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si foret colatum. » (P. 75.)-« Corpus Xpisti, licet esset sub clavi, in una custodia lotoni rotonda, involutum in uno pagno siriceo antiquo, tamen dict. Corpus erat frustratum et in fondo custodie miscicule quamplurime reperte sunt et fuit cendale seu pagnus combustus. » (P. 76.) — « Corpus Xpisti, licet esset sub clavi, tenebatur in una modica custodia et integre non potest custodiri set per frustra, eciam in pagno in quo dict. Corpus Xpisti involutum erat invente sunt quamplurime miscicule.» (P. 76.) - a Reperit Corpus Xpisti in quodam armario retro altare cum sera et clavi, set minus honeste quia Corpus Xpisti erat in quodam cofino involutum in pagno canapino maculato et inhonesto, et dictus pagnus fuit combustus eodem instanti. » (P. 78.) << Corpus Xpisti tenetur sine serratura in quadam archa, positum in pluribus frustris. » (P. 87.) — « Reperit Corpus Xpisti positum in pluribus frustris propter artationem custodie. » (P. 89.) - « Corpus Xpisti, licet foret sub sera et clavi, custodiebatur in quadam bustia rotonda sine aliqua involutione et dict. Corpus Xpisti recipientibus est periculum quia sapor dicte bustie vomitum provocat. » (P. 93.) — «< In Corpore Xpisti una tantum administratio et quarta pars alterius et mice parve.» (P. 93.) - « Corpus Xpisti erat infra bustiam parvam de cupro et in pagno de serico, sed bustia erat perforata desubtus et pagnus siriceus etiam foraminatus; tenebatur Corpus Xpisti in una cassa fustea parva, sed ponebatur infra seram: ordinatum est quod a latere dextro altaris fiat armarium infra murum, foderatum de postibus, et ibi teneatur Corpus Xpisti.» (P. 96.)

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<< Corpus Xpisti tenetur in una parva caysia fustea super altare, licet dicta caysia sit clausa clave. » (P. 96.)« Corpus Xpisti est et tenetur in uno armario

facto de manibus super altare, quod non claudit cum clave; crisma etiam ibidem.» (P. 97.)- « Tenetur Corpus Xpisti in quadam cassicula fustea super altare que sera firmata erat, et infra capsam erat panus albus ubi involutum erat Corpus Xpisti; interrogatus curatus quare non tenebat Corpus Xpisti in tali loco quod cassa non posset deferri, respondit quod non est diu quod capsa super altare fuit combusta et quod jam de novo facta est alia, nondum tamen sera firmatur.» (P. 99.)

<< Reperi Corpus Xpisti divisum in quatuor peciis et erant IIII hostie sic divise, propter parvitatem bustie, ubi debebatur teneri dict. Corpus. » (P. 101.) - « Corpus Xpisti indiget cacsa fustea, que ponatur super altare.» (P. 105.) « Custodia cum maxima difficultate apperitur propter deffectum clavis. » (P. 111.)

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Je ne puis me dispenser de dire un mot de l'exposition du Saint-Sacrement. D'après une miniature du XVI siècle qui figure dans un livre d'heures de la bibliothèque de l'Arsenal, à Paris, un troisième cierge s'ajoutait, comme pour le Sanctus, aux deux requis pour la messe.

Voici trois textes relatifs à l'exposition.

On lit dans le cartulaire de l'église Saint-Jacques, à Tournay « Lesdits maîtres (du luminaire) seront tenus de mettre tous les ans une chandelle de cire devant le pitieux corps de Jésus-Christ, laquelle sera allumée la nuit du Sacrement, tantost que il sera mit sur l'autel que lors on fesoit devant le crucifix (de l'arc triomphal) et depuis l'an 1513, à la moyenne (milieu) du cœur. >>

Une fondation de l'an 1373 porte : « Et excepté et hormis tant seulement les octaves du Saint-Sacrement que ladite candelle ardera el sera mise sur un candeler pour cose que adies le bactins est chacun an sachiés

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amont pour le empeschement qu'il donneroit au SaintSacrement et les joyaux que mis y sont. » (Cloquet, Monogr. de l'église Saint-Jacques, à Tournay, p. 155.)

«Par son testament olographe du 24 mai 1680. Étienne Nuguet donna 4,000 livres à l'hôpital d'Autun....., et aux religieuses 400 livres pour fondation d'une procession à perpétuité chacun an, au jour saint Roch, à l'issue de vêpres, pendant laquelle on devoit chanter les litanies, avec exposition du Saint-Sacrement, etc., et les religieuses seraient tenues de fournir jusques à quatre douzaines de cicrges, à six la livre. » (Mém. de la Soc. Éduenne, nouv. sér., t. VIII, p. 417.)

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XVI.

Le rituel de Saint-Martin de Tours, qui date de l'an 1206, dit dans sa rubrique que, à vêpres, pour le premier de l'an, on allume les cierges qui sont devant l'autel du fond, puis que l'on va à la sacristie chercher le chantre pour le conduire au chœur: « In festo anni novi, classico sonante vesperas, ecclesiæ captores (custodes?) accendunt candelas ante altare de pariete, post veniunt ad cameram, ad querendum cantorem, qui ducitur in chorum. » (P. 14.)

Dans un vitrail de la cathédrale de Clermont (XIII° siècle), on voit, au-dessus d'un autel, deux bassins concaves (comme des coupes sans pied), suspendus par trois cordes rigides à une tringle horizontale, que deux chaînes, disposées en triangle, rattachent à une chaîne descendant verticalement de la voûte.

J'emprunte trois textes aux Monumenta Boica: 1233. <«< Ut coram principali altari nonnisi cerea sive de oleo in

futurum habeantur luminaria. >> 1253. « Ut perpe

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tuo... ante altare publicum die noctuque lumina ardeant nec deficiant. >> 1365. « Ad aram templi mediam

lampas perpetua ardeat. »>

<< Item quatuor bacinos de argento qui ponuntur ante majus altare in magnis festivitatibus pro quatuor cereis. » (Inv. de la cath. d'Angers, 1297.)

A Assise, dans une fresque de Giotto (XIV° siècle), saint François est agenouillé devant un autel, où il n'y a qu'une seule croix, petite et élevée sur un pied. En avant pend une espèce de cage, garnie de lampes de verre.

L'Inventaire de Charles V nous fournit trois textes pour l'an 1379: « Item, douze chandeliers d'argent blanc, en façon de plaz, à pendre aux chappelles, aux bonnes festes, et sont à chesne, pesant environ, pour cause de la cire, neuf vings six marcs. » (n° 1583.) « Item, ung bassin d'argent, avec la chesne, à mectre lampes; pesant cinq marcs et demy.» (N° 2151.) << Item, un bassin d'argent pour mectre une lampe, pareil de ceux des autres chappelles des maisons du roy.» (No 2330.)

Le testament de Louis duc d'Orléans, daté de 1403, mentionne: «< Un bel chandelier pendant (1), en telle

(1) Ces chandeliers pendants prirent plus tard le nom de lustres.

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En 1605, Raymond de Forgues, chevalier, agissant au nom du duc d'Epernon », commande à « Albert Diades, émailleur du roi..., deux lampes en forme de chandeliers, à pandre au planché, de pareille façon que ceux qu'il a cy devant faict pour le Roy, non toutefois de cuyvre, mais de bois doré d'or de feuilhe et garny de cristal de veyre. (Bull. de la Soc. arch. de la Charente, 5e sér., t. IV, p. 34.)

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