Revue des deux mondes, Volume 4; Volume 245

Front Cover
Au bureau de la Revue des deux mondes., 1896

From inside the book

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 450 - Oui , il s'agit de la liberté; il s'agit de la tragédie que vous devez donner aux nations , il s'agit de faire tomber sous la hache des lois la tête d'un tyran ( On murmure.) , et non de misérables comédies.
Page 451 - L'histoire atteste cette vérité ; et puisqu'on a osé dans cette assemblée rappeler ces journées sanglantes sur lesquelles tout bon citoyen a gémi, je dirai, moi, que, si un tribunal eût alors existé, le peuple auquel on a si souvent, si cruellement reproché ces journées, ne les aurait pas ensanglantées ; je dirai, et j'aurai l'assentiment de tous ceux qui ont été les témoins de ces mouvements, que nulle puissance humaine n'était dans le cas d'arrêter le débordement de la vengeance...
Page 800 - Tout montrait en lui la vaste étendue de ses lumières et quelque chose de continuellement conséquent. Il allia d'une manière tout à fait surprenante la majesté la plus haute, la plus fière, la plus délicate, la plus soutenue, en même temps la moins embarrassante quand il l'avait établie...
Page 91 - ... nécessité de la raison, pour s'abandonner aussitôt après à la plus basse colère et aux injures? Dans sa naïveté et sa franchise, l'aveu de Jourdain vaut mieux, qu'il n'ya pas pour lui "morale qui tienne," qu'il est "bilieux comme tous les diables"— Molière l'était—, et qu'il veut pouvoir se mettre en colère "tout son soûl" quand il lui en prend envie (45): Ce maudit tailleur me fait bien attendre pour un jour où j'ai tant d'affaires. J'enrage. Que la fièvre quartaine puisse...
Page 934 - Je serais fort aise que vous le voyiez ici, pour juger de quelle incomparable bonté, de quelle parfaite innocence, de quelle simplicité de vie et de mœurs, et, au milieu de tout cela, de quelle inépuisable gaieté, de quelle paix, de quel bonheur il est capable, quand il n'est soumis qu'aux influences des saisons et remué que par lui-même. Sa femme et lui me paraissent ici dans leur véritable élément.
Page 938 - L'amitié a ses cajoleries comme un sentiment plus tendre, et plus elle est vieille, plus elle est flatteuse ; précisément tout l'opposé de l'autre sentiment. Vous me dites des choses charmantes sur ma gloire. Vous savez que je voudrais bien y croire, mais qu'au fond je n'y crois pas, et c'est là mon mal : car, si une fois il pouvait m'entrer dans l'esprit que je suis un chef-d'œuvre de nature, je passerais mes vieux jours en contemplation de moi-même. Comme les ours qui vivent de leur graisse...
Page 936 - Ces montagnes, cet orage, cette nuit sont des trésors perdus pour moi. Que de vie, cependant, je sens au fond de mon âme! Jamais, quand le sang le plus ardent coulait de mon cœur dans mes veines, je n'ai parlé le langage des passions avec autant d'énergie que je le pourrais faire en ce moment.
Page 885 - comme son contraire? dans la science même, où l'on pourrait montrer que la découverte est, généralement, une victoire de l'expérience sur les présuppositions de la raison?
Page 333 - Goethe cause ici un grand bouleversement; s'il sait y remettre ordre, tant mieux pour son génie. Il est sûr, qu'il y va de bonne intention : cependant trop de jeunesse et peu d'expérience • — mais attendons la fin. Tout notre bonheur a disparu ici: notre cour n'est plus ce qu'elle était. Un seigneur, mécontent de soi et de tout le monde...
Page 599 - Normandie reçoivent, en 1240, 2 francs; et si, à Paris, la journée des porteurs d'eau de Saint-Louis n'est que de 1 franc, c'est qu'ils sont nourris et logés au palais royal, et qu'il s'agit de gages assurés pour toute l'année.

Bibliographic information