Revue des Pyrénées et de la France méridionale, Volume 7

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Julien Sacaze, Félix Marie Louis Garrigou, Marie Louis baron Desazars de Montgailhard
E. Privat., 1895

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Popular passages

Page 71 - L'armée et trop petite armée du roi vient de battre ses ennemis. Quelle journée pour la France! Si j'avais eu deux cents sauvages pour servir de tête à un détachement de mille hommes d'élite, dont j'aurais confié le commandement au chevalier de Lévis, il n'en serait pas échappé beaucoup dans leur fuite. Ah! quelles troupes, mon cher Doreil, que les nôtres! Je n'en ai jamais vu de pareilles; que n'étaient-elles à Louisbourg 1 ! " Carneau cite d'incomparables documents, mais il n'ose...
Page 151 - Nous sommes avec ces Bretons. Oui, nous voulons une assemblée souveraine à Bordeaux, à Toulouse, à Montpellier ; nous en voulons une à Marseille ou à Aix. Et ces assemblées régiront notre administration, nos tribunaux, nos écoles, nos universités, nos travaux publics. Si l'on objecte qu'un peuple ne revient jamais sur la voie qu'il a parcourue, nous répondrons que c'est le cas : nous ne travaillons pas pour copier les institutions d'autrefois, mais pour les compléter et les perfectionner.
Page 364 - J'attrape le bout de l'année ; Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes ; L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 151 - Nous sommes autonomistes, nous sommes fédéralistes, et si quelque part, dans la France du Nord, un peuple veut marcher avec nous, nous lui tendrons la main. Un groupe de patriotes bretons vient de demander, pour leur illustre province, le rétablissement des anciens Etats.
Page 160 - Toulouse l'essaya au commencement du xiv* siècle, mais ce mouvement de réaction aurait eu besoin, pour réussir, d'avoir son point de départ dans le sentiment national, et non pas dans des idées littéraires étroites et arriérées. Mais le sentiment national, peu développé au moyen-âge, n'avait pas encore pris la langue pour signe extérieur. 'Ce n'est que de nos jours qu'on voit des nations privées de leur indépendance s'attacher à maintenir la pureté de leur idiome et la perpétuité...
Page 502 - Les avocats [abogados) avaientété réduits par la loi au rôle d'avocats consultants. On les avait longtemps accusés de mieux connaître le droit romain que le droit national. En 1802, Charles IV voulut les astreindre à huit ans de cours et à deux ans de cléricature chez un avocat (3).
Page 681 - Société qu'il lui a été remis le dernier bulletin de l'Alliance française, association nationale pour la propagation de la langue française dans les colonies et à l'étranger, avec prière de recruter des adhérents à cette œuvre.
Page 444 - ... état qu'elles étoient avant qu'il fut question de les labourer, qu'il n'est resté que le tronc aux vignes, et que le paysan accablé de douleur et de misère, hors d'état de pouvoir subsister et de travailler à se procurer de la subsistance, a pris le parti de s'en aller, de manière que...
Page 151 - Midi et du Nord, les réformes que nous voulons. Nous en avons assez de nous taire sur nos intentions fédéralistes quand les centralisateurs parisiens en profitent pour nous jeter leur méchante accusation de séparatisme.
Page 475 - Considérant que la vaine pâture et le déboisement ont pour conséquences les détériorations du sol et du climat, les inondations, la ruine et la dépopulation, Le Congrès émet le vœu : 1" Que la loi de 1882 soit revisée dans un sens conforme à l'intérêt général en péril ; 2° Que l'allocation, notoirement insuffisante, de 3 millions soit portée à 10 millions au moins, en vertu de ce principe qu'il vaut mieux prévenir les désastres et les ruines qu'avoir à les réparer ; 3° Que...

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