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bois finiront par disparaître, et qu'on ne les a pas encore suffisamment observés (1).

HALLES DE Dives. - Les anciennes halles en bois de Dives ont une certaine importance. La partie la moins ancienne, qui est vers l'est, paraît remonter au XVIe siècle; les dix travées, beaucoup mieux construites, qui composaient la halle primitive datent bien certainement du moyen-âge. Elles ont une longueur de 32 mètres et une largeur de plus de 11 mètres, qui se décompose de la manière suivante : la nef centrale, 7 mètres; bas-côtés, 4 mètres 32.

Voici d'abord la coupe transversale des charpentes, la même disposition des pièces se reproduit de travée en travée jusqu'aux travées terminales.

Coupe transversale de la halle de Dives.

Ces dernières devaient être disposées de manière à soutenir un

(4) Des halles nouvelles ont été construites dans un autre quartier, et on rêve la destruction des halles en bois pour agrandir la place. C'est un projet contre lequel je protesterais énergiquement, s'il devait être pris en considération.

toit: voici la coupe longitudinale des bouts rabattus qui terminaient les dix travées de la halle primitive.

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Disposition de la charpente, aux deux extrémités de la partie la plus ancienne de la halle.

La coupe longitudinale ci-jointe de deux travées du faite montre comment celui-ci est consolidé au moyen de poutres croisées : ces

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dispositions se retrouvent dans presque toutes les anciennes charpentes du même genre.

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Boucheries.

Es boucheries se confondent souvent avec les halles, en ce sens qu'un côté de ces vastes hangars était quelquefois attribué à la boucherie ou que celle-ci se tenait dans un bâtiment voisin des halles; mais, dans certaines villes populeuses où la corporation des bouchers était puissante, comme à Gand (Belgique), son marché couvert était un monument.

BOUCHERIE DE GAND.-Ce grand édifice, dont les touristes ordinaires font peu de cas, et que les Itinéraires ne se donnent pas la peine de décrire, se voit le long de la Lys. Il est divisé à l'intérieur en deux nefs par des charpentes en bois. Les deux portes des façades correspondent à ces deux nefs. Construites vers la fin du XIVe siècle,

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les Boucheries de Gand furent considérablement augmentées et probablement refaites en grande partie sous Charles-Quint, en 1542.

Boucherie de Gand (Belgique).

Bouet del.

L'état de boucher devint alors presque héréditaire dans les familles ; les bouchers formèrent une puissante corporation leur chapelle existait dans la boucherie même, et ne fut démolie qu'en 1828. Les bouchers de Gand avaient leur bannière et partageaient, avec les poissonniers, le droit d'assister à l'inauguration du souverain et de lui fournir une escorte d'honneur.

CONSTRUCTIONS PRIVEES.

ville de Cordes était déjà très-importante en 1229 c'était une

Lplace forte, mais encore une ville commerçante : aussi a-t-elle con

servé de nombreux vestiges de son importance ancienne et renfermet-elle un assez grand nombre de maisons de style ogival: quoique plusieurs de ces maisons puissent en partie remonter au XIIIe siècle, les plus belles paraissent devoir être attribuées au XIV. Elles sont construites d'une manière uniforme, et les plus remarquables bordent la grande rue qui court, en ligne droite, de la porte de Roux à la porte des Houmetz.

Le rez-de-chaussée se compose d'une suite d'arcades ogivales sans décoration, avec une petite ouverture carrée ou cintrée entre chaque arcade.

Le 1er et le 2e étage sont percés de fenêtres en ogive divisées en deux baies, avec rosace au sommet et voussures multiples reposant sur des colonnettes à chapiteaux sculptés.

Quelques-unes ont un troisième étage, dont les ouvertures plus petites sont cependant ornementées.

Ces maisons sont construites en pierres d'une forte dimension. Des cordons ou bandeaux courent sur les façades, au niveau de la base des ouvertures et à la naissance des arcs. On peut citer parmi les plus remarquables celle que l'on désigne, à tort ou à raison, sous le nom de maison du Grand-Veneur, publiée par M. Parker, d'après le dessin de M. Bouet. On y voit un homme à cheval, un épieu à la main, qui s'apprête à frapper un sanglier sortant de la forêt, et d'autres chasses sculptées qui ont probablement motivé l'attribution que l'on fait de cette maison à un grand veneur: on trouvera des détails étendus sur les maisons de Cordes dans le Compte-rendu du Congrès tenu par la Société française d'archéologie à Alby en 1863. Malheureusement les dates de ces maisons n'ont pas été jusqu'ici

fixées et si les unes peuvent être attribuées à la 1re moitié du XIVe

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siècle, d'autres peuvent remonter à la fin du XIIIe.

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