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attentats de ce Roi et de ce gouvernement; | Etats eux-mêmes, comme Nous en sommes Nous déclarons nuls et de nul effet leurs les témoins dans ce temps malheureux. Et actes; Nous protestons avec énergie et Nous certes, il est étrange qu'il soit impunément ne cesserons de protester pour le maintien permis au seul gouvernement piémontais de intégral du pouvoir civil, dont jouit l'Eglise mépriser et de violer un pareil principe, romaine, et deses droits, qui appartiennent lorsque Nous le voyons, avec une armée enà tous les catholiques. nemie, l'Europe entière le regardant, faire Nous ne saurions dissimuler, Vénérables irruption dans les Etats d'autrui et en chas Frères, l'amertume profonde qui nous acca-ser les princes légitimes. Il en découle cette ble, en voyant que, par suite de difficultés pernicieuse absurdité, qu'on n'admet l'indiverses, Nous en sommes encore à désirer tervention étrangère que pour provoquer et l'appui d'un secours étranger contre cette entretenir la rébellion. invasion criminelle qu'on n'exécrera ja- C'est ce qui Nous fournit une occasion famais assez. A la vérité, vous connaissez vorable d'engager tous les princes de l'Eutrès-bien les déclarations réitérées qui rope à examiner sérieusement, avec toute la Nous ont été faites par l'un des plus puis- maturité et la sagesse de leurs conseils, sants princes de l'Europe. Cependant, tandis quels grands et innombrables maux renque Nous en attendons depuis longtemps ferme le détestable événement que Nous l'effet, Nous ne pouvons ne pas éprouver un déplorons. Il s'agit, en effet, de la monstrouble et des angoisses cruelles, en voyant trueuse violation qui s'est accomplie d'une les auteurs et les fauteurs de cette usurpa- manière inique contre le droit universel tion coupable persévérer et avancer auda- des gens, et qui, si elle n'était entièrement cieusement et insolemment dans leur détes-comprimée, ne laisserait plus de force et de table projet, comme s'ils avaient l'assuran-sécurité à aucun droit légitime. ce que personne en effet ne s'y oppose ! Il s'agit d'un principe de rébellion que Cette perversité en est venue au point que, favorise honteusement le gouvernement des troupes de l'armée piémontaise ayant été piémontais et qui donne facilement à comenvoyées presque jusqu'aux murs de Notre prendre quel danger menace chaque jour capitale, toute communication a été inter- tout gouvernement et quel fléau il entraîne rompue, les intérêts publics et privés com- pour toute société civile, puisqu'il ouvre promis, les convois interceptés, et, ce qui ainsi une issue au fatal communisme. Il est le plus grave, le Pontife suprême de s'agit de conventions solennelles qui exil'Eglise universelle réduit à ne pouvoir que gent, dans les Etats pontificaux aussi bien difficilement pourvoir aux intérêts de l'E- que dans les autres Etats européens, le resglise, à cause de l'état des voies de com-pect et le maintien inviolable de Notre poumunication avec le reste du monde, qui voir civil. Il s'agit de la violente spoliation se resserrent de plus en plus. C'est pour-de ce pouvoir qui, par une singulière disquoi, au milieu de si grandes angoisses, en présence d'une situation si périlleuse, vous le comprenez bien, Vénérables Frères, Nous Nous voyons poussé à la triste nécessité de Nous occuper, même malgré Nous, des mesures à prendre pour sauvegarder notre di-tous les princes, afin que le Pontife n'obéisse gnité. à l'impulsion d'aucun pouvoir civil et que la tranquillité spirituelle des catholiques qui habitent les Etats de ces mêmes princes soit à l'al ri de tout danger.

position de la providence divine, a été donné au Pontife romain pour exercer avec une entière liberté son ministère apostolique dans l'église tout entière. Cette liberté doit assurément exciter la souveraine sollicitude de

En attendant, Nous ne pouvons Nous abstenir de déplorer, entre autres choses, ce funeste et pernicieux principe, dit de non-intervention, que depuis assez Aussi tous les souverains doivent être peu de temps certains gouvernements pro- persuadés que leur cause est intimement clament et mettent en pratique, avec la liée à la Nôtre, et qu'en venant à Notre setolérance des autres, même lorsqu'il s'a-cours ils pourvoient également à la présergit de l'injuste agression d'un gouverne-vation de leurs droits et des nôtres. Nous ment contre un autre, au point de parai- les pressons et les conjurons donc avec la tre assurer une espèce d'impunité et de plus grande confiance, de nous prêter assislicence, contre toutes lois divines et hu- tance chacun selon sa condition et ses maines, aux attaques et à la spoliation moyens. Nous ne doutons point que les des droits d'autrui, des propriétés et des princes et peuples catholiques n'emploient

Surtout avec la plus grande ardeur leurs que ibi excitarent, tum ingentem suum exerci soins et leurs efforts pour se hâter, d'untum, qui easdem provincias hostili impetu, arinorumque vi subjiceret. commun accord, de secourir, de défendre Optime nostis, Venerabiles Fratres, impudenet de protéger par tous les moyens le Perees litteras a Subalpino Gubernio ad suum tuenet le Pasteur de tout le troupeau du Sei-dum latrocinium Nostro Cardinali a publicis negneur attaqué par les armes parricides d'uns scriptas, quibus haud erubuit nuntiare, se fils dégénéré.

suis copiis in mandatis dedisse, ut commemoratas Nostras provincias occuparent nisi dimitteMais vous savez très-bien, Vénérables rentur exteri homines adscripti parvo Nostro Frères, que tout Notre espoir doit être mis exercitui, qui ceteroquin ad Pontificiæ ditionis en Dieu, Notre aide et Notre refuge en nos jusque populorum tranquillitatem servandam fuerat instructus. Nec ignoratis, a Subalpinis copiis tribulations, en Dieu qui blesse et pense la easdem provincias ipso fere tempore fuisse occublessure, qui frappe et guérit, donne patas,quo illæ littera accipiebantur. Equidem nemort et donne la vie, mène aux enfers et mo non potest non magnopere commoveri, et sumen retire. C'est pourquoi, en toute confian-ma affici indignaticne reputans mendaces criminatones, variasque calum ias et contumelias, quibus ce et humilité de cœur, ne cessons pas de ré-idem Gubernium hau i pudet hujusmodi suam hospandre assidûment devant lui nos plus fer-tem impiamque contra civilem Romanæ Ecclesia ventes prières, implorant avant tout l'inter principatum aggressionem tegere, Nostrumque cession très-efficace de la Très-Sainte et Im-Gubernium impetere. Ecquis enim non summomaculée Mère de Dieu, la Vierge Marie, et le suffrage des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour qu'il fasse éclater la puissance de son bras et brise l'orgueil de ses ennemis, qu'il mette en fuite ceux qui Nous at taquent, humilie et écrase tous les ennemis de sa sainte Eglise; enfin, pour que les oœurs des prévaricateurs soient changés par la vertu toute-puissante de sa grâce, et quere, et ad Ecclesiæ defensionem concurrere. Atla Sainte Mère l'Eglise se réjouisse au plus tôt de leur conversion si désirée.

Voici le texte de ce document, tel qu'il est émané des presses officielles de Rome:

Venerabiles Fratres,

pere miretur audiens, Nostrum reprehendi Gubernium, propterea quod Nostro exercitui externi homines fuerint adscripti, cum omnes noscant nulli legitimo Gubernio denegari unquam pose jus cooptandi in suas copias exteros homines? Quod quidem jus potiori quadam ratione ad Nostrum et hujus Sanctæ Sedis Gubernium pertinet, cum Romanus Pontifex, veluti communis omnium catholicorum pater, non possit non libentissime studio impulsi velint in Pontificiis copiis militaeos omnes catholicos excipere, qui religionis

que hic animadvertendum existimamus, hujus

modi catholicorum exterorum concursum fuisse præsertim excitatum illorum improbitate, qui civilem hujus Sanctæ Sedis principatum aggressi sunt. Nemo enim ignorat qua indignatione, et quo luctu universus catholicus orbis fuerit commotus ubi novit tam impiam, tamque injustam civili hujus Apostolicæ Sedis dominio aggressio→ nem fuisse illatam. Ex quo porro factum est, ut Novos, et ante hunc diem inauditos ausus a quamplurimi ex variis christiani orbis reSubalpino Gubernio contra Nos, hanc Apostoli gionibus fideles sua sponte et summa alacam Sedem, et Catholicam Ecclesiam admissos critate ad Pontificiam Nostram ditionem condenuo cum incredibili animi Nostri dolore vel volaverint, suumque nonien Nostræ militiæ mærore potius deplorare ac detestari cogimur, dederint, quo Nosira, hujus Sanctæ Sedis, et Venerabiles Fratres. Ipsum, uti nostris, Guber- Ecclesiæ jura strenue defenderent. Singulari nium victoria abutens, quam bellicosæ magnæ-autem maligritate Subalpinum Gubernium Nosque nationis opibus adjutum ex funestissimo tris militibus mercenari notam per sumbello reportavit, suum per Italiam regnum con- mam calumniam inurere minime veretur, cum tra omnia divina et humana jura extendens, po-non pauci ex indigenis exterisque Nostris mipulis ad rebellionem excitatis, legitimisque Prin- litibus nobili genere nati, et illustrium familiacipibus ex propria dominatione per summam in- rum nomine conspicui, ac religionis amore unice iustitiam expulsis, aliquot Pont ficiæ Nostræ in excitati, sine ullo emolumento in Nostris copiis Emilia ditionis provincias injustissimo ac pror-militare voluerint. Neque latet Subalpinum Gusus sacrilego ausu invasit et usurpavit. Dum au- bernium qua fide et integritate Noster exercitus tem universus Catholicus Orbis justissimis gra-præstet, cum eidem Gubernio perspectum sit, vissimisque Nostris respondens querelis contra irritas fuisse omnes dolosas artes adhibitas at hanc impiam usurpationem vehementer clamare Nostri milites corrumperentur. Nihil vero est cur non desinit, idem Gubernium alias hujus Sanctæ immoremur in refellenda feritatis accusatione Sedis provincias in Piceno, Umbria, et Patrimo- Nostris copiis improbe illata, cum nullum plane nio sitas sibi vindicare constituit. At cum vide-argumentum obtrectatores valeant adducere, ret earum provinciarum populos omni perfrui quin potius hujusmodi criminatio in ipsos jure tranquillitate, eosque Nobis fideliter adhærere couverti possit, quemadmodum vulgatæ Subalpinec posse pecuniis largiter profusis, aliisque im- ni exercitus Ducum truculentæ proclamationes probis adhibitis dolis a legitimo Nostro, et l.ujus manifestissime ostendunt. Sanctæ Sedis civili imperio alienari ac divelli, iccirco in ipsas provincias immisit tum perditorum hominum manum, qui turbas seditionem

Hic autem animadvertere præstat, Nostro Guberrio minime suspicandum fuisse de hujusmodi hostili invasione, cum ipsi asseveratum esset

que justitiæ rationem de medio tollere, ac tum religionis tum civilis societatis fundamenta labefactare et evertere connituntur !

Subalpinas copias prope territorium Nostrum accessisse non quidem invadendi animo, immo vero ut inde perturbatorum turmas arcerent. Hinc summus Nostrarum copiarum In hac igitur tam injusta, tam hostili et horDux ne cogitare quidem poterat, sibi cum renda civilis Nostri et hujus Sanctæ Sedis princiSubalpino exercitu esse pugnandum Verum patus aggressione et occupatione a Subalpino ubi, rebus præter omnem expectationem per-Rege, ejusque Gubernio contra omnes justitiæ peram immutatis, agnovit hostilem irruptio- leges et universale gentium jus peracta, Nostri nem ab illo exercitu factam, qui sane pugnan- officii probe memores in hoc amplissimo Vestro tium numero armorumque vi maxime prævale- concessu, et coram universo Catholico Orbe bat, providum suscepit consilium se Anconam Nostram vocem denuo vehementer attollimus, ac utpote arce munitam recipendi, ne Nostri mili- omnes nefarios sacrilegosque ejusdem Regis et tes tam facili mortis periculo exponerentur. Cum | Gubernii ausus reprobamus, penitusque damnaautem ingruentibus hostium copiis in itinere in-mus, omnesque actus plane nullos et irritos deterciperetur, manus conserere coactus est, ut claramus, decernimus, ac civilis, quo Romana sibi militibusque suis viam aperiret. pollet Ecclesia, principatus integritatem, ejusCeterum dum meritas debitasque laudes tri-que jura quæ ad omnes catholicos pertinent, buimus commemorato Nostrarum copiarum Du- | etiam atque etiam reclamamus, et reclamare ci, ac illarum ductoribus et militibus, qui in- nunquam desistemus. expectata hostili ir ruptione lacessiti pro Dei, Verum dissimulare non possumus, Venerabiles Ecclesiæ, hujus apostolicæ Sedis, ac justicia Fratres, summa Nos opprimi amaritudine, cum causa fortiter, viribus licet longe imparibus, di- in tam scelesta et nunquam satis exsecranda agmicarunt; vix lacrimas continere passumus nos-gressione alieni auxilii opem, variis exortis difficentes quot strenui milites, ac lectissimi præser-cultatibus adhuc desideremus. Equidem notissitim juvenes in hac injusta et crudeli invasionemæ vobis sunt iteratæ déclarationes Nobis factæ occubuerint, qui religioso sane nobilique animo ab uno ex potentissimis Europæ Principibus. Atad civilem Romanæ Ecclesiæ principatum tuen- tamen dum illarum jamdiu expectamus effectum, dum advolarunt. Nos insuper summopere commovet luctus, qui in illorum familias redundat. Utinam eisdem familiis fletum Nostris verbis abstergere possemus! Confidimus vero non levi ipsis solatio et consolationi futuram honorificentissimam mentionem, quam de extinctis suis liberis et propinquis merito facimus ob splendidum Hæc autem perversitas eo devenit, ut hostilisane eximiæ eorum erga Nos, et hanc Sanctam bus Subalpini exercitus copiis ad moenia fere huSedem fidei, pietatis et amoris exemplum, quod jus almæ Nostræ urbis immissis, quæcumque christiano orbi cum immortali eorum nominis fuerit implicata communicatio, publicæ privatalaude exhibuerunt. Atque in eam profecto spem que rationes in discrimen adductæ, commeatus erigimur fore, ut ii omnes, qui gloriosam pro intercepti, et, quod gravissimum est, Summus Ecclesiæ causa mortem obierunt, illam sempi- totius Ecclesiæ Pontifex in molestam redactus ternam assequantur pacem et beatitatem, quam difficultatem Ecclesiæ ipsius negotiis, prout res a Deo Optimo Maximo apprecati sumus, et ap- postulat, consulendi, proptereaquod maxime precari nunquam omittemus. Quo loco debitis coarctetur via cum variis orbis partibus commuquoque laudibus prosequimur dilectos Filios Præ-nicandi. Quamobrem in tantis Nostris augustiis, sides provinciarum, præsertim Urbino-Pisaurensis, et Spoletanæ, qui in hac tristissima temporum vicissitudine suo munere sedulo constanterque perfuncti sunt.

non possumus non vehementer angi ac perturbari cum inspiciamus nefandæ usurpationis auctores fautoresque audacter insolenterque in nefario suo proposito persistere ac progredi, tamquam certo confidentes neminem sibi reapse adversari.

tantoque rerum discrimine vel facile intelligitis, Venerabiles Fratres, Nos tristi necessitate eo jam ferme impelli, ut vel inviti cogitare debeamus de opportuno suscipiendo consilio ad Nostram dignitatem tuendam.

Interim abstinere non possumus, quin præter alia deploremus funestum ac perniciosum principium, quod vocant de nen Interventu a quibusdam Guberniis haud ita pridem, ceteris tolerantibus, proclamatum, et adhibitum etiam cum de injusta alicujus Gubernii contra aliud aggressione agatur: ita ut quædam veluti impunitas ac licentia impetendi ac diripiendi aliena jura, proprietates, ac ditiones ipsas contra divinas huma

Jam vero, Venerabiles Fratres, quis ferre unquam poterit insignem impudentiam et hypocrisim, qua nequissimi invasores in suis programmatibus asserere non dubitant, se Nostras aliasque Italiæ adire provincias, ut ibi moralis ordinis principia restituant? Atque id ab iis temere affirmatur, qui acerrimum catholicæ Ecclesiæ, ejusque Ministris, ac rebus jamdiu bellum inferentes et ecclesiasticas leges, censurasque plane despicientes ausi sunt spectatissimos tum S. R. E. Cardinales, tum Episcopos, tum probatissimos utriusque Clerinasque leges sanciri videatur; quemadmodum Viros in vincula conjicere, Religiosas Familias e propriis Cœnobis expellere, Ecclesiæ bona diripere, et civilem hujus Sanctæ Sedis principatum vastare. Scilicet moralis ordinis principia ab iis restituentur, qui publicas cujusque falsæ doctrinæ scholas, et meretricias etiam domos consti tuunt, quique abominandis scriptis et scenicis spectaculis pudorem, pudicitiam, honestatem, virtutem offendere, eliminare, et sacrosancta divinæ nostræ religionis mysteria, sacramenta, præcepta, et instituta, sacrosque ministros, ri- Hinc autem opportuna Nobis oritur occasio tus cæremonias irridere, contemnere, omnem-l excitandi omnes Europe Principes, ut pro spec

luctuosa hac tempestate cernimus evenire. Et mirandum profecto, quod uni Subalpino Gubernio impune liceat ejusmodi principium despicere ac violare, cum videamus ipsum hostilibus suis copiis, universa Europa inspectante, in alienas ditiones irrumpere, legitimosque ex illis Principes exturbare: ex quo perniciosa consequitur absurditas, alienum nempe interventum dumtaxat admitti ̋nd rebellionem suscitandam atque fovendam.

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L'église cathédrale de Sabine, dans les Etats romains, pour l'excellentissime et révérendissime cardinal Jérôme d'Andréa, du titre de SainteAgnès hors-les-Murs, abbé commendataire perpétuel et ordinaire des saints Benoît et Schola tique de Subiaco, retenus en commande.

L'église cathédrale de Vicence, dans le royaume Lombard-Vénitien, pour Mgr Jean-Antoine Farina, transféré du siége de Trévise.

tata ipsorum consilii gravitate et sapientia serio perpendant quæ quantaque mala in detestabili, quem lamentamur, eventu cumulentur. Agitur enim de immani violatione, quæ contra universale gentium jus nequiter est patrata, quæque nisi omnino coerceatur, nulla deinceps legitimi cujusque juris firmitas ac securitas poterit coniistere. Agitur de rebellionis principio, cui Subalpinum Gubernium turpiter inservit, et ex quo pronum est intelligere, quantum cuicumque Gu- L'église cathédrale de Csanad et Temesvar, bernio discrimen in dies comparetur, et quanta dans le Banat, en Hongrie, pour le révérend sn universam civilem societatem redundet perni- docteur Alexandre Bonnaz, prêtre du diocèse de cies, cum ita fatali Communismo aditus aperiatur. Csanad, chanoine de cette cathédrale, professeur Agitur de violatis solemnibus Conventionibus de théologie morale au séminaire de la même quæ uti aliorum in Europa Principatuum, ita ville, conseiller pour les affaires ecclésiastiques, etiam civilis Pontificæ Ditionis integritatem sar-et abbé titulaire de Saint-Sauveur-de-Szek-zard. tam tectamque servari omnino postulant. Agitur L'église cathédrale de Saint-Pierre-de-Riode violenta direptione iilius principatus, qui sin-Grande, au sud du Brésil, pour le révérend docgulari divinæ providentiæ consilio Romano Pon- teur Sébastien Dias Larangeira, prêtre de l'artifici datus est ad Apostolicum suum Ministerium chidiocèse de Saint-Sauveur, dans le Brésil, curé in universam Ecclesiam plenissima libertate de l'église Notre-Dame-de-Carmo, de Morro, de exercendum. Quæ profecto libertas summæ om- Fogo, du même archidiocèse, et docteur en droit nibus Principibus curæ esse debet, ut Pontifex canon. ipse nullius civilis potestatis impulsui subjaceat L'église cathédrale de Fortalezza, au Brésil, de atque ita spirituali pariter catholicorum in co- nouvelle érection, pour le révérend docteur Louisrumdem Principum dominiis degentium tranquil-Antoine de Sanctis, prêtre du diocèse de Saintlitati cautum sit. Sébastien de Rio-Janeiro, chanoine de la cathéItaque omnibus Supremis Principibus persua-drale de Marianne, recteur et professeur de théosum esse debet, Nostram cum Ipsorum causa plane esse conjunctam, eosque suum Nobis auxilium afferentes Nostrorum æque ac suorum jurium incolumitati esse prospecturos. Maxima proinde cum fiducia ipsos hortamur et obsecramus, ut opem Nobis, pro sua quisque conditionne et opportunitate, velint impendere. Non dubitamus autem, quin catholici præsertim Principes ac Populi omnem eorum curam et opéram studiosissime conferant, ut pro communi eorum officio universi Dominici Gregis Patrem et Pasto rem parricidialibus degeneris filii armis oppugnatum modis omnibus adjuvare, tueri, et defendere properent atque festinent.

logie et de mathématiques dans ce séminaire, examinateur synodal, recteur de l'hospice pour les orphelins et docteur en droit canonique.

Ensuite Sa Sainteté a préconisé les évêques suivants nommés par la sacrée Congrégation de la Propagande depuis le dernier Consistoire jusqu'à celui du 28 septembre :

Pour l'église métropolitaine de Port-d'Espagne, dans les îles de la Trinité, Mgr Ferdinand English, camérier d'honneur de Sa Sainteté, chanoine du diocèse de Cliffton, en Angleterre, et docteur en théologie.

Pour l'église métropolitaine de Corfou, le révérend docteur Spiridion Maddalena, ancien élève du collège de la Propagande, curé de l'église latine à Corfou, chanoine doyen de cette métropole, vicaire capitulaire de la même ville et de l'archidiocèse, et administrateur apostolique des siéges unis de Zante et Céphalonie dans les îles Ioniennes.

Cum autem apprime sciatis, Venerabiles Fratres, omnem spem Nostram in Deo esse collocandam, qui adjutor et refugium est nostrum in tribulationibus nostris, quique vulnerat et medetur, percutit et sanat, mortificat et vivificat, deducit ad inferos et reducit; iccirco in omni fide, et humilitate cordis nostri assiduas ferventissimasque ad Ipsum, adhibito in primis efficaPour l'église épiscopale d'Antifello, in partibus cissimo Immaculate Sanctissimæque Deiparæ infidelium, Mgr Pascal Vuicie, transféré du siége Virginis Mariæ patrocinio, ac suffragio Beatorum de Palat, en Albanie, et vicaire apostolique pour Petri et Paulli, preces effundere non intermitta-les Latins d'Egypte et d'Arabie, et délégat aposmus, ut faciens potentiam in brachio suo inimi- tolique pour les Orientaux de ces mêmes lieux. corum suorum superbiam elidat, et expugnet Pour l'église cathédrale de Savannah, impugnantes nos, omnesque Ecclesiæ suæ san- Etats-Unis d'Amérique, le révérend docteur Pierre ctæ hostes humiliet et conterat; atque omnipo- Lavialle, missionnaire depuis un grand nombre tenti suæ gratiæ virtute efficiat, ut omnium pre d'années dans le diocèse de Lovisville. varicantium corda resipiscant, deque optatissima illorum conversione sancta mater Ecclesia quam primum lætetur.

aux

Pour l'église cathédrale de Pittsburg, aux Etats Unis d'Amérique, le révérend docteur Michel Domence, de la Congrégation de la Mission, et curé depuis plusieurs années à Germantown. Pour l'église épiscopale de Flaviopolis, in parConnel, professeur au collège de Tous-les-Saints, à Dublin, vicaire apostolique de Marysvlle, dans la Californie.

On lit dans le Journal de Rome du 28 tibus infidelium, le révérend docteur Eugene O'septembre :

Sa Sainteté le pape Pie IX a tenu ce matin, au palais apostolique du Vatican, le Consistoire

Enfin on a fait au Saint-Père l'instance du secret dans lequel, après avoir fait une allocu-sacré pallium pour les églises métropolitaines tion, elle a proposé les Eglises suivantes : de Port-d'Espagne et de Corfou.

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BULLETIN POLITIQUE

h octobre

a adressé les propositions de capitulation et qu'il s'est rendu, et que la garnison, quoique prisonnière, es! sortie avec les honneurs de la guerre, tous les officiers gardant leur épée.

Nous publions le texte de l'AllocuLes nouvelles de Naples présentent comme tion prononcée par le Souverain - Pontife dans le Consistoire secret du 28 sep- accompli le rapprochement entre Garibaldi tembre. Le Saint-Père y proteste avec une et le gouvernement du Roi galant homme. A énergie suprême contre les agressions inouïes quelles conditions cette réconciliation s'estet les usurpations sacriléges du Piémont, elle opérée? On l'ignore; à moins qu'il n'y ait et il y imprime à ce gouvernement, qui a eu, dans les éclats concertés du dissentiétonné le monde par le cynisme de ses at-ment, une comédie nouvelle pour fournir tentats, une flétrissure qui lui restera éter-au Piémont le prétexte dont il avait besoin nellement attachée dans l'histoire. pour envahir un Etat avec lequel il n'est

tion :

« Au milieu de si grandes angoisses, en présence d'une situation si périlleuse, nous

gnité. >>

On s'est préoccupé, dans le monde ca- pas en guerre. On va même jusqu'à dire tholique, des résolutions que le Pape croi- qu'on aurait joué aussi la comédie révorait devoir prendre en présence des der-lutionnaire, en faisant apparaître sur la niers événements de la Péninsule. Le véné- scène l'ombre sinistre de certaines indivirable Pie IX dit à ce sujet dans son Allocu- dualités fameuses qui n'ont pas quitté l'Angleterre, afin de couvrir davantage encore l'énormité des iniquités projetées. S'il fourberie piémontaise, il faudrait convenir en était ainsi, et tout est possible avec la en sommes amené à la triste nécessité de que le spectre rouge et le suffrage univernous occuper, même malgré nous, des mesures à prendre pour sauvegarder notre di-sel sont de bien précieux instruments dans la main de certains prestidigitateurs. Les bandes garibaldiennes sont toujours Les journaux de Londres prétendent con- arrêtées devant Capoue. Le dictateur aunaître le sens de la réponse que M. de Ca-rait reconnu l'impossibilité de forcer la lidore porte au gouvernement pontifical. Suivant ces feuilles, le gouvernement français, il se serait résolu à entreprendre le siége de gne des troupes royales sur le Volturne, et en déclarant qu'il continue de désapprouver Capoue, bien que l'artillerie nécessaire à la politique du Piémont, refuserait d'employer cette opération lui manque; mais l'armée la force pour défendre les provinces romaines piémontaise va lui venir en aide, et Cialdienvahies par les troupes sardes, par cette con- ni continuera dignement l'œuvre commensidération principale que le recours à la cée par l'admirateur d'Agésilas Milano. 'force amènerait inévitablement une guerre générale en Italie. Toutefois, le gouver nement français ferait savoir que le Chiffre de l'armée d'occupation à Rome va être porté à 24,000 hommes, et que ments considérables.

De son côté, l'armée royale se fortifie dans les positions qu'elle occupe, et elle continue de faire entrer dans la ville de Gaête des munitions et des approvisionne

la mission de l'armée, ainsi renforcée, serait La Gazette des Postes parle de l'exisde protéger de toute atteinte, outre la vil-tence d'une note sarde, de date très-récente, le de Rome, un périmètre de territoire comprenant environ 420,000 âmes.

Nous répétons ces rumeurs pour ce qu'elles valent.

qui demanderait à la France de prendre l'i

nitiative de la réunion d'un congrès européen chargé de régler la question italienne sur la base de l'unification de la Péninsule et d'une cession amiable de la Vénétie par

On trouvera plus loin le texte de la capitulation d'Ancône, et deux ordres du jour l'Autriche.

des généraux piémontais. Ces pièces Une grande surexcitation antifrançaise

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nous apprennent que c'est à l'amiral règne toujours en Suisse, et plusieurs Persano que le général de Lamoricière journaux étrangers rapportent que la pré

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