› construction actuelle, si ce n'est qu'on n'y avait » point encore placé le petit Belfroy, et que la fausse » porte avec la bascule était placée en droiture de cette principale porte et non tournée au nord › comme elle l'était avant 1741.

33. » La porte de Bourgogne ou de Croncels » existait aussi à cette époque; l'esplanade qui se » trouve en avant était fermée par un fossé que » traversait un pont avec bascule. Près de là est un » terrain qui est appelé Port de Croncels, borné au » levant par la Seine et au midi par la Vienne, » c'est-à-dire l'angle formé par la rencontre des » deux rivières.

34. » Enfin la porte de la Tannerie était extrê » mement basse et dominée par le rempart, qui » n'avait pas en cet endroit une plus grande éleva❤ » tion que dans ses autres parties; il n'est pas » besoin de dire que le fort ou la tour Boileau n'est » pas indiquée sur ce plan, puisqu'elle ne date que » du règne de François I". »

AVIS

SUR LA CULTURE DE PLUSIEURS LÉGUMINEUSES.

UNE notice sur la culture du pois d'hiver, de la vesce à une fleur (vulgairement jarouffle), d'une 3o légumineuse, sous le nom de Jarosse, fait partie du 21 N° des Mémoires. M. du Preuil, qui en est l'auteur, démontre tous les avantages que procurent ces fourrages, qu'on obtient si facilement des sols calcaires les plus médiocres. Soit qu'on les convertisse en fourrages secs, qu'on les fasse consommer sur place par les troupeaux, ou qu'on les enfouisse en pleine fleur pour servir d'engrais, ils peuvent concourir puissamment à l'amélioration de nos terres crayeuses de Champagne. Ces renseignemens sont les fruits d'une expérience très-éclairée. L'auteur, toujours animé de l'amour du bien public, qui est le mobile de son zèle bien prononcé pour le perfectionnement de notre agriculture, a envoyé en septembre dernier un hectolitre et demi de graine de pois d'hiver, pareille quantité de jarouffle, et a promis, pour 1827, de la semence de jarosse pour propager la culture de ces plantes fourragères dans le Département de l'Aube. Ces graines, étant arrivées

à l'époque de les confier à la terre, n'ont pu devenir l'objet d'une distribution; elles ont été remises à l'un des Membres de la Société, à la charge de les rendre pour être distribuées en août de la présente année. Malgré l'hiver rigoureux que nous avons éprouvé, elles ont complètement justifié l'espérance que l'on en avait conçue, et elles promettent une bonne récolte. Une note mise au bas de la 21° page du N° des Mémoires ci-dessus rappelé, contient l'offre aux habitans du Département qui voudront essayer de cette culture, de leur remettre de la graine. On renouvelle cette offre en rappelant que ces graines doivent être semées dans le courant de septembre et qu'elles peuvent succéder avec avantage à un froment en donnant un labour aussitôt l'enlèvement de la récolte : c'est un utile alternat entre deux céréales. On peut donc demander de la graine de l'une ou de plusieurs de ces légumineuses à l'adresse de M. DUBOIS, Secrétaire perpétuel, rue du Bourg-Neuf, à Troyes. Les premières demandes arrivées seront les premières remplies.

EXTRAIT DE LA REVUE ENCYCLOPÉDIQUE.

Charrue à pied et sans avant-train, avec deux socs sur la même ligne.

ON apprécie de plus en plus les avantages de la charrue à pied et sans avant-train, perfectionnée par les soins de M. Devals.

Le perfectionnement consiste,

1° En ce que la charrue est beaucoup plus longue, ce qui la fait mieux aller, lors même qu'elle n'a qu'un soc;

2o En un second soc, posé en avant du grand, précédé d'un petit coutre, qui s'ajoutent et s'ôtent à volonté, et dont l'effet est d'enlever les herbes, les chaumes, les fumiers et une légère couche de terre, pour les enfouir dans le fond de la voie, où ils sont sur-le-champ recouverts par le grand soc, aussi précédé de son coutre.

L'effet de cette disposition est,

1° Qu'après le passage de la charrue, on ne voit plus aucune trace d'ordures dans la terre la plus sale e;

2° Que la terre qui a produit est placée dans le fond, et que celle de dessous qui a reçu, par l'effet du précédent labour et des pluies, la plus grande partie de l'engrais, est ramenée à la superficie et se trouve, pour ainsi dire, vierge et très-propre à recevoir la semence ;

3° Que la terre, remuée deux fois par l'effet d'un seul labour, est bien plus divisée et ameublie. On assure qu'elle n'exige que deux forts chevaux.

DE L'IMPRIMERIE DE SAINTON, FILS, A TROYES.

1

DE LA

SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, SCIENCES

ET ARTS

DU DÉPARTEMENT DE L'AUBE.

N. 23.

wwwwww

www

III. TRIMESTRE de l'année 1827 (31 Août).

mmmmm

mmmmmmmmmmmmmmm

NOTICE

Lue à la Société d'Agriculture, Sciences et Arts du Département de l'Aube, par M. DELAPORTE, Pharmacien.

MESSIEURS,

EN acceptant une place dans la Commission de

chimie que vous avez instituée au sein de cette Société, je vous ai fait pressentir combien il me serait difficile de répondre à votre confiance, à cause