Page images
PDF
EPUB
[merged small][ocr errors][merged small]
[ocr errors][merged small]

Les événements politiques et les préoccupations qui en ont été les conséquences n'ont pas permis que le Congrès archéologique de la Société française ait eu lieu l'année dernière : c'était à Dijon qu'il devait se réunir. MM. les secrétaires-généraux ont déclaré que la session serait impossible.

Cette année (1849) la ville de Bourges recevra la Société le 1er octobre, et les séances se tiendront dans la palais de la Cour d'appel, ancien hôtel de JacquesCœur, monument des plus remarquables: des travaux importants sont préparés. Nul doute que cette session ne soit bien remplie.

Pour l'année 1848, nous n'avons donc à offrir aux membres de la Société que quelques procès-verbaux et le compte-rendu des recettes et dépenses; mais pour les dédommager, le Conseil a décidé que tous ceux qui auront acquitté leurs cotisations recevront l'Abécédaire d'archéologie de M. de Caumont, ouvrage sous presse, illustré d'un grand nombre de vignettes sur bois.

Le Bulletin monumental a paru très-régulièrement, et les événements de 1848 n'ont point ralenti le zèle des

collaborateurs; on imprime en ce moment le 15. volume de ce recueil auquel il serait à désirer que tous les membres de la compagnie pussent s'abonner.

Nous invitons les membres de la compagnie à se rendre à Bourges, le 1er. octobre, et à nous adresser les notes, mémoires, propositions, qu'ils auraient à soumettre à la Société réunie dans cette ville en Congrès archéologique,

Les Membres du bureau de la Société française pour la conservation des Monuments.

Juillet 1849.

Le 29 Janvier 1847.

Présidence de M. le Cte. DE BEAUREPAIRE, membre du conseil de la Société française.

M. le maire de Falaise avait bien voulu mettre à la disposition de la Société la belle et vaste salle de l'Hôtel-de-Ville; une réunion nombreuse y a eu lieu. Beaucoup de membres du clergé comprenant l'utilité de leur présence, dans une réunion où l'archéologie chrétienne devait occuper la première place, ont répondu à l'appel qui leur avait été fait. Ce sont MM. les curés de la Trinité, de Guibray, de S'. -Laurent, de La Hoguette, de Jort, de Perteville, de St.Martin-du-Bu, d'Aubigny, de Tournebu; M. Duval, aumônier du collége, etc. Parmi les autres assistants on remarque MM. BELLIVET, GAUGAIN, AUBERT et BOUÉ, membres du conseil de la Société française; HOUEL père et fils; Léon DUMÉNIL; GRAVELLE DES VALLÉES; HUREL, professeur; LE VAVASSEUR, architecte; DES VEAUX; MANOURY, docteur-médecin; PARIS, professeur, DE Magny, FOSSEY, D'ANGLEVILLE, Cte. DE MAUSSION BLOT BALIÈRE, DAVOIS, Léon DE LABBEY, DELANGE, docteurmédecin, Raymond DE COSTARD, LORMELET, SEVIN, BOQUET, LE BAILLY, ALLIOT, le C. DE ROBILLARD FORGET, professeur; B". DE CLOCK, LAINÉ DE NÉEL, etc., etc.; plusieurs dames ont aussi voulu apporter leur gracieux concours à la solennité de cette réunion.

[ocr errors]
[ocr errors]

A une heure, M. le Cte. de Beaurepaire, président; MM.

Le Clerc, maire de Falaise; Périaux, curé de la Trinité; le B". de La Fresnaye, Charles Morel, de Brébisson, le Cte. Alexis de Chasteignier, de Caumont, Gaugain, et de Glanville, remplissant les fonctions de secrétaire, prennent place au bureau.

M. le président ouvre la séance par le discours suivant :

MESSIEURS,

« La Société française pour la conservation des monuments et la ville de Falaise m'ayant accordé la noble fonction de leur faire ici les honneurs l'une de l'autre, je crois ne pouvoir mieux m'acquitter de ce précieux devoir, qu'en vous montrant combien le choix fait de notre cité pour siège de la présente session offre d'à-propos, et de motifs d'un favorable et fécond accueil.

« La Compagnie trouve dans ces murs le foyer d'inspirations, dignes, les unes de prendre place dans ses Annales, les autres d'être restées dans ses souvenirs. Le directeur et fondateur de la Société française, et de tant d'autres institutions chères aux sciences, aux lettres et aux arts utiles, a suivi ses premiers cours publics, s'est initié à la vie de l'étude, dans le collège de Falaise ; il y a eu pour condisciples et pour futurs émules dans la voie du bien, des hommes répandus aujourd'hui sur toute la Normandie où ils forment, loin les uns des autres, mais rapprochés par le lien commun des souvenirs et des affections classiques, une sorte de confrérie qui se distingue et se révèle par un signe commun par l'image qu'elle montre à nos yeux du maître vénérable (1) dont la renommée de talent, de savoir et de vertu, l'avait attirée en ces lieux. Nous voyons aujourd'hui ce pieux et émérite chef

(4) M. l'abbé Hervieu.

[ocr errors]
« PreviousContinue »