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quième année d'Aménotep IV (planche). E. O. Winstedt, Saints et pécheurs coptes (suite). H. H. Speer, Notes sur quelques nouvelles inscriptions samaritaines (cinq planches). W. L. Nash, Notes sur quelques antiquités égyptiennes, IV (deux planches).

Proceedings of the Society of biblical archæology, t XXXI, 39e session, 1re séance, 13 janvier 1959: Rapport du Conseil pour 1908. Alan H. Gardiner, Une lettre égyptienne de la vingt-et-unième dynastie (4 planches). C. H. W. Johns, Quelques nouvelles notes sur la chronique babylonienne de la première dynastie. — Th. G. Pinches, La déesse Istar dans la littérature assyrobabylonienne (2 planches). E. J. Pilcher, Graffiti du Sinaï. F. LI. Griffith, La durée du règne d'Aménophis II.

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Proceedings of the Society of biblical archæology, t. XXXI, 39e session, seconde séance, 10 février 1909. F. Ll. Griffith, Un contrat de mariage démotique du type ptolémaïque le plus ancien (planche). Th. G. Pinches La déesse Istar dans la littérature assyro-babylonienne (planche, suite et fin). E. J. Ball, Jours de côté sur le sumérien (1er article). S. Langdon, Etudes lexicologiques sur la langue de la Chaldée, III.IV (suite). C. H. W. Johns, Les Sissikta (glands attachés comme des sceaux à une tablette d'argile où est inscrit un contrat en caractères cunéiformes).

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Mitteilungen des k. d. archæol. Instituts. Athenische Abteilung, t. XXXIII, 4o cahier. Planches XVIII-26. Figures dans le texte. Ce cahier est rempli presque tout entier par une relation sommaire des fouilles qui ont été exécutées à Pergame, au cours des années 1906 et 1907. Doerpfeld a étudié les bâtiments, Jacobsthal publié les inscriptions et décrit les monuments divers trouvés au cours des fouilles. L'édifice que l'on s'est attaché à déblayer est celui que l'on appelle le gymnase supérieur. Il comprend, groupées autour d'une vaste cour, plusieurs grandes pièces de dimensions inégales, des cryptorportiques, de nombreuses chambres, un théâtre. A côté de lui, sur un rocher, un petit temple qui domine tout cet ensemble. P. Schatzmann a décrit les restes de fresques qui ont été retrouvés dans la maison dite du consul Attale. Ces fresques rappellent celles de Prima Porta à Rome. Le cahier se termine par trois pages de B. Sauer, Le groupe central du fronton est du Parthenon. Sauer repousse la proposition qui a été faite par Prantl de chercher dans le bas-relief de Madrid les éléments d'une restauration de ce fronton. A ce cahier est jointe une feuille qui reproduit les discours prononcés à l'Ecole allemande par MM. Doerpfeld, Kavvadias et Karo lors de l'inauguration dans sa bibliothèque d'un buste de Ludwig Ross. Jamais hommage n'a été mieux mérité. Ross a été, dans nos études, un grand précurseur. G. P.

Bullettino della commissione archeologica comunale di Roma, 1908, 3 cahier. G. Gatti, Tablette de bronze avec une inscription qui a trait aux événements de la guerre sociale (une grande planche en phototype et deux clichés. Ce document, qui doit provenir des archives du Capitole, offre un haut intérêt.

C'est une transcription, par malheur mutilée dans son intitulé, d'une décision par laquelle Gneius Pompeius Strabon, le père du Grand Pompée, a, pendant qu'il commandait en chef l'armée romaine dans le Picenum, accordé le droit de cité romaine et des récompenses militaires à un certain nombre de cavaliers espagnols qui appartenaient à la troupe auxiliaire dite turma sallvitana. Ces cavaliers s'étaient signalés par leurs excellents services au siège d'Asculum et par maints actes de bravoure. Le texte commence par donner les noms de tous les officiers qui composaient le consilium du préteur et qui prirent part à la délibération d'où sortit cette décision; il enregistre ensuite les noms des cavaliers qui bénéficièrent de cette faveur. La plupart de ces noms offrent une physionomie ibérique très marquée; ils ne peuvent manquer d'intéresser les érudits qui s'occupent de déterminer le caractère des idiomes parlés en Espagne avant la conquête romaine. Dans le nom de la turma Sallvitana, G. croit retrouver celui de Saldubia ou Salduvia que portait, avant de devenir la Colonia Cæsaraugusta, le bourg ibérique qui est devenu la ville actuelle de Sarragosse). L. Cesano, Les monnaies des Italiens pendant la guerre sociale (six figures dans le texte. Cet article se rattache, par un lien facile à saisir, auprécédent). G. P.

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- 'Epnuspis apxatoλoyixń; 3e série, 1908, 3 et 4° cahiers. - Romæos, Lecythe d'Erétrie (pl. VIII. Pièce très curieuse par le sujet. Il représente un chasseur qui offre une guirlande de fleurs à un hermès phallique de Priape dressé sur un bloc de rocher. On croit pouvoir reconnaître ici un ouvrage du peintre anonyme que Hartwig, dans son recueil des coupes attiques, appelle le Kahlkopfmeister, en raison du plaisir qu'il semble prendre à figurer des fronts chauves). - Kéramopoulos, Deuxième édition de l'inscription d'Amphissa (texte important, contemporain de la ligue étolienne. K. a reconnu que la première publication, faite par Vollgraff, donnait lieu à beaucoup de corrections et d'additions). Vasis, Notes épigraphiques sur la loi d'Aegiale. — Xanthoudidis, De Crète (publie nombre de textes intéressants, entre autres une inscription qui provient de l'antre du mont Dicté et qui a trait à la réparation et à une dorure à neuf des vieilles statues (τà ápуaîα áɣáλμata) d'Athéna, d'Artémis, d'Atlas et des Sphinx. Les statues, ainsi restaurées, seront replacées sur leurs piédestaux). - Romæos, Héphæstos dans la gigantomachie du trésor de Cnide (figures dans le texte. Cherche à démontrer que le personnage dans lequel Homolle avait cru reconnaître Éole avec l'outre aux vents n'est autre que Héphæstos avec son soufflet. Les raisons invoquées en faveur de ce changement d'étiquette paraissent très dignes d'attention). Versakis, Études architectoniques sur l'Asklepieion d'Athènes (pl. IX, X, figures dans le texte. Les substructions et les fragments découverts en 1876, sur le versant sud de l'Acropole, n'ont jamais été l'objet des études d'un architecte compétent. C'est ici le premier essai de restitution d'un édifice qui occupait sur le terrain une aire de 100 mètres de long et de 30 mètres de large). Maltezos, L'ancien calendrier attique et la constitution de la période de dix-neuf ans à Athènes. Deux décrets attiques. G. P.

Πρακτικὰ τῆς ἐν ̓Αθηναῖς ἀρχαιολογικής Εταιρείας τοῦ ἔτους 1907. Ces acles
Ive SÉRIE, T. XIII.

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de la Société archéologique d'Athènes donnent la meilleure idée de l'activité bien réglée avec laquelle cette société poursuit son œuvre, sous l'intelligente et ferme direction de M. Kavvadias. Le volume s'ouvre, comme toujours, par la liste des membres honoraires et actifs de la société, puis par un tableau, établi dans un ordre parfait, des recettes et des dépenses de la société. Vient ensuite le rapport du secrétaire-général, M. Kavvadias ("Exteσ: Tv пeпρaɣμévшv TŶs έTaipeias xatà tò έtos 1907). Après avoir rendu hommage aux membres qu'elle a perdus et particulièrement à l'illustre Furtwaengler, K. annonce que, dans l'année qui vient de se clore, la société a reçu 254.087 drachmes et en a dépensé 263.471; mais le faible déficit qui ressortirait de la comparaison n'a rien d'inquiétant. La société va recevoir prochainement 75.000 drachmes qui sont sa part dans les bénéfices de la loterie nationale. K. expose ensuite le projet qu'a formé la société de déblayer tout le site de l'ancienne agora; elle ne pourra le réaliser qu'après le vote d'une loi d'expropriation pareille à celle qui a permis l'exécution des fouilles de Delphes; puis il consacre quelques mots à chacune des entreprises de la société, à ses fouilles, aux travaux de remise en place des anciens matériaux qui ont été poursuivis à l'Erechthéion, à la construction de divers musées locaux, aux publications de la société. La seconde partie du volume est formée des rapports adressés à la Société par les directeurs des différentes fouilles qu'elle a subventionnées. Voici la liste de ces rapports. - André Skias, Fouilles du Céramique d'Athènes (entreprises sur la demande de l'Académie de Berlin et suivies par Bruckner). Staïs, Fouilles à Sunium. André Skias, Fouilles à Amyclées (la société a tenu à poursuivre la fouille que Furtwaengler avait commencée et qui lui a coûté la vie). Sotiriadis, Fouilles à Chéronée, près d'Orchomène et en Phocide. Couroniotis, Fouilles à Lykosoura (on a travaillé à recueillir et à rajuster tous les fragments subsistants de l'œuvre de Damophon). Papabasileios, Fouilles en Eubée, (ouverture de nombreux tombeaux qui ont été trouvés intacts). B. Léonardos, Fouilles à l'Amphiareion d'Oropos. Romæos, Fouilles à Tégée. — Cleon Stéphanos, Travaux de fouilles en Arcadie. Balanos, Rapport sur les travaux exécutés pour la restauration de l'Erechtheion (Pl. I. Les quatre vues données dans cette planche témoignent du bénéfice que l'Erechthéion, si maltraité par le temps, a retiré de ces travaux exécutés avec beaucoup de prudence et de discrétion, en n'employant guère que les matériaux anciens qui gisaient à pied d'œuvre). — Adamantios Adamantiou, Travaux d Mistra et d Daphni (figures dans le texte. L'intéressant rapport du nouvel éphore atteste l'intérêt que l'administration a commencé de porter, depuis quelques années, aux monuments du moyen-âge chrétien, qui avaient été si longtemps négligés).

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Arvanitopoulos, Fouilles en Thessalie (pl. 2 et 3. C'est là le morceau de résistance que contient chaque année le cahier des яраxτixά. On sait la curieuse découverte qui a été faite à Pagasa d'un grand nombre de stèles peintes). Kavvadias, Sur les travaux faits à Epidaure (un plan et une vue de la tholos de Polyclète restaurée. En publiant ces images, K. annonce une monographie qui donnera une description complète de ce bel et curieux édifice, dont tous les fragments ont, par ses soins, retrouvé leur place).

G. P.

BIBLIOGRAPHIE

J. E. SANDYS, A history of classical scholarship. T. II et III, Cambridge. University Press, 1908. 2 vol. in-12, xxvi-498 et xiv-523 pp., avec nombreux portraits de philologues.

Les tomes II et III de l'œuvre considérable de M. Sandys nous conduisent depuis les origines de la Renaissance jusqu'à nos jours. L'auteur avait le dessein de donner pour la première fois une histoire des études classiques au cours des cinq derniers siècles. En réalité, et même après les volumes de M. Sandys, un pareil ouvrage est encore en partie à écrire. Ce n'est pas que son livre n'en renferme les principaux éléments et même un peu plus. Les chapitres relatifs à la Renaissance sont écrits d'une plume alerte, avec une grande clarté, peu de détails inutiles et une connaissance solide du sujet. Toute la portion, par contre, qui traite des xvno, xvne et XIXe siècles est insuffisamment rédigée ce n'est plus un livre, mais un dictionnaire biographique où l'ordre alphabétique n'est pas observé.

Il ne suffit pas, en effet, pour écrire une notice sur un humaniste de la Renaissance, sur un archéologue ou un épigraphiste du cinque cento, de prendre quelques dates dans un lexique et de copier dans un répertoire bibliographique la liste de ses principaux ouvrages: il faudrait en avoir feuilleté quelques-uns et connaître ainsi ses personnages autrement que par ouï-dire. Il faudrait s'efforcer un peu plus de rattacher les idées aux hommes, les hommes aux écoles et les écoles aux sociétés dans lesquelles elles ont fleuri. Il faudrait enfin consacrer à une œuvre aussi considérable plus d'années que n'a pu le faire M. Sandys.

Que ne s'est-il servi davantage de quelques instruments de travail essentiels? Comment écrire sur la Renaissance et le xviie siècle en France et en Italie sans consulter à chaque instant des répertoires universellement connus comme les in-folio de Moréri, les cent et quelques volumes du dictionnaire des érudits italiens de Moroni, et surtout le précieux répertoire de Nicéron?

Nous ne ferons pas à M. Sandys des chicanes de détail. Parmi les milliers de noms et de titres qu'il cite, il y a nécessairement plus d'une inexactitude. Ce que nous reprocherons surtout à notre auteur, c'est l'inégalité de son ouvrage. Nous ne constatons aucun effort de sa part pour proportionner la longueur de ses notices à l'importance des savants qui en sont l'objet. En voyant deux pages consacrées à Dolet, une demi-page à Louis Leroy et huit ligues seulement à Cujas, on croirait avec dificulte que Cujas fut un des plus grands savants de son siècle; le mystère s'explique si nos constatons que M. Sandys renvoie pour Dolet au livre de R. C. Christie, pour Leroy à la monographie

de Becker et pour Cujas à des Recherches de Pasquier qu'il cite de seconde main.

Chaque fois que M. Sandys a trouvé sous sa main des biographies toutes faites, ses notices sont satisfaisantes; elles sont, au contraire, d'un laconisme excessif chaque fois qu'il aurait fallu consulter à la file cinq ou six ouvrages differents. Quand par hasard un savant a peu publié, M. Sandys ne sait trop qu'en dire un esprit universel comme Peiresc, qui a été pendant trente ans le conseiller et le Mécène de toute l'Europe scientifique, est en tout et pour tout <«< un élève des jésuites d'Avignon, qui cultiva avec distinction à Padoue les mathématiques et les langues orientales, fit en 1605, en Angleterre, la connaissance de Camden et de Saville, forma en rentrant en Provence une grande collection de marbres et de médailles et encouragea de ses deniers Grotius, Valesius, Scaliger et Saumaise ». C'est tout! Pour toute bibliographie un renvoi à l'histoire littéraire d'Hallam : pas un mot de Gassendi ni de Tamizey de Larroque. C'est en ne se souciant pas de voir les ouvrages dont on parle, que l'on écrit de Graevius «< He published the Inscriptiones antiquae (1707) », comme si une réimpression du recueil de Gruter était une œuvre originale. Si M. Sandys avait consulté un épigraphiste ou même lu avec attention le travail de La Blanchère qu'il cite dans son introduction, il ne dirait pas du recueil de Reinesius que c'est un fine folio volume; il mentionnerait à propos de Spon ses Miscellanea; n'attribuerait pas au compilateur négligent qu'etait Muratori un «< calm and sober judgement »; ne qualifierait pas le fatras de Morcelli d' « admirable introduction to the study of inscriptions », et ne s'étonnerait pas que ce bouquin qui encombre en Italie toutes les boutiques de libraire se trouve à peu près partout dans ce pays.

M. Sandys cite beaucoup de noms qu'il nous permette d'y joindre celui de l'humaniste Caelius Rhodiginus et celui de Cancellieri, un des savants qui ont le mieux connu la topographie de Rome. Nous avons été fort étonné de chercher vainement les noms estimables de Sherard, de Chishull et de Pococke dans un ouvrage écrit par un Anglais qui connaît fort bien l'histoire littéraire de son pays. Nous avons été moins surpris que ce classique puriste ait dédaigné de parti-pris un grand paléographe comme Tischendorf et qu'il ait cru devoir passer sous silence des jurisconsultes comme Spangenberg, Haubold, Rudorff et même Haenel. Pour lui Boecking est en tout et pour tout l'éditeur de la Moselle d'Ausone; c'est à peine s'il mentionne son professorat de droit romain la Notitia dignitatum et le Corpus juris ne rentrent-ils donc pas dans le champ des études classiques?

Les deux chapitres les plus curieux à étudier sont ceux consacrés à la France et a la Belgique au xixe siècle. La France (1800-1900) occupe 26 pages avec 57 noms; la Belgique (1830-1900) a 18 pages avec 11 noms seulement, c'est-àdire que, à en croire M. Sandys, un philologue belge vaut au moins quatre savants français. Voici, à titre de curiosité, les noms de ces dix Flamands: de Witte, Roulez, Gantrelle, Wagener, Roersch, Fuss, G.-J. Bekker, Baguet, Neve, Thonissen et P. Willems. Il est vrai que M. Sandys a eu à sa disposition des nécrologies prolixes de la plupart de ces estimables travailleurs,

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