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mieux, la plus grande partie des membres du | est des plus denses, et la circulation constamConseil et une quantité considérable d'avocats. ment encombrée.

La Chambre des avoués à la Cour, celle des avoués de première instance, et celle des notaiLa séance de la Société impériale et cenres de Paris étaient largement représentées. trale d'agriculture de France aura lieu le merCelle des avoués à la Cour était au complet. credi 12 décembre 1860, à deux heures préLa messe en musique a été dite par le véné-cises, dans la salle de la Société d'horticulture. rable curé de Saint-Louis-d'Antin.

Če navire embarquera de nombreux passagers militaires et 500 forçats évacués du bagne de Toulon sur la colonie pénitentiaire.

- Des dépêches télégraphiques nous annoncent qu'un attentat a été commis le 6 décembre contre le maréchal O'Donnell.

On communique au Constitutionnel les détails suivants sur l'auteur de cet attentat :

On écrit de Toulon, 2 décembre : Cette église toute tendue de noir, souvenir du tragique événement dont M. le président Pcinsot La frégate à deux batteries l'Amazone, coma été victime, les lugubres chants des morts mandée par M. Bechameil, capitaine de frégaimprimaient à cette solennité un caractère par-te, a reçu l'ordre de se disposer à partir pour ticulier de tristesse et de grandeur. C'est le visa- Cayenne et les Antilles vers le 25 décembre ge morne et abattu et le cœur oppressé qu'on au plus tard. entendait les paroles du prêtre pour celui qui, il y a quinze jours, était parmi nous plein de vie et de santé ; les chants surtout, ces chants d'église si beaux dans leur éloquente simplicité, ont vivement impressionné, et nous avons vu, à ces accords plaintifs, s'échapper des pleurs; elles étaient pour le défunt et aussi pour ceux qu'une mort cruelle nous avait ravis. La pensée se reportait alors sur ces êtres chéris, adorés, pour lesquels le prêtre avait prié et fait entendre ces chants lugubres; confondant les douleurs « Fils d'un instituteur de la province de Léon, passées avec la douleur présente ou à pleurer. Nieto Imaz entra en 1838 comme élève à l'Ecole Cette cérémonie a été abrégée ; M. le prési-Normale centrale de Léon; en 1841, il fut nomdent Poinsot possède dans son pays, à Chaource, mé directeur de cetie Ecole, et en 1847, inspecun tombeau de famille. C'est là que son père et teur de l'instruction primaire de la province de sa mère reposent; il a voulu être enfermé avec Murcie. A cette époque on s'aperçut d'un sérieux eux dans le même tombeau. Une voiture des pom- dérangement dans ses facultés mentales. Il prépes funèbres, qui dissimule avec soin sa destina- tendit avoir découvert une conspiration électrotion, elle est de couleur verte, avec un cabriolet magnétique socialiste contre la Reine. sur le devant, attendait à la porte de l'église le Grâce à des protections, il fut cependant cercueil de M. Poinsot. Après les dernières pa- maintenu dans sa position, et en 1854 ses proroles du prêtre, le corps a été placé dans la voi-tecteurs parvinrent à le faire nommer inspecteur ture qui lui était destinée et qui est immédiatement partie pour Chaource.

FAITS DIVERS

Le Globe annonce que l'Impératrice reviendra directement de Londres à Paris cette semaine.

de l'enseignement dans la province de Madrid. I demanda un jour à paraitre devant la Chambre, et là, il raconta de nouveau sa fameuse conspiration, accusant le gouvernement de ne rien faire pour sauver la Reine des menaces électriques. Sa folie étant bien constatée, il fut déc.aré démissionnaire, et depuis six ans il n'occupait aucunes fonctions. >>

-La Société protectrice des animaux, à Lyon, offre une médaille d'or de la valeur de 200 francs à l'auteur de l'ouvrage le plus pro-On va démolir prochainement plusieurs pre à disposer les enfants aux bons traiteimmeubles aux abords du boulevard de Sébas-ments envers les animaux. topcl (rive droite), pour continuer la rue de Turbigo, dont l'ouverture a été déclarée d'utilité publique, pour toute la section comprise entre les rues Saint-Denis et Saint-Martin, par le décret du 29 septembre 1854, qui a autorisé le percement du boulevard Sébastopol.

On lit dans le Courrier de Lyon :

« L'illumination annuelle du 8 décembre a élé contrariée, hier, par un ouragan violent qui a régné pendant la journée, et qui, le soir, n'était pas encore calmé. Cette intempérie a empêché quelques illuminations et en à maltraite d'autres. Néanmoins, ce qui en restait était encore splendide et attestait que le culte de la Vierge est toujours cher à la population lycnnaise.

La rue de Turbigo s'embranchera sur la rue du Temple, près de son débouché sur la ligne des boulevards, au Château-d'Eau, et elie éta blira une communication directe entre ce point et le chevet de l'église Saint-Eustache, vers la « Des flammes de Bengale, allumées sur dif. rue médiane des Halles centrales. Elle aura une férents points, un feu d'artifice tiré de l'étalargeur de 20 mètres, sur un parcours d'envi-blissement des Frères de la Doctrine chréron 1,200 mètres. A ce projet se rattachent uenne sur le coteau de Fourvières, ont ajouté plus ou moins directement des dispositions à l'effet pittoresque de ce spectacle. d'une importance capitale et qui, déjà en cours « On a regretté que le clocher de la chad'exécution, auront pour résultat de compléter pelle de Fourvières, soit par suite d'un retard la transformation de quartiers où la population de force majeure dans les préparatifs, soit par

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pal.

suite de la violence du vent, soit resté sombre sera supprimée et si elle sera remplacée par
au milieu de cette fête dont il est habituelle-le manteau. Ce dernier vêtement a certes des
ment comme le pivot et l'objectif princi- avantages incontestables; mais beaucoup d'of-
ficiers généraux et autres plaident, dit-on,
chaleureusement la cause de la capote, d'abord
On lit dans le Phare de la Loire du 8 :
parce que c'est le vêtement préféré du soldat,
« On a répandu ce matin, en ville, le bruit c'est celui avec lequel il se trouve le plus à son
qu'une dépêche annonçant que le Pape avait aise et le mieux habillé pendant l'hiver dans
été assassiné, venait d'être reçue dans les bu-les marches, pour passer les nuits au corps de
reaux du Phare de la Loire. Plusieurs person-garde, etc. ; le manteau ne se mettant qu'acci-
nes s'y sont même rendues pour vérifier l'exac- dentellement, et la capote pouvant se porter
titude du fait. Il leur a été répondu qu'il était
absolument faux, et que ni nos dépêches ni nos
correspondances ne faisaient la moindre allu-
sion au prétendu meurtre de Pie IX.

« Nous ignorons absolument ce qui a pu donner lieu à l'étrange rumeur contre laquelle nous avons été mis ainsi en demeure de pro

tester. »

Le Courrier de l'Eure donne les détails suivants sur les obsèques de Mme la princesse de Broglie:

toujours. Et puis, disent les officiers partisans de la capote, dans les commissions où la question s'agite, ce vêtement est presque le seul qui nous reste de l'ancien et glorieux uniforme de l'infanterie française. Peut-être, ajoutent faire ces officiers, a-t-on successivement fait les capotes trop étroites, et c'est là ce qui a pu dire, avec une certaine raison, que la tunique et la capote étaient deux vêtements presque re ses dimensions primitives, qu'on lui donne semblables; mais qu'on rende à cette derniè plus d'ampleur même, s'il le faut (sans exagé« Hier ont eu lieu, en l'église de Broglie, les ration toutefois), et que l'on puisse, au besoin, obsèques de Mme la princesse Albert de Brog-la serrer à la taille au moyen d'une coulisse, lie, née de Béarn, décédée à Cannes, petite on aura ainsi atteint le but que l'on se propose ville du littoral de la Méditerranée, dans le avec le manteau. Enfin, et pour dernier arguVar, qu'elle habitait depuis quelques mois. Ses ment, on fait observer que le manteau conrestes mortels, rapportés à Broglie, lieu de sé-vient aux cavallers seuls, et qu'avec des propulture de la famille, étaient depuis lundi der- portions mesquines il est peu gracieux sur les nier exposés dans une chapelle ardente élevée épaules d'un fantassin. C'est pour cela que tous les officiers d'infanterie ont adopté le caban au au milieu du choeur de l'église. « Cette triste cérémonie avait attiré un nom-lieu du manteau dont plusieurs d'entre eux (Constitutionnel.) bre considérable de personnes de toutes les faisaient usage autrefois. -Depuis plus de vingt jours, rapporte le classes, qui étaient venues accomplir un pieux devoir de reconnaissance pour les bienfaits Droit, M. X..., rentier, agé de 55 ans, était qu'elle ne cesse de répandre dans notre loca-parti pour la campagne; du moins le concierge le croyait, et il répondait à toutes les personnes qui se présentaient pour rendre visite à ce locataire que M. X... lui avait annoncé son départ. Il devait rester absent pendant un

lité et ses environs.

« Le prince de Broglie assistait avec son fils

aîné, âgé de quatorze à quinze ans, à la cérémonie, au milieu de sa famille, et à côté de M. le duc de Broglie, son père. »

mois ou six semaines.

Avant-hier, M. B... vint demander M. X... Le projet d'orner de brandebourgs blancs la tunique adoptée pour les corps d'infanterie et reçut du concierge la même réponse. Il s'en de la garde impériale, va, dit-on, être mis pro- montra fort étonné et dit : « Vous vous tromchainement à exécution. Des sous-officiers, ca- pez, mon brave homme, M. X... doit n'avoir poraux et soldats des régiments de grenadiers pas quitté Paris. J'arrive du pays et je puis en garnison à Paris, ont été présentés, il y a vous certifier qu'on ne l'a pas aperçu pendant quelques jours, à l'Empereur, dans cette tenue, ces derniers jours. Les persiennes de sa maiqui paraît devoir être définitivement agréée son de campagne sont restées closes durant parmi toutes celles qui avaient été jusqu'ici tout ce temps. » Devant l'insistance de ce visoumises. La tunique bleu foncé, en effet, siteur, le concierge n'hésita point à faire apmaintenant dépourvue sous les armes de la peler un serrurier et à monter avec lui et M. B.. croix blanche autrefois formée par les puffle-à l'appartement occupé par M. X... La porte teries, qui ont été remplacées par le ceinturon fat aussitôt ouverte. On traversa une première pièce, puis une bouclant à la taille, offre pour l'ensemble, un aspect un peu sombre que les brandebourgs seconde sans rien remarquer. Le concierge blancs feront disparaître. Cette tenue, en trou-s'écriait déjà, en se retournant vers M. B... : pe, donnera, assure-t-on, aux lignes de bataille un aspect admirable.

Il reste encore à décider, pour compléter la nouvelle tenue de l'infanterie de la garde, la question de savoir si la capote bleue actuelle

« Vous voyez bien que j'avais raison et que M. X... n'y est pas; » lorsqu'en ouvrant la porte de fa cuisine, il fut terrifié à l'aspect d'un cadavre suspendu à l'espagnolette d'une fenêtre. C'était M. X... qui s'était suicidé.

Le commissaire de police fut informé et arriva bientôt pour constater le décès qui remontait à une vingtaine de jours. M. X... a été. inhumé aujourd'hui.

On a trouvé sur une table plusieurs lettres adressées par M. X... à ses amis pour leur faire connaître les motifs qui l'ont déterminé à s'oter la vie.

-On lit dans le Messager du Midi :

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Il y a eu, dans le courant de l'ancée, 11,335 mariages, dont : 9,287 entre garçons et filles, 517 entre garçons et veuves, 1,114 entre veufs et filles, et 417 entre veufs et veuves.

En 1858, le nombre des naissances était de 37,451, soit 522 de moins qu'en 1859. Dans la inême année, les décès ont été de

« Un événement qui aurait pu avoir de terribles conséquences a eu lieu le 7 de ce mois, à sept heures du matin, à la fabrique de ré-32.562, soit 432 de moins qu'en 1859. glisse de MM. David et Fousset, près Uzès. Un des vastes bâtiments servant à l'exploitation de cette industrie s'est écroulé subitement au moment où les ouvriers venaient de se mettre

Le nombre des enfants, garçons et filles non reconnus, a été pour 1858 de 9,431, soit 592 de moins qu'en 1859.

Un journal de Lille annonce que des exau travail. Il paraît qu'un violent coup de vent, périences du plus haut intérêt viennent d'être s'engouffrant dans la toiture, aurait suffi pour faites et doivent se renouveler prochainement ébranler la charpente, produire l'écartement sur la ligne télégraphique entre Paris et et l'écroulement des murs latéraux, et précipi: Amiens. Il s'agit d'un nouvel appareil qui a la ter la toiture dans l'intérieur. Par un basard propriété de transmettre textuellement les déprovidentiel, il n'y a pas, pour le moment du pêches, en reproduisant, ligne pour ligne et moins, mort d'homme à déplorer. Cependant une douzaine d'ouvriers ont été blessés plus ou moins grièvement par les décombies. L'état de deux d'entre eux inspire quelques inquiétudes. »

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La police de Bordeaux a arrêté un individu au moment où il assommait un chien à coups de bêche et sans motifs.

trait pour trait, l'écriture de la personne qui transmet la dépêche. La précision est telle, qu'on reproduit aussi avec une grande facilité des portraits ou des dessins et avec la même netteté que l'écriture.

L'une des dépêches reçues à Amiens était ornée d'un buste que le télégraphe avait dessiné au bas d'une lettre.

- On lit dans le Journal de l'Ain : Plusieurs Cette invention est due à un Italien; des exmarcassins, ou petits sangliers, ont été tués périences ont été faites à différentes reprises ces jours derniers sur la commune de Bény, et dans des appartements, mais c'est pour la preapportés à Bourg, où ils sont entre les mains mière fois que le système est soumis à l'expédes traiteurs. Les amateurs en font leur profit.rience sur une ligne télégraphique. La mère qui est, dit-on, d'une grosseur énorme, n'a pu encore être atteinte par les chas

seurs.

-D'après l'Annuaire du bureaudes longitudes pour 1861, il y a eu à Paris, pendant l'année 1859, un total général de 38,973 naissances, dont 19,452 garçons et 18,521 filles. Différence en faveur du sexe masculin, 931 naissances.

Pour tous les faits divers: M. GARCIN.

BOURSE.

BULLETIN HEBDOMADAIRE.

On ne peut pas dire qu'il y ait eu de sérieux motifs de hausse cette semaine. Cependant, la Sur le chiffre de 37,973 naissances, on cons- Rente a monté de 45 centimes. Elle fermait à tate 12,278 enfants naturels, dont 2,000 seule-70 20, samedi dernier, jour de la liquidation. ment ont été légitimés.

après avoir fait 70 40 comme cours de comLe total des décès a été, dans la même an-pensation. Nous la retrouvons à 69 15, cours néc, de 32,774, dont 16.199 masculins et 16,183 féminins, soit 408 décès de plus dans le

sexe masculin.

Les paissances ont donc excédé les décès de 5,199, oit 2,861 pour le sexe masculin, et 2,338 pour le sexe féminin.

Les naissances légitimes ont été, à domicile, de 24,310. Les naissances hors mariage à domicile, de 6,423.

Les naissances légitimes dans les hôpitaux ont été de 1,385, et les naissances hors mariage dans les hôpitaux de 10,023.

Les décès à domicile ont été de.....
Dans les hôpitaux civils, de..........

20,068
11,210

qui correspond à 70 65, si l'on y ajoute le coupon de 1 50 détaché vendredi. Nous le récière, ni dans les événements politiques, un pétons il n'y a, ni dans la situation finanseul fait, une seule modification que puissent ment les causes qui sont de nature à comprialléguer les spéculateurs à la haus-e. Seulemer le prix des valeurs éprouvent un temps d'arrêt. Les établissements de crédits profiteat de la circonstance pour obtenir quelques centimes d'amélioration sur la Rente et quelques francs sur les Chemins. C'est autant de gagné pour le bilan de fin d'année.

En tout autre mois que le mois actuel, la cri

1

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se américaine eût produit un effet plus profond dit. Aussi la suspension de pavements dans une et plus durable sur notre marché. Nous savons banque est loin d'y être con-idérée au même bien que cette crise a été fortement atténuée point de vue. C'est en quelque sorte une mepar les mesures qu'ont prises les banques de sure préservatrice lorsque se déclare la crise. New-York; toutefois le change de New York La crise passée, les banques reprennent leurs sur Londres est encore à un chiffre peu rassu- payements, et rien ne ressemble moins à un Erant. Voici quelques renseignements relatifs sinistre que ce phénomène financier dont le aux complications financières qui se sont pro-nom seul nous paraît le symptô ne d'un désastre financier à son apogée. duites aux Etats-Unis.

Nous nous sommes un peu étendus sur la Du 17 au 20 novembre, la panique avait atteint son maximum d'intensité à tel point qu'une crise américaine, parce qu'en réalité c'est le réaction commençait à se produire. Ce résul- seul fait saillant qui ait été de nature à exertat avait été amené par une mesure arrêtée cer une influence sur la Bourse. C'est à cette dans une réunion de diverses banques que le influence qu'a même été due la légère réaction danger commun avait déterminées à agir de qui, dans les pre niers jours de la semaine, concert. Si cet accord avait tardé un moment faisait fléchir le cours de 70 40 à 70 20. Mais à se réaliser, il s'en serait suivi une suppres-la réaction a peu duré, et l'on ne se soucie sion totale des affaires dans certaines branches guère aujourd'hui de ce qui servait de préde commerce, notamment dans le commerce texte à quelques ventes mercredi dernier. La des grains. Les négociants exporteurs de New-nouvelle de quelques arrivages à Londres d'or York se trouvaient avoir à payer des traites de Melbourne, a suffi pour dissiper jusqu'aux tirées sur elles par les habitants des Etats de moindres traces d'inquiétude. Aucune modification n'a été apportée au l'Ouest pour des grains et autres produits. Leurs sressources pour solder ces traites consistaient taux de l'escompte soit à Londres, soit à Paris. en d'autres traites qu'elles avaient à fournir Le bilan de la Banque de France est attendu sur les maisons d'Angleterre auxquelles les cette semaine avec une grande curiosité. On produits avaient été cons gnés. Mais il était dit le portefeuille considérablement accru. devenu impossible de vendre les traites sur C'est une des conséquences de la période ac l'Europe, de sorte qu'il fallait en arriver néces-tuelle de l'année. sairement à une suspension de payement.

On a détaché cette semaine, sur la Rente anglaise, un coupon de 1 1/2, comme sur la nôtre. Les Consolidés ont immédiatement regagné 1/4. Ce detachement du coupon est tombé juste deux jours après la liquidation men uelle de la Rente au stock-échange. Le report avait été de 1/4. Le report a été conservé. C'est donc en réalité une amélioration de 1/2 que les Consolidés ont éprouvée depuis huit jours.

La suspension des maisons d'exportation à New-York aurait entraîné celle des négociants de vendeurs et consignataires des produits du Sud, et la chute de ceux-ci aurait porté directement sur les banques des Etats du Sud qui leur avaient fait des avances. Dans cette situation, la majorité des banques de New-York ont pris la résolution d'acheter 500,000 liv. st. de traites sur Londres, soit 12 m llions 1/2. Elles sont L'Emprunt ottoman occupe spécialement la de plus convenues entre elles qu'elles augmenteraient les facilités données au commerce de presse financière des deux pays. Quelques Ja place, et en conséquence plusieurs des ban-journaux anglais, qui l'avaient d'abord attaques ont doublé la masse de leurs affaires or- qué, ont fait une volte-face qu'il est curieux de signaler, voite face à laquelle, la part faite dinaires. Cet achat important de traites sur l'Angle-du comité anglais ne doit point être étrangère. terre réagira sur le marché de Londres. Les traites en effet seront envoyées purement et simplement en Angleterre pour ê re encaissées à leur échéance; les banques de New-York se bornaient à tirer de temps en temps et selon l'état du change. On n'aurait pas besoin alors de demander de l'or en Angleterre, parce que les traites se vendraient à des personnes ayant des payements à faire en Europe.

Les journaux financiers français reproduisent la composition des divers comités anglais, français, ottoman, et reproduisent un document qu'on assure être l'état exact des finances turques. Quant aux conditions officielles de l'emprunt, elles ne sont point encore officie lement annoncées. On ignore si les Obligations seront émises à 300, 310 ou 320. Čes oblgations doivent rapporter 30 francs, et être remboursables à 500 francs en 37 ans. On se rappelle que l'Emprunt turc a été souscrit à 53 3/4 en 6 9/0.

Malgré les précautions prises par les banques de New-York, de nombreuses suspensions de payement ont eu lieu dans les banques du Sud; L'effet le plus immédiat de l'Emprunt ture à mais il ne faudrait point attribuer à cette expres: ion l'importance qui lui est donnée généla Bourse a été un phénomène d'engouement à ralement dans nos mœurs. Chez nous, le mot l'endroit des actions de la Caisse des chemins suspension de payement est un euphémisme de fer. On s'est dit, avec juste raison d'ailleurs, qui déguise presque un désastre. Chez les Amé-que pour les actionnaires de la Caisse des che ricains, le mot ne veut point dire plus qu'il ne mins de fer, il n'y avait que bénéfice à atten

règlement exige qu'un agent ait siégé cinq an dans la Chambre syndicale pour être syndic.

dre d'une affaire nouvelle qui doit offrir aux aussi absolues, aussi nuisibles au crédit, aussi banquiers une rémunération considérable. répulsives pour le public que le peuvent être Aussi chacun, dès qu'on a été certain à la celle du syndic actuel. On a lieu de regretter Bourse que l'Emprunt serait émis, chacun, di-infiniment en cette occasion qu'un article d sons-nous, a voulu acheter, qui 25 actions, qui 50 actions. Le mouvement a été d'autant plus vif (100 fr. de hausse en 8 jours), que la valeur ne se traite plus qu'au comptant. Jadis, au temps de la coulisse, elle jouissait des immunités du marché libre à terme. Aujourd'hui que le parquet a réorganisé les transactions, il n'est plus possible de négocier à terme beaucoup de valeurs de ce genre. La spéculation est-elle atteinte par cela? Pas le moins du monde. Seulement le public est géné. Quant à la spéculation, elle vend tout à découvert par huit jours que par un mois. On l'a bien vu cette semaine à propos de la Croix-Rousse.

Qu'adviendrait-il cependant, par ce temps suffrage universel, si messieurs les agents de changes, fatigués de la responsabilité du ridicale que certains d'entre eux font tomber sur la corporation entière, qu'arriverait-il s'ils s'abstenaient d'élire pour syndic un des leurs, un de ceux qui n'ont jamais mis le pied dans la Chambre syndicale?

faveur à l'endroit d'un coup qui lui a donné tant de mal depuis dix-huit mois. Nous sou mettons l'idée à quelques membres intelligents du parquet.

A coup sûr, l'administration supérieure ne s'opposerait nullement à la validité de l'élection. L'administration apprécie trop aujourd'hui, au vrai point de vue, le motif sérieur La Croix-Rousse, en effet, chose singulière, de la reconstitution du marché pour se laisser est la seule valeur, après la Caisse des che-entraîner par un excès d'enthousiasme et de mins de fer, qui ait subi des ostillations considérables. Nous avons dit que les actions de la Caisse des chemins de fer avaient monté de 100 fr.; celles de la Croix-Rousse ont monté de 55 fr. Elles étaient samedi à 495 fr., elles sont maintenant à 550 fr. Un instant même la hausse a été de 60 fr. En effet, à partir de 520 fr., de nombreuses ventes à découvert ont eu lieu dans l'espoir d'une prompte réaction. Mais pour qu'il y ait réaction, il faut des titres, il faut du moins savoir s'en procurer facilement, ce qui ne se peut guère dans une entreprise où l'on ne compte que 4,000 titres. Le découvert a été poursuivi vivement, il lui a fallu racheter, et il a payé son imprudence de 30 à 35 fc.. de hausse.

:

A mesure qu'on approche de la fin de l'année, on parle de nouveau de la suppression des tourniquets; il y a des paris sérieux engagés sur cette éventualité. La ville de Paris sy opposerait encore; mais on passerait outre. Or, la Ville, qui se montre si intraitable sur ce chapitre, loin de voir ses revenus diminuer, serait la première à bénéficier de la réforme. Est-ce qu'un Emprunt à de meilleures conditions ce n'est pas une diminution de charges, ce qui équivaut à une augmentation de reve

nus ?

Or, un Emprunt à de meilleures conditions, c'est évidemment à une diminution de charge. La suppression des tourniquets donnerait précisément à la Vilie la facilité d'émettre ses Em prunts a de meilleures conditions. La Cote le disait hier: «Il ne faut pas fermer la Bours quand on a besoin d'y puiser! »

En dehors de la caisse des Chemi: s de fer et de la Croix-Rousse, on n'a aucun mouvement à signaler actions de Mobilier et actions de Chemin sont à 2 fr. 50 c. par action, même prix que le samedi précédent. Ce sont des cours stéréotypés. Toute l'ancienne activité semble s'être reportée en effet du parquet au marché du comptant, On assure même que la Cham- Terminons par quelques mots sur les va bre syndicale, blessée de voir le public se por- leurs espagnoles., L'Intérieur 3 0/0 est resté ter de préférence sur le petit marché où tra- toute la semaine aux environs de 49. Un seul vaillent les assesseurs et remisiers du comp-jour elle a été cotée 49 5/8. Les cours sont plas tant, songerait sérieusement à trouver un élevés à Madrid qu'à Paris, même en tenant procédé d'être de nouveau aussi désagréable compte des changes. Il n'en est pas de même que possible au public. Elle s'occuperait à de la Passive, qui n'est qu'à 20 et 19 1/2 à Macréer des entraves aux transactions du comp-drid. Sous le nom de Dette amortissable de tant, ou à rendre aux remisiers l'exercice de 2 classe, et qui se cote ici 22 et 22 1/4. Il est leurs fonctions tellement improductif qu'ils y devraient renoncer.

A propos de ces prétendues modifications auxquelles nous nous refusons à ajouter foi, bien qu'il en ait été fortement question, on s'est beaucoup occupé de l'élection des membres de la Chambre syndicale qui aura lieu ce mois-ci. On dit que l'ancien syndic ne se présenterait pas à la réélection. Malheureusement, celui qu'on désigne comme aspirant à être son successeur est un agent connu par des idées

vrai que les ventes sont impossibles à ce cours,
dès qu elles dépassent le budget quotidien que
les spéculateurs à la hausse se sont fixés pour
absorber peu à peu la masse flottante.
Les Chemins espagnols sont bien tenus, le
Saragosse et le Barcelonne surtout.

A. SERRE

Le directeur-gérant : A. SISSOL. Paris, De Soye et Bouchet, impr., 2, pl. du Panthéos,

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