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ENCYCLOPÉDIE THÉOLOGIQUE,

OU NOUVELLE

SÉRIE DE DICTIONNAIRES SUR TOUTES LES PARTIES DE LA SCIENCE RELIGIEUSE,

OFFRANT, EN FRANÇAIS ET PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE,

LA PLUS CLAIRE, LA PLUS FACILE, LA PLUS COMMODE, LA PLUS VARIÉE
ET LA PLUS COMPLÈTE DES THÉOLOGIES.

CES DICTIONNAIRES SONT CEUX :

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DE RIOGRAPHIE CHRÉTIENNE ET ANTI-CHRÉTIENNE, DES PERSECUTIONS,
D'ELOQUENCE CHRÉTIENNE, DE LITTÉRATURE id., DE BOTANIQUE id.,-DE STATISTIQUE id, -
D'ANECDOTES id.,-D'ARCHÉOLOGIE id., D'HÉRALDIQUE id., DE ZOOLOGIE, DE MÉDECINE PRATIQUE,
DES CROISADES, - DES ERREURS SOCIALES, DE PATROLOGIE,
DES PROPHETIES ET DES MIRACLES, -
DES DÉCRETS DES CONGREGATIONS ROMAINES, -DES INDULGENCES, D'AGRI-SILVI-VITI-HORTICULTURE,
-DE MUSIQUE id., D'ÉPIGRAPHIE id., DE NUMISMATIQUE id.,
AU CATHOLICISME, D'ÉDUCATION, -DES INVENTIONS ET DÉCOUvertes, — d'ETHNOGRAPHIE,
DES APOLOGISTES INVOLONTAIRES, DES MANUSCRITS,-D'ANTHROPOLOGIE, DES MYSTÈRES,
-D'ASCÉTISME ET DES INVOCATIONS A LA VIERGE, DE PALÉOGRAPHIE, DE CRYPTOGRAPHIE, DE DACTYI.OLOGIE,
D'HIEROGLYPHIE, DE STENOGRAPHIE ET DE TÉLÉGRAPHIE, DE PALEONTOLOGIE,
DES OBJECTIONS POPULAIRES,

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DE L'ART DE VÉRIFIER LES DATES,

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DES LÉGENDES,
DES OBJECTIONS SCIENTIFIQUES.

PUBLIEE

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PAR M. L'ABBÉ MIGNE,

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DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE.

PRIX. 6 FR. LE VOL. POUR LE SOUSCRIPTEUR A LA COLLECTION ENTIÈRE, 7 FR., 8 FR., ET MÊME 10 FR. POUR LE

SOUSCRIPTEUR A TEL OU TEL DICTIONNAIRE PARTICULIER.

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S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, EDITEUR,
AUX ATELIERS CATHOLIQUES, RUE D'AMBOISE, AU PETIT-MONTROUGE,
BARRIÈRE D'ENFER DE PARIS.

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DES

CONFRÉRIES ET CORPORATIONS

D'ARTS ET MÉTIERS,

OUVRAGE ENTIÈREMENT NEUF,

DANS LEQUEL ON TROUVE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE :

1. L'HISTOIRE DES CONFRÉRIES DES PREMIERS AGES DU CHRISTIANISME; 2° DES CONFRÉRIES DU MOYEN AGE, ET DE CELLES DE NOS JOURS; 3 L'HISTOIRE DES CORPORATIONS D'ARTS ET MÉTIERS, AVEC LEURS STATUTS;

PAR M. TOUSSAINT GAUTIER (De Dol),

Membre titulaire de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, auteur de la Bibliothèque générale des Écrivains Bretons, de l'Histoire de la Cathédrale de Dol, collaborateur de la Biographie Bretonne, etc.;

REVU

PAR M. L'ABBÉ J.-M. LECARLATTE,

Prêtre, ancien recteur de La Fresnaye, auteur d'un Cours d'Instructions pour la I" et la II communion.

PUBLIÉ

PAR M. L'ABBÉ MIGNE,

ÉDITEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE DU CLERGÉ,

OU

DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE RELIGIeuse,

Ecce quam bonum et quam jucundum habitare fratres in unum. (Psal. cxxxn.)

Si duo ex vobis consenserint de omni re qua petierint, fiet illis a Patre meo. (Matth. xvm.)

Ubi sunt duo, vel tres congregati in nomine meo, ibi sum in medio eorum. (Ibid.)

TOME UNIQUE.

PRIX : 7 FRANCS.

S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, EDITEUR, AUX ATELIERS CATHOLIQUES, RUE D'AMBOISE, AU PETIT-MONTROUGE, barrière d'ENFER DE PARIS

1854

BIBI

AVIS AU LECTEUR,

Notre siècle est fertile, et peut-être plus que tout autre, en historiens. Nous voyons des princes de la littérature s'occuper à retracer les faits vraiment dramatiques qui se sont succédé depuis près de soixante ans avec une rapidité telle qu'ils échappent à l'œil du contemporain le plus attentif à les suivre dans leurs diverses péripéties. Nous aimons à dire que, dans ce genre historique, ces savants traitent leur sujet avec la même supériorité de talent qu'ils déploient dans les autres parties de notre littérature qu'il leur plait de traiter. Plat à Dieu que nous pussions trouver en eux la même rectitude dans la manière de présenter les personnes et les faits qu'ils soumettent à leur appréciation! et alors nos éloges à leur endroit seraient sans nulle réserve, sans restriction aucune; mais il s'en faut de beaucoup, et nous allons ici leur adresser des reproches dont ils sens tiront toute la justesse.

L'un des historiens que nous avons en vue, s'est révélé au monde avec un nom quị oblige envers la monarchie légitime; son début dans le monde littéraire fut une produce tion pieuse qui fit présager un champion des pures et saines doctrines soumises au rithme poétique, et cette production eut une grande vogue.

α

Après plusieurs tergiversations plus ou moins malheureuses, cet homme a donné l'histoire de l'une des factions révolutionnaires qui a eu les meilleures intentions, et qui a sincèrement cherché à rendre possible, en France le régime républicain. Et pourquoi, en retraçant l'histoire de certains hommes recommandables, notre historien a-t-il eu la hardiesse de venir attaquer la mémoire de l'infortuné et glorieux Louis XVI, et celle de son auguste et vertueuse épouse Marie-Antoinette, de saiute et douloureuse mémoire? Qu'il nous soit permis, à nous, humble écrivain, de mettre sous les yeux de l'historien des Girondins, le jugement porté sur ces princes par ceux de nos historiens qui devront luj paraitre le moins suspects. Anquetil, dans son Histoire de France, déclare que « si les inoux qui arrivèrent sous le règne de Louis XVI n'avaient pas été inévitables, ils eussent été conjurés par ce monarque, qui n'a pu ni les prévoir ni les empêcher.» Et voici comme il parle de Louis; « Louis XVI avait trente huit ans quand il mourut, il en avait régné dix-huit. La postérité ne le jugera pas sur les écrits que les factions enfantèrent dans les temps de révolution. Loin d'être un tyran, il fut bon, humain, et désirait sincèrement procurer le bonheur du peuple. Sa conscience lui disait qu'il devait être aimé. Jusqu'à la fin il se flatte que son caractère de bonté reconnue prévaudra sur la méchanceté de ses ennemis. Echappé plusieurs fois à leur fureur à force de condescendance, il croit encore Je 10 août, triompher en cédant. Cette persuasion l'empêcha d'employer contre la violence la force de la garde nationale qui penchait pour lui. Imprudemment il se retira dans le sein de la Convention, trop pleine de gens qui crurent ne pouvoir éviter que par sa mort la punition de leurs crimes, de leurs excés. Louis était très-religieux, bon mari, bon père, excellent maître. Il aimait la lecture et avait des connaissances; mais avec beaucoup de bon sens, dans les occasions importantes, il était timide, irrésolu, et s'il avait le courage de la réflexion, il manquait du courage d'intrépidité qui plaît aux Français. « Aussi religieux que Louis IX,» disait M. de Malesherbes à l'abbé Edgeworth, immédiatement après la catastrophe de Louis XVI, aussi juste que Louis XII et aussi bon que Henri IV, il n'avait aucun de leurs défauts. Son plus grand tort, son seul tort, c'est de nous avoir trop aimés, de s'être trop considéré comme notre père, et pas assez comme notre roi, et d'avoir attaché son bonheur à nous rendre heureux plus que nous n'étions susceptibles de l'être; mais tous ces torts appartenaient à ses vertus, au lieu que les nôtres sont la suite de nos vices et de cette fausse philosophie dont j'ai été moi-même la dupe, et qui a creusé l'abime effroyable qui nous dévorera tous. C'est elle qui, par une magie inconcevable a fasciné les yeux de la nation au point de lui faire sacrifier au fantôme de la liberté publique, la réalité de la liberté sociale qu'elle avait en partage, et dont elle jouissait sous tous les rapports, avec plus d'étendue qu'aucune autre nation. » (ANQUETIL, Histoire de France, lonie II, pag. 399, in-12.)

Quand nous n'aurions pas ces témoignages d'hommes contemporains et compétents, il nous suffirait du testament si admirable de Louis pour le placer au nombre des plus illustres parmi ces saints rois qui aient honoré le trône. Et ne connaissons-nous pas tous ces paroles à jamais mémorables du roi, au moment où il allait consommer son martyre: Je meurs innocent des crimes que l'on m'impute. Et ce pardon généreux que, à l'exemple du Sauveur mourant, il accorda à ses ennemis qu'il recommande à la clémence de son fils, si jamais il avait le malheur de régner. O vous! que l'abbé Edgeworth enDICTIONN. DES CONFRERIES ET CORгOR,

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