Oraisons funèbres, Volume 2P. Didot l'aîné, 1803 - 4 pages |
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actions armées auroit avoient avoit Brisach charité choses chrétien ciel cœur connoissance connoître courage couronne déja derniere desirs dessein devant Dieu devoirs Dieu dire disoit donner ennemis esprit éternel étoient étoit eût faisoit falloit ferveur fideles FLÉCHIER foible foiblesse fortune François de Paule fût gloire glorieux grace grandeur guerre héroïque héros heureux humilité jamais homme Jésus-Christ jours justice l'Eglise l'esprit l'humilité l'oraison LOUIS DE BOURBON Louis XIV lui-même lumieres majesté malheurs maniere MASCARON MASSILLON ment mérite messieurs miséricorde monde mort mourir n'avoit n'étoit pable paix par-tout parcequ'il parceque paroître passions péchés pécheurs pénitence pere peuples piété pouvoit premieres prieres prince de Condé propre Providence puissance raison regne religion rien rois royaume s'il sage sagesse saint Augustin saint Louis salut sang secret Seigneur Seneff sentiments seroit seul Sicile siecle soin solide souverain sujet tendresse terre tion TOUR-D'AUVERGNE triomphe triste trône Turenne vanité vérité vertu victoires zele
Popular passages
Page 220 - Les provinces à l'envi marchèrent de loin sur les traces de la ville. La simplicité des anciennes mœurs changea : il ne resta plus de vestiges de la modestie de nos pères que dans leurs vieux et respectables portraits , qui , en ornant les murs de nos palais, nous en reprochaient tout bas la magnificence.
Page 30 - ... dans le cœur des peuples? Mais quelle fut sa fermeté, lorsqu'après avoir essayé d'apprendre à •vivre à un roi de Naples, il vint enseigner à un roi de France à bien mourir ?' Vous savez, Messieurs, que c'est de Louis XI que je parle. Ce prince, impénétrable dans ses desseins, implacable dans ses colères, toujours soupçonneux et toujours suspect , accoutumé à tendre des pièges , et à craindre pour lui les pièges qu'il...
Page 144 - Dieu? M. de Turenne n'a jamais plus vivement senti qu'il y avait un Dieu au-dessus de sa tête que dans ces occasions éclatantes , où presque tous les autres l'oublient. C'était alors qu'il...
Page 177 - IL n'ya point d'astre qui ne souffre quelque éclipse ; et le plus brillant de tous , qui est le soleil , est celui qui en souffre de plus grandes et de plus sensibles. Mais deux choses en ceci sont bien remarquables : l'une , que le soleil , quoique...
Page 130 - Exceptusque brevi osculo , nullo sermone, tnrbœ servientium immixtus est. M. de Turenne a eu le bonheur de vivre et de servir sous un monarque dont la vertu ne laisse rien à craindre à celle de ses sujets. Il n'ya point de grandeur ni de gloire qui puisse faire ombre à celle du soleil qui nous éclaire, et l'importance des services n'est jamais à charge à un prince convaincu par sa propre magnanimité qu'il les mérite. Aussi les distinctions d'estime et de confiance de la part du roi, valoient...
Page 167 - ... émue; cet inflexible oubli de sa personne, qui n'écouta jamais la remontrance, et auquel constamment déterminé, il se fit toujours un devoir de prodiguer sa vie , et un jeu de braver la mort : car tout cela est le vif portrait que chacun de vous se fait, au moment que je parle, du prince que nous avons perdu ; et voilà ce qui fait les héros.
Page 157 - Providence le destinoit, c'est-à-dire à être pour luimême un vase de miséricorde , et pour les autres un exemple propre à confondre l'impiété. Or tout cela vous instruira et vous édifiera. Il s'agit d'un héros de la terre ; car c'est l'idée que tout l'univers a eue du prince de Condé.
Page 238 - Dieu ! montrerez-vous encore votre colère et votre puissance contre l'enfant qui vient de naître? Voulez-vous tarir la source de la race royale? et le sang de Charlemagne et de saint Louis , qui ont...
Page 130 - Aussi les distinctions d'estime et de confiance, de la part du roi , valaient à M. de Turenne la gloire d'un triomphe. Les récompenses fussent allées aussi loin que ces distinctions , si le roi eût trouvé en lui un sujet docile à recevoir des...
Page 170 - Providence; car en même temps, parce qu'il avait un cœur solide (or voici à quoi je réduis la solidité de ce cœur, en le comparant et en l'opposant à lui-même ) , jamais homme , avec tant de gloire, n'a été si supérieur à sa propre gloire; jamais homme, avec tant de mérite, n'a été moins enflé de son mérite ; jamais homme, avec tant d'éclatants...