CORRECTIONS ET ADDITIONS Ajouter ce qui suit à la page 9, après les mots : un reste de monument funéraire, etc. : Sur la face Est de la tour, un peu au-dessous et à gauche de la baie, une plaque de marbre blanc porte l'inscription suivante, renversée et difficile à lire, même avec une lunette. Cependant, nous croyons la reproduire exactement : ACALPVRNIOP ANNORX MESVI TROPHIMFILIOP FECITETS A A(lius) ou A(elius) Calpurnius, enfant de dix ans et six mois, Trophim(us) ou Trophini(us), a élevé (ce monument) pour (son) fils et pour (lui) ou pour les (siens). Noyon donne cette inscription, dans sa Statistique du Var; Corlone, dans son Épigraphie, p. 39, no 36; Tisserand, dans son histoire d'Antibes, chap. IV, pag. 32 et 33, et l'Annuaire du Var, 1827, pag. 82. M. Ed. Blanc la rapporte également dans la première partie de son Epigraphie antique des Alpes-Maritimes, mais, il ajoute un point après chaque mot et un C, à la fin de la seconde ligne, qui n'existent pas sur le marbre Il fait en outre observer que Carlone, place à tort l'inscription sur l'un des murs du vieux château d'Antibes; mais, à son tour, il commet une erreur, en la signalant sur la face Sud de la tour qui nous occupe, tandis qu'en réalité, comme nous venons de le dire, elle se trouve sur la face Est de ce dernier monument. - Page 61 (n. 2). Dans le n° 29 de la Revue épigraphique du midi de la France, . II, p. 40, n. 484, M. Allmer publie ainsi le petit autel votif à Hercule, trouvé à Fréjus : HERCLI GERMANI CIANORV m V.S L. M Q V A.. I... Herculi vexillati[o] Germanic]ianoru[m] v(otum) s(olvit) libens) merito)... L'interprétation proposée par M. Allmer nous paraît bonne. De notre côté, nous avions songé aussi à voir tout d'abord dans ce petit monument un ex-voto élevé par une vexillatio, mais les dimensions si exiguës de l'autel, la façon sommaire dont l'inscription est gravée nous avaient fait renoncer à cette opinion. Nous avions peine à croire, en effet, qu'une vexillatio représentant un certain nombre d'hommes ait élevé à Hercule un monument si mesquin, dans un pays où la pierre et le marbre abondent, et que l'inscription ait été si négligemment tracée. Nous renvoyons le lecteur aux éclaircissements donnés par le savant directeur de la Revue épigraphique du midi de la France. En ce qui concerne l'âge de l'inscription, nous ne pouvons nous associer à ses conclusions. Les caractères sont tracés à la pointe et appartiennent à l'écriture cursive. Si on veut bien. comparer les lettres du petit autel de Fréjus (voir notre dessin, p. 62) avec les lettres semblables des inscriptions de Pompei (voir le Corp. inscr. lat., vol. IV, pl. 1), on sera facilement convaincu que rien ne s'oppose à l'attribution au 1er siècle. Page 113, ligne 27 (n. 41).—Ajoutez: Kaibel, Epigrammala graeca ex lapidibus conlecta, p. 235, n. 579; W. Fröhner, Kristische Analekten, p. 23, n. 21. Page 133, ligne 9 (n. 65). Ajoutez: « Près de la a caranque d'Antéa il y en a deux autres, celle de « Saint-Barthélemy et celle d'Aurèle dont le nom dérive « de la voie Aurélienne qui y passait. Non loin de cette << dernière se trouve une tour... [qui] n'offre rien de rare «< ni d'ancien... A une petite distance de cette tour, et << toujours sur le chemin Aurelian qui est, j'ose dire, « impraticable, on trouve une pierre milliaire avec « cette inscription. » GARCIN. Page 188. A la bibliographie du n. 141, ajoutez : Chaulieu, Mémoires sur diverses antiquités du département de la Drôme, p. 96 (d'après Chorier). Page 202, ligne 16-17. Au lieu de : Secund(a), lisez : Secund(anorum.) TABLE DES MATIÈRES Liste générale des membres de la Société française Compte des recettes et dépenses. Séance générale à Fréjus, visites et excursions. Les tours carrées d'Antibes et leurs inscriptions, par 24 38 219 223 234 240 Note sur les édifices religieux de Jersey, par M. de 339 Un voyage de Compiègne à Coutances en 1482, par 353 La céramique dans le Calvados. Atelier du Molay, - Note sur une inscription d'Antibes, par MM. Mougins 380 |