La France révolutionnaire, 1789-1889Libr. de l'Oeuvre de Saint-Charles-Borromée, 1889 - 756 pages |
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14 juillet août aristocrates armée assassins assignats avaient Barère Bastille bourgeois c'était Camille Desmoulins cent Champ-de-Mars citoyens civilisation clergé club comité de Salut Commune condamné Constituante Convention Conventionnels coup crimes Danton déclare décret demande démocratie députés devait Directoire dix-huitième siècle donner électeurs enfants ennemis envoyé Fayette fédérés femmes fête force garde nationale Gardes-françaises général gens Girondins gouvernement guillotine haine Hanriot heures hommes Jacobins Joseph Le Bon jour journaux juges juillet justice l'an l'Ancien Régime l'armée l'Assemblée l'Hôtel Launay Législative Léonard Bourdon liberté Livr Louis XVI Marat massacres ment mille millions monarchique montre morale mort municipalité n'avait n'était naire nation nommé officiels officiers parisienne passer patriotes père Père Duchesne peuple philosophie place de Grève politique populace prêtres prison proclamation représentants républicains République reste Révo Révolution Robespierre royalistes salle Salut public sans-culottes section septembre seulement société soldats Terreur tête Thermidor tion tribunal révolutionnaire tribune troupe trouvé Tuileries tyrannie
Popular passages
Page 392 - Sont réputés gens suspects : 1° ceux qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits, se sont montrés partisans de la tyrannie et du fédéralisme et ennemis de la liberté ; 2°...
Page 392 - Immédiatement après la publication du présent décret, tous les gens suspects qui se trouvent dans le territoire de la république, et qui sont encore en liberté, seront mis en état d'arrestation. « Sont réputés gens suspects : 1...
Page 514 - patriotes sont proscrits, le peuple entier est levé; » ce serait le trahir que de ne pas te rendre à la « maison commune où nous sommes.
Page 144 - Roi, de protéger conformément aux lois la sûreté des personnes et des propriétés, la libre circulation des grains et subsistances, dans l'intérieur du Royaume, et la perception des contributions publiques sous quelque forme qu'elles existent, de demeurer unis à tous les Français par les liens indissolubles de la fraternité...
Page 162 - C'est la grande et triste question que s'adressent mutuellement tous les citoyens, dès que leurs pensées peuvent s'épancher en liberté dans les inquiètes prévoyances des entretiens les plus intimes. Consternés du présent, épouvantés de l'avenir, ils cherchent avec effroi une issue à tant de calamités et ils n'en découvrent aucune ; ils ne connaissent plus d'état solide, plus de fortune assurée, plus d'asile inviolable; et, quand ils lèvent les yeux vers le trône, du milieu de cette...
Page 161 - Je me trompe, douze cent mille hommes ont les armes à la main, sans connaître, sans avoir un seul ennemi. Tous ceux qui doivent payer l'impôt sont armés ; tous ceux qui doivent le faire payer sont désarmés. Les insurrections ont tari la source des tributs ; la fortune publique est en danger ; toutes les classes...
Page 553 - Son éloquence n'était qu'un tissu de déclamations sans ordre, sans méthode et surtout sans conclusion. Nous étions obligés, chaque fois qu'il parlait, de lui demander à quoi il voulait en venir.
Page 489 - Je les engage à rétrograder ; ils s'y refusent et m'entraînent quelques pas avec eux, en me pressant vivement de partager leur repas chez un restaurateur voisin ; je les quittai. En passant dans la salle de la Liberté, je rencontrai Robespierre, revêtu du costume de Représentant du Peuple, tenant à la main un bouquet mélangé d'épis et de fleurs ; la joie brillait pour la première fois sur sa figure.
Page 490 - ... et la vieillesse aux cheveux blancs, de pampre et d'olivier; chaque représentant porte à la main un bouquet d'épis de blé, de fleurs et de fruits, symbole de la mission qui lui a été confiée, mission qu'ils rempliront en dépit des obstacles renaissant sous leurs pas.
Page 554 - Les vagues généralités de ses prédications n'aboutissaient pour l'ordinaire à aucune mesure, à aucun projet de loi; il combattait tout, ne proposait rien, et ce secret de sa politique s'accordait heureusement avec l'impuissance de son esprit et la nullité de ses conceptions législatives.