Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon sur le siècle de Louis XIV et la régence, Volume 2Hachette, 1856 |
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affaires aîné alloit ambassadeur arriva auroit avoient avoit Barbezieux bâtard Beauvilliers Blécourt C'étoit cardinal de Bouillon carrosse Castille Catinat cérémonie chambre Chamillart chancelier charge Chartres choses Coislin comte comte d'Estrées comte de Toulouse conseil cour d'Angleterre d'Espagne d'esprit d'État d'Harcourt dames demeura devoit dignité donner donnoit duc d'Orléans duchesse de Bourgogne écuyer épousa Espagne étoient étoit faisoit femme fille fils frère fût Gesvres gouverneur grandesse Harcourt jamais l'électeur l'empereur laissa lieutenant général longtemps Lorges Lorraine Louville Louvois Madame Madrid maison majordome-major maréchal de Lorges maréchal de Villeroy mariage Marly marquis mille livres ministres Mlle Mme de Maintenon Mme la duchesse monde Monseigneur Monsieur mort mourut n'avoit n'en Noailles officiers pape parler passa père personne Philippe pouvoit premier président princes du sang princesse prit reine ricos-hombres rien rois s'en Saint-Simon Savoie seigneurs seroit seul sœur sorte Tallard Tessé Torcy trouva Vaudemont Vendôme venoit Versailles Villars vouloit voulut voyoit
Popular passages
Page 122 - Portocarrero laissa ancrer un peu le confesseur, et, quand il jugea que l'état du roi d'Espagne le rendoit susceptible de pouvoir entendre mettre la maison de France en parallèle avec celle d'Autriche, le cardinal, toujours étayé et endoctriné par...
Page 6 - Personne n'avoit plus de fonds d'esprit, ni plus agréablement tourné ; rien du poète dans son commerce, et tout de l'honnête homme, de l'homme modeste, et sur la fin, de l'homme de bien.
Page 150 - Avoir la plume, c'est être faussaire public, et faire par charge ce qui coûteroit la vie à tout autre. Cet exercice consiste à imiter si exactement l'écriture du Roi qu'elle ne se puisse distinguer de celle que la plume contrefait, et d'écrire en cette sorte toutes les lettres que le Roi doit ou veut écrire de sa main, et toutefois n'en pas prendre la peine. Il y en a quantité aux souverains...
Page 135 - Soyez bon Espagnol, c'est présentement votre premier devoir, mais souvenez-vous que vous Êtes né François, pour entretenir l'union entre les deux nations; c'est le moyen de les rendre heureuses et de conserver la paix de l'Europe.
Page 399 - C'étoit un assez grand homme, brun, bien fait, devenu gros en vieillissant, sans en être appesanti, avec une physionomie vive , ouverte , sortante , et véritablement un peu folle , à quoi la contenance et les gestes répondpient.
Page 247 - ... l'air extrêmement noble, quelque chose de majestueux en tout son maintien, et des grâces si naturelles et si continuelles en tout, jusque dans les choses les plus petites et les plus indifférentes, que je n'ai jamais vu personne en approcher, soit dans le corps, soit dans l'esprit, dont elle avait infiniment et de toutes les sortes...
Page 80 - ... qui, à le voir et à l'entendre à l'ordinaire, paroissoit un butor, et qui, approfondi et mis sur la politique et les affaires, à ce que j'ai ouï dire aux ministres et à bien d'aulres de tous pays, passoit la mesure ordinaire de la capacité, de la finesse et de l'industrie.
Page 493 - Les citoyens d'une ville bien policée jouissent de l'ordre qui y est établi, sans songer combien il en coûte de peines à ceux qui l'établissent ou le conservent, à peu près comme tous les hommes jouissent de la régularité des mouvements célestes sans en avoir aucune connaissance, et même plus l'ordre d'une police ressemble par son uniformité à celui des corps célestes, plus il est insensible, et par conséquent il est toujours d'autant plus ignoré qu'il est plus parfait.
Page 325 - Comme ce rôti s'en allait cuit, arrive un autre homme à cheval, seul aussi, pour dîner dans ce cabaret. Il en demande, il trouve qu'il n'ya quoi que ce soit que ce qu'il voit prêt à être tiré de la broche. Il demande combien ils sont là-dessus, et se trouve bien étonné que ce soit pour un seul homme.
Page 344 - ... en même temps à se retirer. Les combats se ralentirent donc sur le soir en la plupart des lieux, dans cette pensée commune de retraite, lorsque nos troupes firent un dernier effort pour chasser les ennemis d'une des portes de la ville, qui...