'avoir part aux subventions. Il désirerait que la Société voulût bien la visiter. M. de Caumont répond qu'une commission s'est déjà transportée à Guibray, a relevé plusieurs inscriptions tumulaires et continuera ce travail avec plaisir dans l'église de St.-Laurent. M. le Président parcourant ensuite l'arrondissement de Falaise, dans ses différents cantons, interpelle successivement MM. les Curés présents sur les besoins de leurs églises. M. le curé de Perteville n'a rien à réclamer. M. le curé de Jort, canton de Coulibœuf, fait observer que l'une des murailles de son église présente de profondes lézardes qui offrent du danger. Elle renferme plusieurs inscriptions tumulaires que M. de Caumont recommande de relever avec soin. Il cite aussi l'église de Courci, décrite par M. Galeron et par M. de Vauquelin, et l'église de Norrey fort curieuse et en mauvais état. M. Jandrain signale la tour de l'église de Beaumais comme une des plus anciennes et des plus curieuses de l'arrondissement; elle menace ruine et mérite d'être spécialement recommandée. M. de Caumont confirme l'importance de l'église de Beaumais qu'il a décrite dans sa Statistique monumentale du Calvados. L'église de Perrières, dépendant autrefois de l'abbaye de Marmoutiers, est réclamée par la paroisse pour être conser vée. Il serait à désirer que l'autorité voulût bien s'en occuper; elle est aujourd'hui réduite à l'état de grange, et appartient à M. l'abbé Gallot, qui s'en dessaisirait volontiers. Il existe sur ce prieuré beaucoup de documents, dit M. de Caumont, et entr'autres un manuscrit précieux qui se trouve à Poitiers, entre les mains de M. Le Cointre-Dupont. La Société serait heureuse de s'associer à cette bonne œuvre, si l'église peut être rendue au culte. M. de Caumont signale, à Sassy, un des chevets les plus élégants que l'on puisse rencontrer dans une église rurale. M. le curé de Tournebu déclare que des réparations viennent d'être faites à l'intérieur de cette église. M. de Franqueville prend aussi la parole à ce sujet, et cite diverses inscriptions comme se trouvant dans l'église de Tournebu (1). (1) Inscription placée sur la porte d'entrée du chœur à l'extérieur. QUE LA PORTE DE LA VIE ÉTER- VENT. (S. Mathieu, chap. VII. ). M. de Clock réclame chaleureusement une allocation pour l'église de Rouvres. Des réparations urgentes seraient mi st MATHIEU CHAP. VII. st. LUC. CHAP. XIII. Cette inscription a été évidemment appliquée très-postérieurement à la construction de l'égl'se. Inscription tumulaire. HIC IACET FR. DİONİSİ US FORTIN DE SURUILLE PBR. CAN. REG. ORD. S. AVGVSTINI RECTOR HUIVS ECCL ESIE. OBIT DIE IX AUGUSTI AN MDCC XXXV. REQ. IN PACE. Autre inscription tumulaire. HIC JACET FELICIS. MEMORIÆ. D. THOMAS. ROUXELIN. PRESB. CANON. REGUL. ABBA. IN. B. M. DE. UALLE. Qui. REXIT. HOSPITALE. DE. Bosco. HALBOVT. AB. AN. 1620. AD. AN. 1651. DEINDE. HAC ECCIES. nimes aujourd'hui, et plus tard deviendraient considérables. Sa flèche s'est écartée de la perpendiculaire, et son incli USQUE. AD. AN. 1675. ET ОBiт. 6. IUN. 1697. ETAT. 94. PROFESS. 77. REQ. IN. PACE. Autre inscription tumulaire. HIC JACET THOMAS. ROUXELIN. PBR. CAN. VALLENSIS. Hvivs. ECCLESIÆ. PRIOR. AC RECTOR. Qui. DIEM. EXTREMU. CLAUSIT. IV. NON. AUG. AN. SAL. M.D. C. L. XXXXI. ÆTATIS. SUÆ. LV. PROFESSIONIS. XVII. REQ. IN. PACE. Inscription gravée sur une pierretrouvée sous le maître-autel. iCY DEVANT GIT LE CORPS DE IA IACQE BENARD SR. DES HOVLLES QVI ET LE DEPROFVNDI ET VNE ORAISON 2 |