Bulletin de la Société de géographie

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Société de géographie, 1859

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Popular passages

Page 80 - Les variations des rivières de plaine étant, suivant les saisons, précisément inverses des variations que subissent les tributaires descendus de la montagne, le niveau du fleuve reste à une hauteur à peu près normale. Les affluents d'eau de pluie diminuent de volume à l'époque où grossissent les affluents descendus des glaciers, c'est-à-dire en été; en hiver et au printemps, au contraire, les glaciers ne donnent que très-peu d'eau, tandis que les pluies inondent la plaine et remplissent...
Page 275 - Antiquités celtiques et antédiluviennes, Mémoire sur l'Industrie primitive et les Arts à leur origine, par M. Boucher de Perthes, avec 26 planches représentant 500 ligures.
Page 91 - ... pour rentrer par leurs éléments dans le vaste sein de la nature, et devenir autant de vies nouvelles. Qui dit mouvement dit action : il ne suffit pas • à l'eau de descendre dans un lit tout creusé, elle ronge, elle mine, elle érode, elle...
Page 70 - Mémoires de la Société d'agriculture, des sciences, arts' et belles-lettres du département de l'Aube, tome /tO, 2e série, 3e et A
Page 92 - ... elle entraîne, elle soulève incessamment les terres et les rochers qui la contiennent ou qui s'opposent à son cours; caillou à caillou, grain de sable à grain de sable, elle porte les montagnes dans la mer ; elle n'est pas seulement, comme dit Pascal, un chemin qui marche, elle est aussi une masse continentale en voyage, qui, dans les siècles d'hier, était couverte de la neige éternelle des montagnes, et qui demain se fixera sur les bords de la mer pour augmenter le domaine de l'homme.
Page 90 - La fonction des fleuves dans la nature est de renouveler sans cesse la surface des continents, de porter la vie et les alluvions des hautes montagnes aux plaines et aux bords de l'Océan. On a souvent dit qu'un paysage ne peut être vraiment beau quand il lui manque le frémissement d'un lac ou le mouvement des eaux courantes. C'est qu'en effet l'homme dont la vie est si courte, et par conséquent si mobile, a une horreur instinctive de l'immobilité. Pour lui faire sentir la vie de la nature, il...
Page 80 - ... affluents descendus des glaciers, c'est-à-dire en été; en hiver et au printemps, au contraire, les glaciers ne donnent que très»peu d'eau, tandis que les pluies inondent la plaine et remplissent les rivières jusqu'aux bords ; c'est ainsi que la richesse d'un affluent fait équilibre à la pauvreté de l'autre. On a souvent cité l'exemple du Rhône et de la Saône; pendant les chaleurs de l'été, celle-ci roule en moyenne cinq fois moins d'eau qu'en hiver. De son côté, le Rhône...
Page 64 - Édrisi et d'autres géographes arabes, publiée sous les auspices de M. le duc de Luynes ; par A.-H. Dufour, géographe, et M.
Page 91 - Sur la terre, l'eau symbolise par excellence le mouvement. Elle coule et coule toujours, sans répit, sans fatigue; les siècles ne parviennent pas à dessécher le mince filet d'eau qui s'échappe des fissures du rocher, ni à étouffer son doux et clair murmure. Joyeux, il bondit de cascatelle en cascatelle, se mêle au torrent impétueux, puis au fleuve calme et puissant, pour se perdre enfin dans la mer immense et mystérieuse. Qui dit mouvement, dit action: il ne...
Page 69 - Essai historique sur les sources de la philologie mexicaine et sur l'ethnographie de l'Amérique centrale. (Paris, iSSg), in-8, br. Deux articles extraits de la Revue américaine et orientale.

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